VIDÉO - De la disparition aux aveux, retour sur les principales dates de l'affaire Maëlys

Publié le 16 février 2018 à 14h20, mis à jour le 5 juin 2018 à 14h25

Source : Sujet JT LCI

AFFAIRE MAËLYS – Près de six mois après sa disparition, le corps de Maëlys, 9 ans, a finalement été retrouvé grâce aux indications du principal suspect de cette affaire, Nordahl Lelandais. Après avoir longtemps nié toute implication, il a avoué le 14 février avoir tué 'involontairement" la fillette. Retour sur les principales dates de cette affaire.

La soirée de mariage a viré au cauchemar. Au milieu de la nuit du samedi 26 au dimanche 27 août 2017 à Pont-de-Beauvoisin, dans l’Isère, la petite Maëlys, 9 ans, a disparu. Nordahl Lelandais, un ancien militaire invité au mariage, est rapidement mis en examen pour meurtre et écroué. Pendant près de six mois après sa disparition, cet ancien militaire va nier farouchement toute implication dans cette affaire. 

Mais après la découverte d'une trace de sang de Maëlys dans le coffre de sa voiture, Nordahl Lelandais décide de "coopérer" avec la justice. Le 14 février, il demande à être entendu par les magistrats pour les conduire sur les lieux où les restes du corps de la fillette ont été retrouvés. LCI fait le point sur les principales dates de cette affaire.

14 février : Lelandais avoue et révèle l’endroit où est caché le corps de Maëlys

Après presque six mois de silence, Nordahl Lelandais est finalement passé aux aveux. Le suspect de 34 ans a été entendu à sa demande par les magistrats et a conduit les enquêteurs sur les lieux où il a caché le corps de la petite Maëlys. Le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, a confirmé dans la soirée la découverte des restes de l’enfant. 

L’ancien militaire a admis avoir tué Maëlys "involontairement" mais a refusé de livrer les détails dans lesquels la fillette a été tuée. Ce revirement de Nordahl Lelandais s’explique par la découverte d'une trace de sang appartenant à la fillette dans le coffre de sa voiture. 

12 février : des psychiatres vont se pencher sur le profil de Lelandais

La justice a fait appel à des plusieurs psychiatres, experts auprès des tribunaux, pour percer la santé mentale de Nordahl Lelandais. Comme souvent dans ce type d’affaire, la justice attend de ces psychiatres qu’ils se prononcent sur la responsabilité pénale du suspect mais aussi sur son caractère et son tempérament.

10 février 2018 : de nouveaux soupçons contre Lelandais dans une disparition de 2009

L'avocat de la famille de Coralie Moussu, une Gardoise de 32 ans disparue en 2009 et dont le corps avait été retrouvé dans le Rhône un an plus tard, fait savoir que la piste Nordahl Lelandais va être étudiée dans ce dossier. "Le Parquet de Nîmes a écrit fin janvier au juge d'instruction chargé du dossier Lelandais, pour lui demander de vérifier sa présence éventuelle dans le Gard à l'époque des faits", indique Me Patrick Gontard.

18 décembre : Lelandais impliqué dans une deuxième affaire

Nordahl Lelandais est placé en garde à vue dans le cadre d'une seconde enquête sur la disparition à Chambéry dans la nuit du 11 au 12 avril 20017 du jeune militaire, Arthur Noyer. Ce dernier avait été vu pour la dernière fois vers 4 heures du matin alors qu'il faisait du stop dans une rue de Chambéry, après avoir passé la soirée dans une discothèque. Les enquêteurs s'appuient notamment sur des expertises téléphoniques.

Lors de cette soirée, les téléphones de Nordahl Lelandais et du militaire ont en effet "borné" au même endroit et au même moment. Les investigations sur les supports informatiques de Nordahl Lelandais ont aussi révélé, en l'état, une recherche effectuée sur internet sur la manière de faire disparaître un corps. Une recherche postérieure à la disparition du caporal. A l’issue de deux jours de garde à vue, Nordahl Lelandais est mis en examen pour assassinat.

4 décembre : la charge de l’avocat de Lelandais contre le procureur

Me Alain Jakubowicz , l'avocat de Nordahl Lelandais, a lourdement mis en cause le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, l'accusant d'avoir donné à la presse une chronologie "impossible" de la nuit où a disparu la fillette. "Lorsque le procureur de la République en personne vient devant la presse dire des choses qui sont objectivement totalement contraires à la réalité du dossier, alors là, je ne peux pas l'accepter", tonné l'avocat sur BFM. Il réfute également le fait qu’une silhouette, apparaissant sur une vidéo de surveillance assise sur le siège passager de la voiture de Nordahl Lelandais, soit celle d’une enfant, comme l’affirme le procureur de Grenoble.

