EN PACK - Selon les informations de LCI, le président du Rugby club toulonnais devrait prononcer une allocution en ouverture du meeting d'Emmanuel Macron à Bercy ce lundi. L'indice supplémentaire d'un soutien au candidat marcheur qui couve depuis quelques temps déjà.
Il l'avait déjà reçu à sa venue à Toulon, le 18 février, à l'occasion d'un meeting. A l'époque, Mourad Boudjellal ne roulait pas pour Emmanuel Macron, et il y tenait. "Le rôle d'un président de club n'est pas d'afficher des préférences politiques", expliquait-il alors au Huffington Post.
Mais cette fois, il semblerait bien que le président du Rugby club toulonnais se soit mis définitivement En Marche ! Selon nos informations, il prendra en effet la parole en ouverture du meeting d'Emmanuel Macron ce lundi 17 avril à Bercy.
Indiscret team insomniaques - Mourad Boudjellal, le président du Rugby club toulonnais, devrait prendre la parole au meeting Macron demain — Renaud Pila (@renaudpila) 16 avril 2017
Il ne devrait pas être seul à s'extirper de la société civile tant mise en avant par l'ancien ministre de l'Economie puisque, selon les confidences de son entourage à l'AFP, "quelques prises de parole courtes de gens du mouvement, des nouveaux visages issus de la société civile", devraient précéder l'allocation d'Emmanuel Macron.
Boudjellal, un acteur anti-FN
Ce n'est pas la première fois que le bouillonnant président toulonnais se positionne politiquement, avec toujours un parti particulier en ligne de mire : le Front national. C'était déjà le cas en décembre 2015, alors que la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur était disputée au point de pouvoir tomber dans l'escarcelle du Front national.
A l'époque, Mourad Boudjellal s'était engagé aux côtés de Chrisian Estrosi, député-maire de Nice à ce moment-là et désormais président de la région, avec l'apport des voix de la gauche, qui s'était désengagée au premier tour pour éliminer le Front national.
D'Emmanuel Macron, Mourad Boudjellal avait déjà dit, le 13 avril dans Libé, qu'il méritait "le César" du "meilleur acteur" dans une élection qui n'allait pas désigner "un chef de l'Etat mais un acteur". Il rejoint ainsi quelques noms connus de la société civile à s'engager en faveur du Marcheur : le chanteur Renaud, l'ancienne présentatrice de la météo Catherine Laborde, ou l'ancienne journaliste Laurence Haïm.