Dans "Spectre", James Bond boira de la vodka Belvédère

Publié le 16 décembre 2014 à 18h03
Dans "Spectre", James Bond boira de la vodka Belvédère

TRADITION – Alors que le tournage du nouveau James Bond vient de débuter, les producteurs de la saga annoncent avoir passé un deal avec la vodka Belvédère en vue d'un placement de produit lucratif. Explications.

Dans Skyfall, 007 se mettait à la bière, conséquence d'un placement de produit lucratif avec la marque Heineken. Retour aux sources pour le nouvel épisode, Spectre, dont le tournage vient de commencer : l'agent préféré de sa Majesté dégustera son cocktail préféré vodka-martini, shaken not stirred (secoué, par remué en VF). Et c'est avec la marque polonaise de vodka Belvédère que les producteurs de la saga ont décidé de s'associer. Non seulement à l'écran, mais aussi pour une série de publicités qui apparaitront courant 2015, en amont de la sortie du film en novembre prochain.

"C'est une opportunité exceptionnelle en termes de marketing", savoure Charles Gibb, le président de Belvédère, qui sortira deux bouteilles collector pour l'occasion, l'une d'elle représentant le bâtiment du MI6 tandis que le logo bleu de la marque sera changé en vert, le même que l'encre utilisé par les services secrets britanniques dans le long-métrage. Pas un mot, en revanche, sur le montant de la transaction. On sait toutefois que le deal entre Sony et Heineken s'élevait à 45 millions de dollars.

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Il faut dire que les producteurs de la saga James Bond sont des pros en matière de placement de produits. Sur Skyfall, ils avaient signé des accords avec Sony, dont la filiale cinéma est distributrice du film, le couturier Tom Ford, la firme automobile Volkswagen, la marque de whiskey Macallan et les montres Omega. Dans Spectre, OO7 devrait conduire une Fiat 500 dans une poursuite qui passerait par le Vatican, a révélé l'agence italienne ANSA. Le Pape a-t-il signé un gros chèque aux producteurs de la franchise ?

La semaine dernière, des hackers ont dévoilé des e-mails échangés par la direction de Sony Pictures avec la MGM qui finance le film. Il y est question du coût élevé de Spectre, qui atteindrait 300 millions de dollars sur le papier. Afin de baisser la facture finale, les producteurs suggèrent de réaliser des économies sur certaines scènes. Mais aussi de "présenter une image positive du Mexique" afin d'obtenir une rallonge du gouvernement local, qui a déjà offert une jolie somme à la production afin qu'elle y tourne quelques scènes.


Jérôme VERMELIN

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