Pierre-Ambroise Bosse revient sur son agression et raconte qu’il a failli "perdre un œil"

par Hamza HIZZIR
Publié le 7 septembre 2017 à 11h47
Pierre-Ambroise Bosse revient sur son agression et raconte qu’il a failli "perdre un œil"

CONVALESCENCE - Récent champion du monde du 800 mètres, le Français Pierre-Ambroise Bosse a été roué de coups par plusieurs individus il y a une dizaine de jours. L’athlète vit, depuis, un calvaire.

"Moi qui ai toujours aimé les gens, j'en aime trois de moins aujourd'hui", avait ironisé Pierre-Ambroise Bosse en annonçant, dimanche 30 août, sur sa page Facebook, la fin de sa saison, en raison d’une violente agression par trois individus sur le parking du casino de Gujan-Mestras (Gironde). Onze jours plus tard, le champion du monde français du 800 mètres, sacrés aux Mondiaux de Londres cet été, s’est fait plus sérieux, tandis qu’il était invité à revenir sur cet incident ce jeudi matin sur les ondes de RTL. 

Pierre-Ambroise Bosse, le nouveau patron du 800 mètresSource : Sujet JT LCI
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"Bien sûr que je garde le moral. J’ai ma famille qui a veillé sur moi. Mes amis sont là. Je vais beaucoup mieux, j’aimerais que les gens le sachent. J’ai été vraiment très touché de nombreux témoignages", a-t-il tenu à affirmer. Mais auparavant, il a décrit dans le détail sa convalescence, indiquant l’ampleur du traumatisme. 

Je n’ai pas le droit de me moucher, d’éternuer ou de tomber malade.
Pierre-Ambroise Bosse

"J’ai eu beaucoup de chance dans mon malheur, même si c’est une agression très violente. J’ai failli perdre mon œil dans cette histoire. Finalement, il n’y a rien de grave. J’ai eu un rendez-vous chez l’ophtalmo, il m’a dit que j’avais un petit astigmatisme passager dû aux points de suture", a-t-il expliqué. 

Mais son état de santé a tout de même de quoi le préoccuper, comme il l'a confié à la radio : "Je n’ai pas le droit de me moucher, d’éternuer ou de tomber malade. Je n’ai pas le droit de faire de sport. En fait, il ne faut pas que mon pouls monte pendant six semaines. Voilà où j’en suis. Je suis vraiment convalescent. Au bout de dix minutes, dès que je fais un effort, je fatigue vite. C’est assez anormal pour un coureur de 800m." Il n’en appréciera que mieux son futur retour à l’entraînement.


Hamza HIZZIR

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