Etranger, un passeport pour l’emploi

Publié le 5 octobre 2014 à 19h13
Etranger,  un passeport  pour l’emploi

EMPLOI – Face à un marché de l’emploi encore tendu, les employeurs français se montrent séduits par les CV mentionnant des expériences à l’étranger. Etudes, stages, jobs d’été ou visa vacances-travail : de nombreuses solutions s’offrent à qui désire s’ouvrir à d’autres horizons.

On recrute au-delà des frontières de l’Hexagone : en 2013, 1 285 offres d’emploi à l’étranger ont été publiées sur le portail de Pôle emploi international et 1 170 d’entre elles ont été pourvues. Première destination : l’Europe, qui concerne plus de 70 % des offres. Toutefois, l’Amérique du Nord, l’Asie et l’Afrique concentrent également de nombreuses possibilités.

"Depuis trois ans, les candidats ont pris conscience du potentiel de l’Afrique, même si les recrutements s’effondrent depuis cet été à cause d’Ebola et de l’instabilité politique", analyse Bernadette Fouquet, juriste chez Pôle emploi. Les profils les plus recherchés : les métiers du tourisme, de l’hôtellerie-restauration, mais aussi du design, de l’informatique et du webmarketing où les Français sont particulièrement appréciés.

Le rêve américain

Très prisés des étudiants, les Etats-Unis séduisent encore beaucoup les candidats au voyage. Mais ceux-ci sont souvent découragés par un obstacle de taille : l’obtention du visa. "Aux Etats-Unis, on ne peut pas parler d’immigration, mais simplement d’études ou de jobs d’été, dans les parcs d’attractions ou dans le tourisme-hôtellerie", rappelle Véronique Martinet, conseillère pour le site Studyrama, spécialisée dans l’orientation et la formation des étudiants.

Pour elle, mieux vaut planifier son départ au moins six mois à l’avance. "Il faut commencer par passer des tests d’anglais, comme le Toeic et le Toefl, pour justifier d’un bon niveau, avant de pouvoir rechercher un employeur qui sponsorise votre visa", rappelle-t-elle.

Un an au Brésil ou en Russie

Autre possibilité, se tourner vers l’un des 9 pays ayant signé des accords de mobilité avec la France en vue de proposer aux jeunes des permis vacances-travail d’un an. Les plus sollicités sont le Canada ou l’Australie, qui ont proposé respectivement 6 500 et 25 000 places en 2013. "Les plus méconnus restent la Russie ou le Japon, tandis qu’un accord avec le Brésil a été signé en décembre 2013", ajoute Julie Meunier, cofondatrice du site Pvtistes.net. L’avantage ? "C’est une expérience qui ouvre l’esprit et qui permet de se débrouiller par soi-même", estime-t-elle. De quoi séduire plus d’un employeur.


La rédaction de TF1info

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