Prise d'otages à Saint-Etienne-du-Rouvray : les politiques entre émotion et récupération

Publié le 26 juillet 2016 à 13h27
Prise d'otages à Saint-Etienne-du-Rouvray : les politiques entre émotion et récupération

REACTIONS - Il n'aura pas fallu attendre pour que la classe politique réagisse, très massivement, à la prise d'otages dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray. Des réactions qui vont de l'émotion face à ce nouvel acte de barbarie aux déclarations très offensives.

Ce mardi 26 juillet, dans la matinée, plusieurs individus ont pris en otage un curé et des fidèles dans une église de Saint-Etienne du Rouvray. Les deux suspects ont été abattus et le prêtre figure lui aussi parmi les victimes. Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête.

Hommes et femmes politiques ont très vite commencé à réagir sur Twitter. D'abord avec des messages compatissants. Elus, politiques de premiers rangs, ils expriment leur "douleur" et leur "peine". Il est alors question d'"horreur", de "pensées pour les victimes". 

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L'union nationale définitivement balayée

Il y en a d'autres qui mettent l'accent sur la notion de guerre. Qu'elle soit "civile" ou "des religions", ils sont plusieurs à demander à ce que cette guerre n'arrive pas. Et pour cela, il faudrait "changer de stratégie". C'est ici la politique du gouvernement qui est directement visée. Comme après l'attentat de Nice, l'union nationale est torpillée.

A droite et à l'extrême droite, certains n'hésitent pas à aller plus loin.  Là, tous les éléments de la "guerre des religions", mentionnée plus haut, sont présents. "France aux racines chrétiennes", "notre civilisation", "barbares"...

Enfin, Christine Boutin a vu dans la mort du prêtre Jacques Hamel celle du "premier martyr du XXIème siècle". Il lui a tout de suite été reproché, sur Twitter, de faire le distinguo entre un prêtre tué et les centaines de morts que le terrorisme a fait en France depuis 18 mois.


La rédaction de TF1info

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