30 novembre : le suspect mis en examen pour meurtre

Nordahl L. a été mis en examen pour meurtre. Il a continué de nier les faits lors de son interrogatoire, le premier à intervenir depuis son incarcération le 3 septembre. Le suspect a contesté l'horaire de la disparition de la fillette de neuf ans, établi par les témoignages aux alentours de 02h45. L'expertise d'un de ses téléphones portables, dont il avait caché l'existence aux enquêteurs lors de ses premières auditions, a révélé que l'appareil avait été placé en "mode avion" - ce qui le rend indétectable - à  02h46, pour être ré-activé plus tard. Dans l'intervalle, une caméra de vidéo-surveillance de la commune a filmé un véhicule dont la justice estime qu'il s'agit de celui du suspect, ce qu'il conteste également. 

21 novembre : une requête en nullité de la défense examinée

La cour d'appel de Grenoble a examiné une requête en nullité déposée par la défense de Nordahl L. qui vise à faire annuler ses premières auditions en garde à vue. Des auditions qui n'avaient pas été filmées, comme l'exige le code pénal dans le cadre d'une procédure criminelle - sauf empêchement technique consigné sur procès-verbal. L'arrêt de la chambre de l'instruction sera rendu le 30 novembre

20 novembre : les collègues de la mère de Maëlys se mobilisent

Employée en tant qu’infirmière à l’hôpital de Pontarlier, Jennifer de Araujo, la mère de la petite Maëlys, n’a pas remis les pieds dans l’établissement depuis le soir de la disparition de sa fille, la nuit du 26 au 27 août à Pont-de-Beauvoisin (Isère). Discrète dans les médias, sa dernière prise de parole remonte au 5 novembre dernier, date d’anniversaire de la petite fille qui devait avoir 9 ans. Cette situation douloureuse n'a pas laissé insensible ses collègues qui ont décidé de se mobiliser en conséquence. Le corps hospitalier, dans son ensemble, a décidé de faire don de RTT à la mère de famille. "Chacun donnera ce qu’il veut, ce qu’il peut", a expliqué Lydie Lefebvre, déléguée syndicale au centre hospitalier intercommunal, à nos confrères de l’Est Républicain. "Ça peut être une RTT, une demi-journée de RTT, même une heure de travail pour certains. Et ça restera confidentiel". 

5 novembre : un lâcher de ballons pour ses 9 ans

"Joyeux anniversaire Maëlys, on ne t'oublie pas". Plus de 150 personnes s'étaient réunis aux Abrets, en Isère, pour "faire honneur" à Maëlus qui aurait fêté ses 9 ans le 5 novembre. Rassemblés dans un parc sportif de la commune, les parents et amis proches de la fillette ont lâché des dizaines de ballons blancs sur lesquels était inscrit son prénom. "Nous lâchons aujourd'hui ces ballons pour te faire honneur. Nous, tes parents, ta soeur, notre famille, nos amis, on est tous présents pour toi", a déclaré sa mère.

25 octobre : clash entre le procureur et les gendarmes

Deux mois après la disparition de la petite Maëlys, le parquet de Grenoble a ouvert une enquête pour violation du secret de l'instruction en raison de multiples fuites dans la presse, provoquant l'ire de la gendarmerie, ainsi mise en cause. Fait rare, elle a été confiée à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et à la Direction interrégionale de police judiciaire de Lyon (DIPJ).  Cette enquête fait suite à une plainte déposée par Me Alain Jakubowicz, le nouvel avocat de Nordahl L., le principal suspect toujours incarcéré

20 octobre : l'audition du suspect est reportée

L'interrogatoire de Nordahl L. prévu jeudi 19 octobre par les trois juges d'instruction en charge de l'enquête a été reporté à la demande de la défense qui n'avait pas accès à l'intégralité du dossier. L'audition de première comparution avait eu lieu au moment de sa mise en examen début septembre. Depuis, le suspect n'a pas été entendu par les juges sur ce faisceau d'indices venus grossir le dossier. Il a nié jusque-là toute implication dans l'enlèvement de la fillette. Une nouvelle audition devrait se dérouler prochainement.

19 octobre : une "forme blanche" dans la voiture du suspect

Les enquêteurs ont entre  les mains une photo tirée d’une caméra de vidéosurveillance de la commune de Pont-de-Beauvoisin prise vers 3 heures du matin la nuit où Maëlys a disparu. Sur ce cliché, on distingue l’Audi A3 du suspect et "une forme blanche" sur le siège passager. S’agit-il de la silhouette de l’enfant qui portait ce soir-là une robe blanche ? Seule certitude pour les enquêteurs qui travaillent sur ce cliché de mauvaise qualité, il ne s’agit pas d’un reflet ou d’un effet optique. 

