Menaces d’attentats dans les gares parisiennes : une jeune fille de 18 ans interpellée

Publié le 5 octobre 2016 à 20h40
Menaces d’attentats dans les gares parisiennes : une jeune fille de 18 ans interpellée
Source : AFP/Illustration

FAIT DIVERS – Une jeune femme a été interpellée mardi matin à Sotteville-Lès-Rouen (Seine-Maritime) puis hospitalisée d’office. Elle est soupçonnée d’avoir envoyé lundi plusieurs SMS pour alerter de menaces d’attentats dans les gares parisiennes, et plus particulièrement à la gare du Nord.

Les menaces ont été prises lundi très au sérieux. Lundi soir, peu avant 20 heures, la préfecture de police de Paris et ses effectifs ont été alertés de risques d’attentat "sérieux" concernant la gare du Nord. "Il a été question pendant un  moment d’évacuer la gare. Finalement, cela n’a pas été fait. Des policiers ont été mobilisés sur place pour lever le doute. Il n’y avait rien, heureusement" avait indiqué dans la soirée une source policière à LCI. 

Au lendemain de ces alertes, une jeune fille a été interpellée à plus de 130 km de là, à Sotteville-Lès-Rouen (Seine-Maritime), a fait savoir le site de Normandie-Actu. Agée de 18 ans, elle est soupçonnée d’avoir lundi, entre 18h et 19h, envoyé au moins trois SMS au 31177, numéro d’appel d’urgence de la SNCF

"Dans ces messages, elle alertait sur des attentats qui allaient survenir dans les gares, plus précisément à la gare du Nord, détaille une source proche du dossier ce mercredi à notre rédaction. Les enquêteurs sont remontés jusqu’à elle grâce au portable utilisé. Mardi matin à l’aube, les policiers de la Direction départementale de la Sécurité publique (DDSP) de Rouen se sont rendus au domicile du propriétaire du mobile, qui n’était autre que le père de la jeune femme. Ce dernier a alors précisé avoir cédé son mobile à sa fille. Elle a ensuite été interpellée dans la foulée chez sa mère, vers 7 heures du matin". 


"Pas toutes ses facultés mentales"

Placée en garde à vue pendant plusieurs heures, la jeune femme aurait alors déclaré "avoir voulu faire un canular".  En fin de journée, elle a finalement été hospitalisée d’office au Centre Hospitalier du Rouvray, spécialisé en psychiatrie. 

"Une expertise judiciaire a été ordonnée. Elle a conclu à une abolition du discernement, a fait savoir une source judiciaire à LCI.  Il y a dans ce cas une irresponsabilité pénale. Il  n’y aura pas de poursuite".  


Aurélie SARROT

Tout
TF1 Info