TERRORISME - Les deux interpellations ont eu lieu mercredi, à Lille et Haubourdin, dans le Nord. Deux jeunes femmes d'une vingtaine d'années, qui se disaient prêtes "à passer à l'action" après l'attentat de Manchester ont été arrêtées chez elles puis transférées au siège de la DGSI.
Après l’attentat kamikaze de Manchester, elles se disaient prêtes "à passer à l’action". Selon les informations de France 3, deux femmes d’une vingtaine d’années ont été interpellées aux aurores mercredi à Lille et Haubourdin, dans le Nord. Elles ont été placées en garde à vue à l’Hôtel de Police de Lille-Sud, avant d’être transférées au siège de la DGSI, à Levallois-Perret.
C’est aux environs de 6h que les habitants de la rue d’Artois, à Lille, ont été réveillés avec fracas. La DGSI, appuyée du RAID, a fait exploser la porte d’une maison située dans cette rue. "J’ai entendu une détonation vers 6 h, ce qui m’a tiré du sommeil, explique un riverain à la Voix du Nord. Je ne savais pas trop ce que c’était. J’ai regardé dehors, et j’ai vu de nombreux policiers cagoulés". La deuxième interpellation a eu lieu à Haubourdin, situé à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Lille. En tout, l’opération a duré deux heures.
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Selon France 3, les deux jeunes femmes se seraient réjouies sur les réseaux sociaux de la mort d’enfants lors de l’attentat de Manchester lundi dernier, qui a coûté la vie à 22 personnes. Se disant prêtes "à passer à l’action", elles étaient ciblées depuis environ une semaine par les forces de sécurité. Des contacts fréquents avec la Syrie auraient par ailleurs été interceptés par les enquêteurs. L’enquête a été confiée au parquet antiterroriste de Paris.