5 choses que vous ne saviez (peut-être) pas sur Zlatan Ibrahimović

Mehdi Omaïs
Publié le 15 juin 2016 à 13h44
5 choses que vous ne saviez (peut-être) pas sur Zlatan Ibrahimović

FOOTBALL – Déjà disponible en VOD sur toutes les plateformes et prévu en DVD le 29 juin, le documentaire "Becoming Zlatan" de Fredrik et Magnus Gertten revient par le menu sur l’ascension du sportif suédois. Pour l’occasion, metronews vous révèle quelques facettes globalement méconnues d’une des grandes stars du ballon rond.

► Il est (très) impressionné par son père
Pas besoin de diplôme footballistique pour savoir que rien ne fait rompre Zlatan, pas même un tsunami. Pourtant, le colosse n’en mène pas (toujours) large face à son père, Šefik Ibrahimović, qui émigra en Suède en 1977 et avec qui il vécut longtemps (ce dernier divorça d’avec son épouse alors que son fils avait deux ans, ndlr). "J’ai son caractère", explique-t-il dans le documentaire de la paire Gertten. "C’est un gars très sûr de lui. Il sait ce qu’il veut et ce qu’il fait. (…) Ce n’était pas un super cuisinier. Du coup, j’allais voir ma mère tous les jours, je mangeais beaucoup et ça l’énervait (rires)." Pour info, la vedette du gazon jouait au début de sa carrière avec un maillot floqué "Zlatan" avant que son père him  n’exige "Ibrahimović".

► Il a séché les cours à foison
Très tôt, Zlatan a su que le football était en quelque sorte sa religion, son oxygène. Taper dans le ballon remettait ses pendules à l’heure à chaque fois que le moral n’était pas au beau fixe. "C’est sa raison de vivre", mentionne un intervenant. Au centre de formation du Malmö FF (sa ville natale), qu’il a intégré à l’âge de 15 ans, il sèche 350 heures de cours et arrive régulièrement en retard à l’entraînement. Le tout avec un sourire oscillant entre fronde et impertinence. "Je pense juste au foot", rétorque-t-il pour sa défense. Ceux qui l’encadrent lui conseillent d’apprendre de ses aînés et de se mettre aux langues s’il veut passer pro. "Après Noël, je ferai un effort", assure-t-il, parfaitement hilare.

► Il a souvent connu des moments de grande solitude
Si "La solitude est la patrie des forts", comme le disait l’écrivaine québécoise Reine Malouin, elle a souvent plongé Zlatan dans une tristesse pudiquement recouverte par un excès de virilité. Carriériste, mal-aimé dans ses premiers clubs, il connait des moments de spleen. On le charrie souvent : "Ce n’est pas encore une star mais il s’y croit déjà." Quand l’entraînement finit autour de 14h, il n’a pas grand monde à voir. Sûrement parce qu’il a un mal fou à faire confiance à ses semblables. A l’Ajax d’Amsterdam, un officiel explique : "Il ne reçoit pas beaucoup de visites." Zlatan s’y fait, s’accroche et avoue même : "Je ne suis pas facile à vivre."    

► Il a toujours eu un sale caractère
"Il pense qu’en ridiculisant les joueurs, il devient meilleur", entend-on dans Becoming Zlatan. Depuis un temps immémorial, l’intéressé a l’arrogance chevillée au corps. Dans un train, la mine juvénile, il parcourt le titre d’un journal mentionnant le transfert de plusieurs footballeurs et lâche : "Je vaux plus que ces 24 mecs réunis." Le sens de la formule, il l’a toujours eu. "Mes pieds sont très habiles techniquement", "Mon style ? Je ne veux pas en parler mais le montrer. Revenez quand j’aurai joué un match", "Le foot anglais, c’est de la merde"… Les punchlines pleuvent dans ce documentaire qui dresse le portrait d’un jeune homme fort et têtu, vindicatif sur le terrain, individuel et talentueux.   

► Il adore les jeux vidéo
Alors qu’il joue à l’Ajax d’Amsterdam et que son coéquipier Mido roule en Ferrari, Zlatan se contente d’une Mitsubishi. L’essentiel ? Son canapé, sa télévision et son ordinateur (avec en fond d’écran une blonde dénudée). Soit le trio parfait pour passer des heures devant les jeux vidéo, une activité à laquelle il voue (jusqu’à aujourd’hui) un amour sans bornes. On le voit d’ailleurs s’amuser devant ce qui s’apparente à PES sur Playstation et Hitman. En novembre 2013, il est revenu sur cette passion pour le site internet worldsoccertalk : "J’adore les first person shooters (…) les jeux de rôles, de stratégie où tu dois passer des heures à créer ton personnage, à évoluer dans des mondes différents". Et sa femme dans tout ça ? "Elle doit s’adapter à moi."

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Mehdi Omaïs

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