BUG - Depuis son lancement en juin 2016, ce n'est pas la première fois que cette application du gouvernement, censée informer la population en cas de danger, est critiquée.
Pour la troisième fois en moins d'un an, l'application SAIP, développée par le gouvernement pour alerter la population en cas de danger et de situation de crise, est critiquée. Lors de l'agression d'un militaire au Carrousel du Louvre, vendredi 3 février, elle n'a pas envoyé d'alerte. Plusieurs internautes s'en sont rendus compte, et n'ont pas résisté à l'idée de se moquer du manque de réactivité du dispositif et des efforts de communication que le ministère a fait à son sujet.
SAIP dysfonctionne à nouveau ? @Place_Beauvau #SAIP #Louvre pic.twitter.com/Mz9H7P6zqo — Negilahn (@Negilahn) 3 février 2017
Heureusement que @Place_Beauvau nous a alerté hier sur l'intérêt de l'application #SAIP pic.twitter.com/CoT2B6hYYV — Philippe Gault 📻📢 (@Philippe_Gault) 3 février 2017
Ah, je viens de recevoir un sms de SAIP m'informant de l'assassinat du duc de Guise. Sale coup, en effet. Je ne suis pas tranquille. — Jacques Raillane (@AbouDjaffar) 3 février 2017
L'application SAIP, pour "Système d'alerte et d'information des populations" a été lancée en juin 2016. Gérée par le ministère de l'Intérieur, elle a pour fonction d'envoyer des alertes sur les smartphones des utilisateurs qui se situent à proximité du lieu concerné par le danger.
Lors de l'attentat de Nice, le 14 juillet 2016, ces alertes ont été lancées plusieurs heures après les faits, suscitant les premières critiques sur l'utilité du dispositif. En septembre, nouvelles critiques. Cette fois, SAIP est accusée d'avoir été trop rapide, après avoir envoyé des alertes pour un attentat en plein centre de Paris, qui n'était finalement qu'un canular.
Contacté par LCI, le ministère de l'Intérieur n'a pour l'instant pas réagi à ces critiques, ni expliqué pourquoi SAIP n'a pas envoyé d'alerte.