Saint-Ouen : quand la simple "pause-pipi" de deux militaires dans une crèche vire à une suspicion de prise d'otages

par William MOLINIE
Publié le 20 octobre 2016 à 11h10, mis à jour le 20 octobre 2016 à 11h30
Saint-Ouen : quand la simple "pause-pipi" de deux militaires dans une crèche vire à une suspicion de prise d'otages
Source : AFP

FAUSSE ALERTE - Deux militaires Vigipirate ont demandé ce jeudi matin à pouvoir utiliser les toilettes d'une crèche de la ville. Confusion et quiproquo qui ont entraîné le déclenchement d'une opération de police, avant que l'alerte ne soit levée.

Une fausse alerte qui a mis les policiers sur les dents. Ce jeudi matin, les policiers de Seine-Saint-Denis ont déployé une opération de sécurisation et de vérification après le signalement suspect de deux individus habillés en militaire qui se seraient introduits dans une crèche de la ville, laissant à penser une possible prise d'otages.

Immédiatement, par mesure de précaution, les enfants et les personnels sont mis à l'abri et la crèche évacuée. La BAC départementale se rend sur les lieux. Et procède aux vérifications. Avant de lever finalement l'alerte. Car il s'agissait simplement, selon plusieurs sources proches du dossier, de deux militaires de la force Sentinelle en mission Vigipirate qui auraient eu besoin d'aller aux toilettes.

"Mesure de précaution"

Une source militaire précise auprès de LCI : "Ils ont demandé à la directrice s'ils pouvaient utiliser les toilettes. Ce qui leur a été accordé." Après avoir fait leurs besoins, les deux militaires rejoignent alors leurs patrouille, sans prévenir la directrice qu'ils sont partis. Sauf qu'entre-temps, une autre personne s'est enfermée dans les toilettes, créant alors la confusion dans le personnel. D'où les vérifications et l'évacuation "par mesure de précaution".

De son côté, sollicité par LCI, le service communication de la mairie de Saint-Ouen "n'était pas au courant de l'évacuation d'une crèche" sur la commune. A 10h30, les enfants et les personnels de la crèche avaient tous réintégré le bâtiment.


William MOLINIE

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