L'association Foodwatch lance une pétition pour mettre fin aux aliments contaminés par les emballages

par Aurélien DELIGNE
Publié le 29 novembre 2016 à 12h07
L'association Foodwatch lance une pétition pour mettre fin aux aliments contaminés par les emballages
Source : CLOSON/ISOPIX/SIPA

CONSOMMATION - En 2015, une association avait dénoncé la présence de dérivés d'hydrocarbures dans les pâtes et le riz notamment. Un an après avoir alerté les autorités européennes, elle lance une pétition pour que le gouvernement français se saisisse du dossier.

L'association Foodwatch espère ne plus voir d'aliments contaminés dans nos assiettes. Mardi 29 novembre, elle a lancé une pétition sur son site internet pour alerter les ministres de la Santé Marisol Touraine, de l'Environnement Ségolène Royal, de l'Economie et des Finances Michel Sapin, ainsi que la secrétaire d'Etat à la Consommation Martine Pinville afin de les faire réagir.

Un an plus tôt, l'organisation dénonçait déjà la dangerosité des emballages - parfois fabriqués à base de dérivés d'hydrocarbures - qui sont en contact avec la nourriture, comme par exemple les pâtes, le riz, les céréales ou encore certaines légumineuses. Selon l'ONG, 60% des produits étudiés en France contiendrait des MOAH, c'est à dire des huiles minérales dangereuses pour la santé.

Une demande auprès des autorités européennes infructueuse

Ces dernières, rappelle l'association, peuvent perturber le système endoctrinien et être la cause d'un cancer. Elle recommande ainsi qu'une limite soit fixée sur la quantité de ces substances dans les aliments et "de rendre obligatoire l’utilisation de barrières adéquates pour tous les emballages en papier et carton".

En 2015, elle avait lancé une première pétition à destination des autorités européennes.  Mais selon elle, le "commissaire européen à la Santé, monsieur Andriukaitis, tarde à prendre des décisions." Dans sa nouvelle pétition, Foodwatch souligne malgré tout les "engagements clairs" pris depuis par E.Leclerc, Lidl, Carrefour, Intermarché et Système U "sous la pression des consommateurs".


Aurélien DELIGNE

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