Le 18 octobre : l'entrevue entre le principal suspect et sa mère a bien lieu

La mère de Nordahl L., l'unique suspect, réclamait de pouvoir voir son fils, incarcéré à a prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Au lendemain, dans les medias, elle répète avoir la certitude qu'il était innocent : "Il m’a dit : 'Maman, je te le jure, je te l’assure' les yeux dans les yeux. Je le crois. Je pense que s’il était coupable de quelque chose, il aurait la tête qui changerait, il serait différent. Il ne pourrait pas me mentir jusqu’à ce point-là. S’il y avait le moindre doute, je l’aurais ressenti comme différent, mais là non. On s’est embrassé, on s’est pris dans les bras, on était heureux." 

29 septembre : les chiens-policiers pris de vomissements

Ce jour-là, Le Parisien révèle qu'après l'inspection de la voiture du suspect, deux chiens-policiers sont tombés malades. Intoxiqués, ils ont été pris de vomissements, alors qu'il avait déjà été établi que la voiture de Nordahl L. avait justement nettoyé son coffre avec un produit... fait pour les jantes.

Jeudi 28 septembre : première prise de parole des parents

Dans une conférence de presse, jeudi 28 septembre, les parents de Maëlys ont lancé un appel à faire tout ce qui pouvait être fait pour revoir leur fille. Tout en remerciant enquêteurs, journalistes et particuliers, ils ont appelé le principal suspect, Nordahl L., à "dire ce qu'il sait. Son comportement depuis le début de l'enquête ne nous convainc pas de sa bonne foi."

Jeudi 28 septembre : les troubles des enquêteurs

Nordahl L. continue d'intriguer ses interlocuteurs. Après analyse de la vidéo le montrant nettoyer scrupuleusement sa voiture, ils cherchent à comprendre pourquoi il y a passé 2h17. Les explications du suspect, selon qui son véhicule devait être vendu, ne les convainquent pas.

Lundi 25 septembre : des eaux usées analysées

Selon BFMTV, les enquêteurs ont prélevé des graisses automobiles et des eaux usées dans la station de lavage où le suspect a nettoyé son véhicule quelques heures après la disparition de l'enfant. Objectif ? Retrouver des traces ADN. "Les résultats ne sont pas encore connus", selon la chaîne. 

Samedi 23 septembre : le parquet dément que la voiture du suspect a été flashée

Le parquet de Grenoble a démenti "catégoriquement" samedi que le véhicule de l'homme suspecté d'avoir enlevé la petite Maëlys ait été "flashé par un radar automatique" le soir du mariage où la fillette a disparu il y a quatre semaines.

Vendredi soir, le quotidien régional Le Dauphiné Libéré avait fait état de cette information, relayée depuis par d'autres médias.

Le procureur de la République à Grenoble, Jean-Yves Coquillat, rappelle dans un communiqué "que le mis en examen bénéficie de la présomption d'innocence" et "invite fermement les journalistes à respecter ce principe fondamental de notre procédure pénale". "Les exemples d'affaires anciennes ou récentes, et les dérives qui ont eu lieu, ainsi que les drames parfois entraînés par celles-ci, doivent être présents à l'esprit de chacun", ajoute le magistrat.

"Avant la recherche du ou des auteurs de ce crime, chacun doit avoir conscience que le premier but de l'enquête reste la découverte de la victime et doit veiller à ne pas compromettre la difficile tâche des juges et des enquêteurs", conclut M. Coquillat en précisant que le parquet de Grenoble ne communiquera dans cette affaire "que s'il existe des éléments nouveaux qui doivent être portés à la connaissance du public et que si cette communication n'est pas de nature à nuire aux investigations en cours".

Vendredi 22 septembre : d'anciennes petites amies affirment avoir été violentées

Au cours de l'enquête, les anciennes compagnes de Nordahl L. ont été auditionnées. Et, selon France 3, elles ont toutes décrit "un homme qui les harcelait." "Elles ont très peur de lui" a assuré une source proche de l’enquête. Selon nos confrères," l’individu aurait semble-t-il posté sur internet des vidéos de ses ébats avec ses compagnes."

Samedi 16 septembre : le frère de Nordahl L. défend son cadet dans la presse

Dans une interview au Dauphiné Libéré ce samedi, Sven L. frère de Nordahl L., dénonce l'acharnement jucidiaire et médiatique contre l'ancien militaire âgé de 34 ans mis en examen pour "enlèvement et séquestation" et placé en détention depuis le 3 septembre. 

"Mon frère est innocent à 100 %. Un jour, il sera lavé de tout soupçon et je l’emmènerai loin d’ici, sur un autre continent s’il le faut", dit-il.  "Il ne peut pas, en une heure, avoir enlevé la petite, s’être douché, changé et être revenu au mariage. Les gendarmes devraient aussi chercher ailleurs au lieu de s’acharner sur mon frangin. Il y avait dix fichés sexuellement parmi les invités de ce mariage. Et c’était pas des amis de Nordahl", poursuit-il.

Vendredi 15 septembre : nouvelles informations sur la soirée de mariage

Selon les informations du Dauphiné Libéré, Nordahl L. se serait absenté à trois reprises au cours de la soirée de mariage organisée entre les 26 et 27 août dans la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin (Isère). 

