Talence (Gironde) : la salle de meeting qui devait accueillir ce soir Emmanuel Macron vandalisée

par Maud VALLEREAU
Publié le 9 mars 2017 à 13h00, mis à jour le 9 mars 2017 à 13h09
Talence (Gironde) : la salle de meeting qui devait accueillir ce soir Emmanuel Macron vandalisée

FAIT DIVERS - La salle de la Médoquine de Talence (Gironde), qui doit accueillir ce jeudi soir le meeting du candidat d'En Marche!, a été vandalisée. Tracts anti-Macron, tags et vitres brisées... Si les dégâts sont importants, la réunion publique devrait néanmoins être maintenue.

La salle de la Médoquine, qui doit accueillir ce jeudi 9 mars au soir à Talence le meeting d'Emmanuel Macron, a été vandalisée, a-t-on appris de plusieurs sources, confirmant les informations du journal Sud Ouest. Les faits se sont déroulés vers 3 heures du matin. Une gardienne a donné l'alerte après le déclenchement de l'alarme. Les dégâts matériels sont importants. "De nombreuses vitres de la façade ont été brisées, les murs ont été tagués", détaille la directrice de l'Espace Médoquine, Pascale Aujay, jointe par LCI.  L'espace intérieur de la salle n'a lui pas été touché. 

"Macron, fallait pas l'inviter"

La cible des vandales laisse peu de doute : "Macron, fallait pas l'inviter", "#Révolution en marche" ou encore "Soyons ingouvernables" ont été inscrits sur les murs à la peinture bleue. Des tracts anti-Macron ont également été déposés dans les boîtes aux lettres environnantes du quartier. Dans ce document intitulé "Emmanuel Macron, piège à c..s" que nous avons pu nous procurer, les auteurs se revendiquent de "l'Action française" et fustigent le programme "ultralibéral" de la "coqueluche des médias". Un faux billet de 500 euros à l’effigie du candidat d'En Marche ! accompagne la missive. 

Les services de la ville ont depuis repeint les murs et la façade a été sécurisée avec de grands panneaux en bois, nous indique le cabinet du maire de Talence Alain Cazabonne. Le meeting, prévu à 19 heures, dans cette salle qui peut accueillir plus de 3000 personnes, devrait donc pouvoir se tenir. La commission de sécurité doit néanmoins examiner les locaux avant de donner l'autorisation. 

Une enquête a par ailleurs été ouverte contre X pour dégradations volontaires. Elle a été confiée au service de la sûreté judiciaire de Bordeaux. 


Maud VALLEREAU

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