Décès d’un bébé dans le Tarn : une mère et son compagnon mis en examen

Publié le 27 janvier 2017 à 16h11, mis à jour le 27 janvier 2017 à 16h25
Décès d’un bébé dans le Tarn : une mère et son compagnon mis en examen

FAIT DIVERS - La mère d'un enfant de 12 mois, retrouvé sans vie à Gaillac (Tarn), a été mise en examen pour "homicide" et "violences" sur l'enfant. Tout comme son compagnon. Le couple a été écroué.

La mère d’un nourrisson, retrouvé sans vie à Gaillac (Tarn), et son compagnon ont été mis en examen jeudi pour "homicide sur mineur (de moins) de 15 ans" et "violences par ascendant". L’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur cette affaire particulièrement complexe. Le 17 janvier dernier, les secours avaient été appelés dans un appartement de Gaillac où vivait le couple ainsi que le grand-père maternel. Ils n’avaient pu que constater le décès du petit garçon de 12 mois. 

Les investigations menées par la gendarmerie avaient écarté l’hypothèse d’une mort accidentelle évoquée par les proches. L’autopsie a révélé que le bébé a succombé à une "hémorragie cérébrale secondaire à un ou plusieurs coups portés au niveau de la tête", a indiqué le parquet de Toulouse. Des "hématomes" et "ecchymoses", datant de différentes époques, ont aussi été relevés sur le corps de l'enfant. 

La mère avait un accompagnement éducatif

La jeune mère, âgée de 21 ans et son compagnon, de 24 ans, ont été placés en garde à vue mardi à Gaillac, tout comme le grand-père maternel, âgé de 60 ans. L’enquête a montré qu’après la naissance du bébé un juge avait été saisi. Lequel avait confié pendant plusieurs mois la garde de l'enfant à sa grand-mère maternelle. Cette dernière vivait alors avec sa fille, a poursuivi le parquet.

L'accompagnement éducatif de la mère a continué alors qu'elle vivait "de façon autonome" avec son compagnon, et les services éducatifs avaient réalisé un signalement à la fin de l'année 2016. La grand-mère, qui réside désormais dans le sud de la France, devait rencontrer la juge des enfants le jour du décès du nourrisson. Elle voulait demander la garde totale de l'enfant, selon La Dépêche. Le grand-père, soupçonné de "non-dénonciation de mauvais traitement", a quant à lui été remis en liberté et sera convoqué ultérieurement par le juge.


La rédaction de TF1info

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