Nos confrères indiquent en effet que le second téléphone portable du suspect, dont la ligne a été résiliée le lundi 28 août, "a borné à trois reprises à trois horaires différents des relais téléphoniques dont la couverture géographique ne peut atteindre la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin".

Lors des premiers interrogatoires, le suspect avait indiqué qu'il était à ces moments-là présents à la fête. Il aurait finalement reconnu s'être absenté à trois reprises au cours de la soirée avant de s'éclipser peu avant l'arrivée des gendarmes. Il aurait assuré s'être à chaque fois absenté "pour se fournir en cocaïne, afin d'en faire profiter des convives".

Le Dauphiné ajoute que "ce téléphone portable aurait par moment basculé en mode avion", empêchant de fait toute localisation de l'appareil.

Jeudi 14 septembre : vidéo du suspect dans une station de lavage

Six patrouilles en voiture, dix gendarmes sur le terrain et douze membres de la cellule d'enquête restent mobilisés pour retrouver Maëlys, 9 ans. "Il n'y aura pas ce jeudi de recherches dans les plans d'eau mais sur le terrain", précise une source proche du dossier  à LCI.

Les gendarmes sont par ailleurs "à la disposition" de l'enquête pour procéder si nécessaire à de nouvelles recherches. 

Les fouilles menées autour et dans le lac d'Aiguebelette (Savoie), proche de l'endroit de la disparition de la fillette et du domicile du principal suspect, se sont achevées sans résultat mercredi soir. Les recherches également menées dans un autre lac proche, celui de Romagnieu (Isère), ne sont pas terminées mais ne reprendront que vendredi ou lundi.

Jeudi 14 septembre, BFMTV révèle par ailleurs l'existence d'une vidéo du suspect, Nordahl L., 34 ans, tournée le dimanche 27 août au lendemain de la fête de mariage. Les images ont été extraites d'une caméra de vidéosurveillance d'une station de lavage. On y voit l'ancien militaire en train de nettoyer son véhicule pendant 1h30 environ. 

Le suspect avait déjà expliqué aux enquêteurs qu’il avait nettoyé son véhicule parce qu’il avait l’intention de le vendre. Mais le nettoyage méticuleux de l’intérieur du coffre, avec un produit normalement utilisé pour les jantes, intriguait les gendarmes. Ce produit puissant peut en effet tromper l’odorat des chiens et faire disparaître de nombreuses traces. 

Mercredi 13 septembre : les parents reçus par le juge d'instruction

Alors que les recherches dans les gorges de Chailles, en Savoie, sont "totalement terminées", celles dans le lac d’Aiguebelette sont dans leur dernière phase. "On est en train d’épuiser les endroits où l’on pouvait avoir des résultats" au vu des révélations qu'a permis d'obtenir l’enquête, a indiqué la source, expliquant que les recherches pourraient désormais s’orienter en fonction des suites de l’enquête judiciaire. D'après Le Dauphiné Libéré, un autre site a également été exploré comme le lac de Romagnieu. 

Les parents de la fillette ont par ailleurs été reçu par les magistrats en charge de l'enquête pendant plusieurs heures ce mercredi matin. 

Mardi 12 septembre : le sonar de la gendarmerie de Strasbourg poursuit son exploration

Les recherches pour retrouver la petite Maëlys ont repris. Le sonar prêté par les autorités suisses a dû repartir mais le sonar de la gendarmerie de Strasbourg continue de sonder le lac d'Aiguebelette (Savoie). "Les recherches ont commencé un peu plus tard ce matin en raison de la pluie", explique à LCI la gendarmerie. En fin de matinée, une étendue d'eau à proximité de ce secteur avait déjà été sondée. Ce mardi après-midi, c'est la partie nord-est du lac d'Aiguebelette qui devrait être inspectée. 

Lundi 11 septembre : les deux sonars retournent à Aiguebelette

Comme annoncé par la gendarmerie dimanche, les trois sonars, venus de Strasbourg ainsi que celui prêté par la Suisse, ont été de nouveaux immergés dans le lac d'Aiguebelette. Les fouilles ont duré toute la journée. 

Dimanche 10 septembre : deux sonars dans à Aiguebelette

Ce dimanche 10 septembre marque une triste date anniversaire. C'est en effet le 14e de la disparition de la petite Maëlys. 

Alors que les recherches avaient été suspendues samedi en raison des condictions météorologiques, elles devaient reprendre ce dimanche. "Deux sonars vont être utilisés au lac d'Aiguebelette. Un des deux appareils vient de la gendarmerie de Strasbourg, l'autre, plus pusisant, vient de Suisse. Ces deux appareils de détection sous-marine seront utilisés dimanche et lundi dans ce plan d'eau", indique la gendarmerie. 

