Un homme jugé pour avoir incité un correspondant à commettre un attentat via Telegram

Aurélie Sarrot avec AFP
Publié le 30 septembre 2016 à 7h00, mis à jour le 30 septembre 2016 à 11h40
Un homme jugé pour avoir incité un correspondant à commettre un attentat via Telegram
Source : AFP

PROCÈS – Un homme âgé de 29 ans comparaît ce vendredi par le tribunal de Paris pour "provocation directe à un acte de terrorisme" via le réseau Telegram et pour "consultation" de sites djihadistes.

Il avait été interpellé le mardi 23 août à Montpellier (Hérault) puis transféré à Paris. Le 24 août, cet homme de 29 ans devait être jugé en comparution immédiate. Puis,  finalement, le dossier avait été renvoyé. C’est donc ce vendredi, un mois plus tard, qu’il devra répondre des délits qui lui sont reprochés. 

Le prévenu, en détention provisoire depuis,  est soupçonné d’avoir consulté des sites faisant l’apologie ou incitant au terrorisme. Il lui est également reproché d'avoir incité un correspondant à commettre un attentat via Telegram,  cette messagerie qui permet de sécuriser et de crypter les communications

Selon les investigations conduites par la Sous-direction antiterroriste (Sdat), l'individu qui comparaît ce vendredi aurait incité l'un de ses contacts à partir faire le djihad en Syrie et aurait donc tenté de pousser un autre correspondant, avec lequel il échangeait sur Telegram et qui avait également été arrêté en août dernier du côté de Villeurbanne sans être poursuivi, à commettre une attaque. Des faits qui remontent à la fin du mois de février, ont indiqué la source judiciaire proche du dossier. 

"Les qualifications retenues sont celles de ‘provocation directe à un acte de terrorisme commise au moyen d’un service d’un service de communication au public en ligne’ et ‘consultation habituelle d’un service de communication au public en ligne mettant à disposition des messages, images ou représentations provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l’apologie’ précise une source judiciaire à LCI. Il n’y aura a priori pas de renvoi. C’est une comparution immédiate. Au niveau des délais, il doit être jugé. A moins qu’il y ait un événement exceptionnel". 


Aurélie Sarrot avec AFP

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