5 choses à savoir sur Audrey Azoulay, la nouvelle directrice générale de l'UNESCO

par Amandine REBOURG
Publié le 13 octobre 2017 à 19h46, mis à jour le 13 octobre 2017 à 20h09
5 choses à savoir sur Audrey Azoulay, la nouvelle directrice générale de l'UNESCO

QUI EST -ELLE ? - Audrey Azoulay, ancienne conseillère et ministre de la Culture de François Hollande a été élue à la tête de l'UNESCO, ce vendredi 13 octobre. de Voici cinq choses à savoir sur cette brillante énarque, multi-diplômée, passée de la Rue de Valois à l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture.

L'ancienne ministre de la Culture, Audrey Azoulay a été élue directrice générale de l'UNESCO, ce vendredi 13 octobre.A 49 ans, l'ancienne ministre française de la Culture a remporté la bataille face au Qatari Hamad Al-Kawari. Audrey  Azoulay a obtenu 30 voix, son adversaire 28, au sein des 58 membres du conseil exécutif dont le choix doit être encore validé par la conférence générale des Etats membres le 10 novembre, selon les résultats officiels.

Elle avait déposé sa candidature à la tête de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture in extremis, en mars dernier, en faisant valoir que "la France était très légitime sur la culture, l'éducation, les sciences". Pendant sa campagne, elle s'est plu à citer l'homme d'Etat français et figure du socialisme Léon Blum (1872-1950), selon lequel l'Unesco devait être "la conscience des Nations unies".

Que faisait-elle avant d'être nommée Ministre de la Culture ?

Arrivée à l'Elysée en provenance du CNC en juin 2014, Audrey Azoulay avait pour mission l'épineux dossier des intermittents du spectacle et la dérégulation du marché de l'audiovisuel et du cinéma. Deux dossiers importants pour le ministère de la Culture et de la Communication. D'après le Figaro , ses anciens collaborateurs lui avaient trouvé le "charmant" surnom de "Talleyrand en jupons". Petit bonus : elle supervisait elle-même les projections privées de la présidence de la République.

Elle était dans la même promo que Fleur Pellerin à l'ENA

Dans un portrait qui lui était consacré, nos confrères de l'Express soulignaient qu'elle avait fait partie de la même promotion (Avérroes) que Fleur Pellerin, à l'ENA. Avant cela, sa biographie succincte sur le site du CNC indique qu'elle est "diplômée de l'Ecole nationale d'administration (ENA, 2000 Promotion Averroes) et de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris (IEP, 1996), titulaire d'une maîtrise des sciences de gestion (Université Paris Dauphine, 1994) et d'une maîtrise de gestion l'Université de Lancaster (Grande-Bretagne, 1993)". Un CV bien rempli, donc. 

Son père est conseiller du roi du Maroc

Née en 1972, Audrey Azoulay est la fille d'André Azoulay, un ancien de Paribas où il dirigeait les relations publiques. Aujourd'hui, il est politologue et conseiller du roi Mohammed VI . La mère d'Audrey Azoulay est Katia Brami, une écrivaine selon les quelques sites qui la mentionnent.

Elle n'avait pas de compte Twitter avant son arrivée au ministère de la Culture

À peine son nom dévoilé au poste de ministre de la Culture et de la Communication, les internautes avaient relevé que la détentrice du portefeuille n'a pas de compte Twitter personnel. Une erreur rapidement réparée dès son arrivée rue de Valois.

Elle n'est pas familière des chiffres ...

Dans sa déclaration de patrimoine exigée par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), Audrey Azoulay avait inscrit que le sien se montait à 2.5 millions d'euros. Sauf que ce n'est pas le bon chiffre. Dans une déclaration de modification substantielle de la déclaration de situation patrimoniale, elle a indiqué s'être trompée sur le compte courant de son mari, François-Xavier Labarraque. Ce n’est pas 702 240 euros qui devaient être déclarés pour ce compte, mais bien 33 282 euros.


Amandine REBOURG

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