Ce dimanche également, l'avocat des parents de Maëly, Me Fabien Rajon, s'exprime longuement dans les colonnes du Dauphiné. Il indique notamment que la mère de Maëlys lui a affirmé avoir relevé le "comportement étrange" de Nordahl L. au cours de la soirée. Elle ajoute que celui-ci lui aurait montré, à elle comme à sa fille, des photos de chiens sur son télépgone. Elle précise par ailleurs que, parlant de lui, Maëlys l'aurait désigné comme son "tonton", son "copain". 

Me Rajon précise par ailleurs que  pour les parents, "chaque jour passé sans Maëlys ajoute hélas au pessimisme". Et d'ajouter : "Mais ils gardent toujours un certain espoir". 

Deux semaines après la disparition de leur fille, les parents de Maëlys sortent du silenceSource : JT 20h WE

Samedi 9 septembre : mauvaise météo, recherches suspendues

Les recherches sur le terrain pour tenter de retrouver Maëlys ont été suspendues ce samedi du fait des mauvaises conditions météorologiques. Elles devraient reprendre dimanche. 

Vendredi 8 septembre : le mystérieux enfant "blondinet"

Pour tenter d’expliquer la présence d’une trace ADN de Maëlys dans son Audi A3, Nordahl L. a expliqué lors de sa garde à vue que la fillette était bien montée dans sa voture avec un autre enfant qu'il a qualifié lui même de "blondinet". 

AInsi, selon ses déclarations aux militaires, le soir du mariage, "il était en train de fumer près de son véhicule. Les enfants étaient également à l’extérieur. Deux d'entre eux, qui avaient su qu’il avait des chiens, sont venus vers lui pour les voir. Il a ouvert la porte passager avant, ils sont montés sur la banquette arrière, ils ont regardé s’il y avait des chiens dans le box et sont ressortis". 

Pourtant, d'après les informations du Dauphiné ,  le trentenaire placé en détention provisoire depuis le 3 septembre, aurait menti. Jeudi 7 septembre, ils auraient entendu un enfant pouvant correspondre à la description, mais l'enfant aurait indiqué ne jamais être monté dans l'AUdi A3 pour voir si les chiens de Nordahl L. y 'étaient. A ce stade des investigations, aucune trace du "blondinet". 

Jeudi 7 septembre : le coffre nettoyé avec un produit puissant

Les recherches ont continué pour tenter de retrouver la fillette, notamment dans les à cheval sur les communes de Saint-Béron et Saint-Franc. 

Par ailleurs, une source proche du dossier confirmait à LCI une information du Dauphiné Libéré selon laquelle le coffre de l'Audi A3 de Nordahl L., soupçonné d'avoir enlevé Maëlys,  a été "nettoyé"  avec un produit servant habituellement à nettoyer les jantes du véhicule. Ce produit connu des spécialistes et des amateurs de voiture, serait particulièrement efficace pour faire disparaître les salissures . Il serait également très utile pour tromper l’odorat des chiens...

Mercredi 6 septembre : fouilles multiples dans les plans d'eau

Les recherches pour retrouver la petite Maëlys  ont repris mercredi en Savoie au lac d'Aiguebelette, situé près du domicile du suspect écroué, et dans les gorges de Chailles voisines.

Six plongeurs de la gendarmerie ont sondé pendant plusieurs heures dans la matinée le lac d'Aiguebelette, autour de la commune de Lépin-le-Lac, où le suspect, qui a été mis en examen et écroué dimanche, avait l'habitude notamment  de promener ses chiens.

Dans l'après-midi, les recherches se sont poursuivies dans les gorges de Chailles, un canyon parcouru par le Guiers, près de la commune de Saint-Béron, avec l'aide de membres du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) qui ont exploré ses pentes en rappel.

Cette mobilisation d'ampleur vient compléter l'important dispositif mis en place par la gendarmerie depuis dix jours, avec des battues sur la zone de disparition et des fouilles de plans d'eau.

Mardi 5 septembre : perquisition au domicile du suspect

Les gendarmes ont mené mardi une perquisition au domicile du suspect à Domessin. Une opération criminalistique de l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) qui se déroule en présence du mis en examen et des deux juges d'instruction chargés de l'affaire. La perquisition a débuté à 9h30 et s'est achevée en fin de journée vers 18h30.  Les résultats des prélèvements réalisés  sont attendus dans les prochains jours.

Ce même jour, les parents de Maëlys ont annoncé, par le biais de leur avocat, qu'ils souhaitaient se constituer partie civile. Voici le contenu du communiqué envoyé à la presse. 

"Dans le cadre de l’information judicaire actuellement en cours du chef d’enlèvement et séquestration ou détention arbitraire de mineur de quinze ans, les deux parents de Maëlys se constituent partie civile devant le Tribunal de Grande Instance de Grenoble. Par notre intermédiaire, la famille de Maëlys appelle au respect du secret de l’instruction dans cette affaire et entend protéger strictement l’intimité et la vie privée de son foyer. Compte tenu de l’importance cruciale des investigations en cours, qu’il convient de ne pas gêner, les parents de Maëlys ne feront aucun commentaire dans la presse, dans l’immédiat. Les parents de Maëlys souhaitent toutefois préciser, en réponse à des informations récemment diffusées, qu’aucun lien proche ou lointain n’a existé ou n’existe entre le père de Maëlys et l’actuel mis en examen écroué dans cette affaire.

