Etats-Unis : à J-18, les Mexicains trinquent aux déboires de Trump

Publié le 20 octobre 2016 à 11h38, mis à jour le 27 octobre 2016 à 12h12
Etats-Unis : à J-18, les Mexicains trinquent aux déboires de Trump
Source : YURI CORTEZ / AFP

JOUR APRÈS JOUR - Petites phrases assassines, embellie dans les sondages, meetings ou image insolite… Jusqu'au vote des électeurs le 8 novembre prochain, LCI vous propose chaque matin un compte-rendu de la campagne américaine. Au menu de ce jeudi : le troisième et dernier débat entre Donald Trump et Hillary Clinton, particulièrement suivi au Mexique.

Le fait du jour : des Mexicains lèvent leur verre aux déboires de Trump

A chaque fois qu'Hillary Clinton ou Donald Trump ont prononcé le mot "Mexique" lors de leur 3e débat, des pintes de bières se sont levées dans le restaurant "Pinche Gringo BBQ" à Mexico. Quelque 200 personnes s’étaient réunies dans cet établissement, dont le nom "Pinche Gringo" est une insulte courante au Mexique à l'encontre des voisins du nord ("Foutu américain"), pour suivre cette dernière confrontation entre les deux prétendants à la Maison Blanche.

Largement favorable à la candidate démocrate, l’assistance a hésité entre le rire et la colère lorsque Donald Trump a évoqué les "bad hombres" (littéralement "mauvais hommes"), en référence aux immigrés mexicains qu’il veut "faire partir" des Etats-Unis  (vidéo ci-dessous). "Cela nous ramène au même degré d'intolérance et de manque d'ouverture à l'égard des minorités" déplorait l’une des spectatrices tandis qu’un autre, bien plus virulent, exhortait les Américains ne de pas laisser "cet enfoiré devenir président". 

VIDÉO - Les moments forts du troisième débat entre Hillary Clinton et Donald TrumpSource : Sujet JT LCI
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Une phrase : Poutine "préfèrerait une marionnette comme président des Etats-Unis"

Après un échange tendu au sujet de la Russie, Hillary Clinton accusant notamment Vladimir Poutine de vouloir influencer l’élection américaine, Donald Trump s’est vu traiter de "marionnette" du président russe par sa rivale. 

Un chiffre : 33.000 

Dénonçant les ravages causés par la libre-circulation des armes à feu aux Etats-Unis, Hillary Clinton a avancé le chiffre de 33.000 morts par an pour justifier sa volonté d’un contrôle accru du marché. Une donnée qui, sans être inexacte (33.636 morts par armes à feu en 2013 selon une agence gouvernementale) aurait mérité d’être précisée puisque  63% de ces morts sont des suicides et non des homicides. 

VIDÉO - Débat Clinton-Trump : les 3 questions les plus posées sur Google

DÉBAT TRUMP / CLINTON : LES 3 QUESTIONS LES PLUS POSÉES DANS GOOGLESource : Sujet JT LCI
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Alexandre DECROIX

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