Le dernier discours de François Hollande : entre petites blagues et clins d'œil

Publié le 10 mai 2017 à 15h44
Le dernier discours de François Hollande : entre petites blagues et clins d'œil

THE END - Ce mercredi 10 mai, François Hollande a prononcé son dernier discours en tant que président de la République. Il en a profité pour multiplier les petites blagues et les clins d’œil à son successeur Emmanuel Macron.

Accompagné du nouveau président élu Emmanuel Macron, François Hollande s’exprimait lors de la cérémonie commémorative de l'abolition de l'esclavage. Et malgré la solennité de l'événement, pour sa dernière sortie officielle en tant que chef de l'État, François Hollande a continué à faire ce qu’il fait peut-être le mieux depuis le début de son quinquennat en 2012 : des blagues. En faisant le bilan de son passage à l'Élysée, de sa tentative ratée pour faire adopter la déchéance de nationalité à la passation des pouvoirs, le président sortant s’est lâché.

"C’est une des dernières, sans doute la dernière, avant que je ne remette la totalité de mes pouvoirs - n'ayez aucune crainte, je n'en garderai aucun autre - à Emmanuel Macron, président élu", a déclaré le chef de l'Etat hilare. Évoquant la possibilité de se voir déchoir sa nationalité au XIXème siècle pour crime de lèse humanité, François Hollande affirmait un brin moqueur : "On était sévère, à cette époque-là".

Il a aussi fait un lapsus mais qu’il a réussi à plutôt bien rattraper. "Les archives montrent que les sanctions ont été effectivement appliquées, chaque fois qu'on remettait en cause le crime de lèse-majesté, de lèse humanité", a déclaré le chef de l'Etat. Des propos accueillis par des rires de l’assistance. "Il pouvait même arriver que la majesté puisse être lui-même un criminel de lèse humanité", s'est rattrapé François Hollande, applaudi par son auditoire.

Pour terminer son discours, le président sortant a souhaité donner un conseil à Emmanuel Macron. "Contre l’indifférence, les communautarismes et les obscurantismes", il a ainsi indiqué qu'il y avait "encore beaucoup à faire, Monsieur le président", affirmait un François Hollande un brin nostalgique. 


Antoine LLORCA

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