Les parents de Maëlys remercient les personnes qui se sont portées volontaires afin de rechercher leur fillette disparue et tous ceux qui les soutiennent dans cette épreuve. Ils encouragent toute personne susceptible de détenir une information utile à se rapprocher sans tarder des services de l’enquête".

Lundi 4 septembre : une trace ADN sur le tableau de bord du véhicule du suspect

D'après nos informations, une trace ADN de Maëlys a été retrouvée au niveau des instruments de commande sur le tableau de bord de la voiture du suspect. Celui-ci a reconnu pour la toute première fois que Maëlys était entrée un moment dans sa voiture au cours de la soirée, avec un autre enfant. Selon ses dires, les enfants voulaient voir s'il avait emmené ses chiens dans son coffre. Mais il nie fermement avoir enlevé Maëlys. Des explications troublantes qui n'ont pas convaincu les deux juges d'instruction.

Pour expliquer son absence durant la soirée de mariage, l'homme assure être rentré chez lui, à Domessin, où il vit avec ses parents. Il avait, dit-il, des taches de vin sur le short et s'est changé. Il aurait jeté le short qui était abîmé. Ledit vêtement n'a pas été retrouvé par les enquêteurs. 

Affaire Maëlys : "C'est impossible que mon fils est fait une chose pareil", la mère du suspect écroué témoigneSource : Sujet JT LCI
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Dimanche 3 septembre : des plongeurs en renfort, coup de théâtre dans la soirée

Des plongeurs sont appelés en renfort ce dimanche pour sonder de nouveaux plans d'eau et tenter de trouver une piste dans cette enquête qui semble devoir s'installer dans la durée. "Les recherches continuent. Il n'y a plus de ratissages depuis jeudi mais on va faire venir des plongeurs pour explorer les plans d'eau, très nombreux dans la région. Du temps est nécessaire pour de telles recherches", explique le commandant de la brigade de gendarmerie de la Tour du Pin (Isère), Jean Pertue. "On avance; on recroise les informations; le travail des enquêteurs avance. Il faut rester positif à ce stade. Quand on travaille, on progresse", même si cela ne signifie pas nécessairement une percée décisive dans les recherches, poursuit-il.

Mais quelques heures plus tard, l'enquête s'acccélère brutalement : le parquet annonce la mise en examen d'un suspect, le premier gardé à vue de l'enquête, pour "chef d'arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire de mineur de 15 ans". "Confrontés aux témoignages, constations et résultats scientifiques, il a persisté dans ses dénégations et apporté ses explications. Celles-ci n’ont pas convaincu les juges d’instruction", peut-on lire dans son communiqué. L’homme de 34 ans est placé en détention provisoire.

Samedi 2 septembre : les deux gardés à vue relâchés

Ce samedi matin, on apprend que les deux hommes placés en garde à vue ont été relâchés vendredi soir. Le procureur a jugé qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves contre eux.

Une "battue citoyenne" est par ailleurs organisée toute la journée à Pont-de-Beauvoisin et dans ses environs pour tenter de retrouver la fillette. Ils sont près d’un millier, encadrés par les gendarmes, à fouiller les zones boisées, scruter les bords des plans d’eaux, et arpenter les chemins et autres recoins délaissés de la région. Ces personnes venues de toute la France ont répondu à l’appel  lancé cette semaine sur Facebook par des habitants de l’Isère et de Savoie. Des recherches une nouvelle fois infructueuses.

Samedi après-midi, le procureur adjoint de la République de Grenoble, Laurent Becuywe, tient une conférence de presse pour faire un point sur l'enquête. Il annonce l'ouverture d'une information judiciaire contre X pour enlèvement et séquestration sur mineure de moins de 15 ans et la saisie de deux juges d'instruction. "Plus de 200 personnes ont été déjà entendues et une quarantaine de perquisitions ont eu lieu. L'ouverture d'une information judiciaire va permettre d'augmenter les moyens pour retrouver Maëlys", affirme le procureur adjoint de la République de Grenoble.

Maëlys : "Aucune charge n'a été retenue" contre le deux suspects relâchés, annonce le procureur adjoint de la République de GrenobleSource : Sujet JT LCI
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Sur la libération des deux gardés à vue samedi matin, le procureur adjoint explique qu'en l'état, la police n'avait pas assez d'éléments pour les maintenir en garde à vue. "En l'état du dossier, prend-il soin de répéter (...), des charges suffisantes n'ont pas été réunies contre les personnes gardées à vue. Je dis, c'est en l'état". Les deux gardes à vue ayant été levées avant l'expiration du délai légal de 48 heures, les enquêteurs ont la possibilité de réentendre les deux hommes le cas échéant.

