"La Grande Vadrouille" restaurée : 5 choses que vous ne saviez (peut-être) pas sur cette comédie culte

Mehdi Omaïs
Publié le 13 juillet 2016 à 13h18
"La Grande Vadrouille" restaurée : 5 choses que vous ne saviez (peut-être) pas sur cette comédie culte

CULTE – Un demi-siècle déjà ! Pour fêter son joli anniversaire, "La Grande Vadrouille" ressort en salles ce mercredi dans une version remasterisée. L’occasion de replonger, une énième fois, au cœur de l’une des comédies les plus populaires de l’histoire du cinéma français. metronews ne résiste pas à l'envie de vous livrer 5 petites anecdotes sur cette folle épopée.

 Le dire avec des chiffres…
Pendant des années, La Grande Vadrouille a caracolé en deuxième place du box-office français avec 17,26 millions de spectateurs, se plaçant ainsi juste derrière les 18,3 millions de fans de Blanche Neige et les Sept Nains. Depuis, seuls trois longs métrages ont réussi à surpasser ce score, faisant reculer l’œuvre de Gérard Oury à la 5ème place : Titanic (21,77 millions), Bienvenue chez les ch’tis (20,48 millions) et Intouchables (19,49 millions). Cette comédie culte est par ailleurs régulièrement diffusée à la télévision, ressemblant en moyenne de 7 à 9 millions d'aficionados.    

 Un duo multifonctionnel !
Entre Louis de Funès et Bourvil, deux monuments du cinéma hexagonal, les collaborations ne datent pas d’hier. Et oui… Avant de se croiser en pleine Occupation dans Le Grande Vadrouille, les comparses avaient déjà tourné ensemble en 1954, 1955, 1956 et 1965 dans les respectifs Poisson d'avrilLes HussardsLa Traversée de Paris et Le corniaud. Rien que ça ! Pour la petite histoire, la paire devait se reformer sous l’impulsion de Gérard Oury pour les besoins de La folie des grandeurs. Souffrant d’un myélome multiple, Bourvil mourait hélas avant le début du tournage, cédant sa place à Yves Montant. 

 De Funès : la musique dans la peau !
Nul besoin d’avoir vu tous les films de Louis de Funès pour discerner son incroyable sens du rythme. Ses interprétations, riches en grimaces et en gestes hilarants, obéissaient à un timing précis ; lequel prouvait combien il maîtrisait la comédie. Ces fulgurances métronomiques, il les doit sûrement à son amour et à son respect pour la musique, qu’il a longtemps pratiquée (il fut un temps pianiste de bar). Lorsque son personnage de Stanislas Lefort, chef d'orchestre à l'Opéra de Paris, dirige La Damnation de Faust d'Hector Berlioz, l’acteur exécute –ô surprise– de vrais mouvements.  

 Dans la lignée Oury…
Pour les besoins de la trame de La Grande  Vadrouille, cinq personnes (trois scénaristes et deux dialoguistes) ont été mises à contribution, dont Danièle Thompson, qui n’est autre que la fille du réalisateur Gérard Oury. Depuis, l’intéressée a (co)signé de très nombreux scénarios (La Boum, Les aventures de Rabbi Jacob, L’étudiante, Vanille Fraise…) et réalisé six longs métrages, parmi lesquels le succès La Bûche. D’autre part, le rôle d’Alan McIntosh est campé par Mike Marshall. Ce dernier est le fils de Michèle Morgan, laquelle était la femme de Gérard Oury. Boucle bouclée ! 

 Pas (tout à fait) comme prévu…
Aux prémices de ce projet, Gérard Oury envisageait de raconter une autre histoire : celle d’une femme pieuse et d’une prostituée qui traversent la France occupée pendant la Seconde Guerre Mondiale. A terme, ces héroïnes ont laissé leur place à un peintre en bâtiment et un chef d'orchestre. La conclusion du récit a également été modifiée pour des raisons d’ordre météorologique. Normalement, ce n’était pas en planeur que les héros devaient délaisser les Pyrénées pour rallier l’Espagne mais en skiant. La première option, plus onéreuse, a donné naissance à un moment collector.

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Mehdi Omaïs

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