Vendredi 1er septembre: un deuxième homme en garde à vue

Dans un communiqué transmis vendredi à la mi-journée, la procureure de la République de Bourgoin Jallieu, Dietlind Baudoin,  indique que "la garde à vue de la personne interpellée jeudi à 10h20 a été prololongée par décision prise jeudi soir". "Une autre personne, un homme également âgé de 34 ans, a été placée en garde à vue ce matin  (vendredi ndlr)à 10h45 afin de confronter les déclarations de ces deux individus", poursuit la magistrate. 

Dietlind Baudoin termine son écrit en indiquant que "les investigations et recherches sur le terrain pour trouver Maëlys se poursuivent et aucune piste ne peut encore être privilégiée ou écartée". 

Ce vendredi également, Me Bernard Méraud, avocat du trentenaire placé en garde à vue le jeudi 1er septembre, fait quelques déclarations à la presse. "Mon client nie tout à fait avoir participé en quoi que ce soit à cet enlèvement", assure à l'AFP Me Bernard Méraud. Cette connaissance du marié reconnaît toutefois "avoir eu des contacts plus particuliers que d'autres personnes, au cours de cette soirée, avec l'enfant", ajoute-t-il sans plus de précisions.

Cet homme, qui "habite chez ses parents", "vit de petits boulots et d'intérim" et est "actuellement en arrêt maladie", a "fourni un certain nombre d'explications qui paraissent a priori plausibles", dit encore l'avocat. 

Ainsi, selon Me Méraud, son client a admis avoir nettoyé son véhicule au lendemain du mariage, mais pour une bonne raison: "effectivement, mon client reconnaît, affirme, ne cache pas, qu'il a procédé au lavage de son véhicule dimanche après-midi pour la simple et bonne raison que ce véhicule devait être vendu dans la semaine, que c'était prévu, que l'acquéreur a été identifié et a confirmé que cette vente devait avoir lieu". Il aurait aussi, selon lui, expliqué aux enquêteurs pourquoi il avait utilisé l'un de ses deux téléphones pendant la soirée.

Jeudi 31 août, 10h20 : un homme âgé de 34 ans en garde à vue

A 10h20, un homme de 34 ans est placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la disparition de Maëlys, alors recherchée depuis cinq jours. "Le travail d'investigations judiciaires effectué par les enquêteurs de la gendarmerie depuis le dimanche 27 août a permis d'aboutir au placement en garde à vue d'une personne présente au mariage au moment de la disparition de la jeune Maëlys", indique la procureure Dietlind Baudoin. 

"Le garde à vue a débuté ce jour à 10h20. Cette mesure n'a été possible qu'à la suite d'un lourd travail de recoupement des informations découlant des auditions des personnes présentes à la soirée", poursuit la magistrate. "A ce jour il convient toutefois de rester prudent et notamment de ne tirer aucune conséquence hâtive de cette garde à vue qui a pour objet essentiel de clarifier l'emploi du temps de cette personne âgée de 34 ans qui s'est absentée de la soirée sur des créneaux horaires pouvant correcspondre à la disparition de Maëlys", conclut le communiqué. 

Mercredi 30 août : nouvelles recherches et toujours rien

Les recherches pour retrouver la fillette reprennent vers 7h45 ce mercredi. "Nous allons reconnaître la moindre parcelle d'herbe, le moindre recoin de manière très fine, approfondie. Notre idée, c'est de passer toute la zone au peigne fin jusqu'à ce que le soleil se couche", expliquent alors les gendarmes. 

Quatre jours après la disparition de Maëlys, le dispositif a été renforcé avec le soutien d'un escadron de gendarmerie mobile, soit une soixantaine de militaires supplémentaires. Environ 150 personnes sont déployées aux alentours du lieu de disparition de la fillette, un "ensemble de zones accidentées" et "fortement boisées". 

A la fin de la journée, les militaires n'ont toujours pas retrouvé Maëlys. 

Mardi 29 août, 14h30 : conférence de presse de la procureure

Plus de 48 heures après la disparition de Maëlys, mardi, la procureure de la République de Bourgoin-Jallieu, Dietlind Baudoin, assure que "toutes les pistes" continuaient d'être explorées pour retrouver la petite fille de 9 ans, sans écarter "la piste criminelle à ce stade".

La procureure de la République rappelle qu'une centaine de gendarmes, dont des plongeurs, des spéléologues et des maîtres-chiens, ainsi qu'un hélicoptère ont été déployés aux alentours du lieu de la disparition de la fillette.  Les chiens pisteurs ont été utilisés à plusieurs reprises : "à chaque fois, le chien ne va pas au-delà de l'enceinte de la salle polyvalente", indique la magistrate.

"Trois chiens ont 'marqué' au même endroit (sur le parking). L'une des hypothèses c'est peut-être éventuellement le départ en véhicule de la petite Maëlys, d'une manière ou d'une autre", ajoute le colonel Yves Marzian, commandant du groupement de gendarmerie de l'Isère, présent lors de cette conférence. 

Les convives encore présents l'ont cherchée pendant une heure "avant d'alerter les gendarmes, à 03H57", précise la procureure, confirmant l'information de LCI lundi soir. 

Isère : les recherches continuent après la disparition d'une fillette de 9 ans lors d'un mariageSource : JT 13h Semaine

Jusqu'à présent, 140 personnes sur les 180 qui participaient au mariage, mais aussi à deux autres fêtes dans la même commune, soit 250 au total, ont été entendues par les enquêteurs et les auditions continuent, précise le lieutenant-colonel Didier Plunian, commandant de la section de recherche de l'Isère. Une soirée se déroulait en effet dans une salle paroissiale à 350 mètres du lieu de la réception du mariage, tandis qu'une autre avait lieu dans un bar, à 500 mètres de la salle des fêtes, détaille la magistrate.

Les parents de Maëlys, née en novembre 2008, et leurs deux filles sont installés depuis deux ans et demi dans le village de Mignovillard (Jura), près de la frontière suisse. La famille vivait auparavant en Isère, aux Abrets-en-Dauphiné, une commune proche de Pont-de-Beauvoisin. 

Mardi, de nouvelles recherches sont menées. Des plongeurs explorent notamment l'étang de Reculfort à Pont-de-Beauvoisin. En vain... Une nouvelle vague de ratissages est prévue le lendemain. 

Lundi 28 août : des affichettes collées dans l'Isère

Depuis lundi, des affichettes avec deux photos et le signalement de Maëlys ont été apposées dans plusieurs lieux, notamment dans les commerces de Pont-de-Beauvoisin. 

Lundi 28 août: le parquet ouvre une enquête pour enlèvement

Le lundi matin, le parquet de Bourgoin-Jallieu ouvre une enquête pour enlèvement. "Les investigations se déroulent dorénavant sous la qualification d'enlèvement avec une co-saisine de la section de recherches de Grenoble, la compagnie et la brigade de recherches de la Tour-du-Pin et la brigade territoriale de Pont-de-Beauvoisin", indique la procureure de la République à Bourgoin-Jallieu (Isère), Dietlind Baudoin, dans un communiqué. 

Durant la journée, les enquêteurs procèdent à de nombreuses auditions. La mairie de Pont-de-Beauvoisin met à disposition des bureaux pour que les gendarmes puissent entendre les personnes qui se trouvaient à la fête samedi soir. "Des actes d’investigations ont également été menés à différents endroits et auprès de différentes personnes", nous précise une source proche du dossier. 

Dimanche 27 août, 21 h : un appel à témoins est lancé

A 21 heures, les gendarmes de l’Isère lancent un appel à témoins pour "disparition inquiétante de personne mineure". 

"Maëlys mesure 1m30, pèse 28 kg, a la peau mate, les yeux marrons et les cheveux châtains. Elle était vêtue au mariage d'"une robe sans manches" et "de nu-pieds" de couleur blanche. Toute personne disposant d’informations est alors priée de contacter la gendarmerie au 04 76 37 00 17", peut-on lire dans cet appel. "Les gendarmes ont reçu quelques appels, mais cela n’a rien donné", fait savoir une source proche de l’affaire. 

Dimanche 27 août, 4h : début des recherches par les secours

Dimanche, d'importants moyens de gendarmerie, renforcés par des sapeurs-pompiers et des pompiers volontaires, sont engagés pour rechercher l'enfant. Toute la journée du 27 août, des battues sont organisées autour de la salle des fêtes, située dans un "environnement fortement boisé avec une végétation très dense, y compris à hauteur d'homme", selon un communiqué du parquet de Bourgoin-Jallieu. Un hélicoptère de la gendarmerie est mobilisé et la brigade nautique d'Aix-les-Bains (Savoie) intervient pour sonder la rivière Guiers, à proximité. En vain. 

Dimanche 27 août 2017, 3h, Maëlys est vue pour la dernière fois

Samedi 26 août, la petite Maëlys (9 ans) participe avec ses parents et d’autres membres de sa famille à une soirée organisée dans une salle polyvalente de Pont-de-Beauvoisin dans l’Isère à l'occasion d'un mariage. "Environ 150 à 200 personnes étaient présentes à cette fête", selon une source proche du dossier à LCI. 

 La fillette est aperçue pour la dernière fois vers 3 heures du matin sur place. "Elles jouaient alors avec des amis", poursuit la source. Puis, vers 3h15, les proches réalisent que Maëlys n’est plus là. "Les convives l’ont d'abord cherchée, puis ont finalement alerté les gendarmes à 3h57", ajoute la source. 


La rédaction de TF1info

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