FAIT DIVERS - Le corps d'un jeune homme disparu depuis janvier a été retrouvé sur une plage de Vendée. Selon les informations du parquet, il aurait tué dans un règlement de comptes lié à un trafic de stupéfiants.
Le corps d'un homme de 22 ans, disparu depuis janvier, a été récemment déterré d'une plage de La Barre-de-Monts (Vendée), a-t-on appris mardi auprès du parquet de La Roche-sur-Yon. La victime a été tuée par balle dans ce qui ressemble à un règlement de comptes lié à un trafic de stupéfiants.
Sur les indications du meurtrier présumé
La victime a été découverte dans la nuit du 6 au 7 juin sur les indications de son meurtrier présumé, passé aux aveux en garde à vue et mis en examen, a indiqué à l'AFP le vice-procureur de La Roche-sur-Yon, Yannick Le Goater, confirmant une information du quotidien Ouest-France. Jeudi 8 juin, il a été écroué pour homicide volontaire.
L'identité de la victime a pu être confirmée après une expertise génétique et l'autopsie a révélé qu'il avait été tué d'une balle. Sa disparition inquiétante avait été signalée par son frère, fin janvier. Le véhicule du disparu, qui résidait à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, avait été retrouvé quelques jours plus tard, verrouillé et abandonné sur un parking à La Barre-de-Monts, à une trentaine de kilomètres de son domicile.
Une disparation "trop soudaine"
Le parquet des Sables d'Olonne s'était dessaisi le 3 mars au profit du parquet de La Roche-sur-Yon, qui avait immédiatement ouvert une information judiciaire du chef de meurtre, "beaucoup d'indices laissant penser qu'il y avait une cause criminelle" dans cette disparition "trop soudaine", a retracé le vice-procureur.
L'enquête, confiée à la section de recherches d'Angers, s'était accélérée avec le placement en garde à vue de cinq personnes le 6 juin, dont quatre ont été depuis mises hors de cause. Le principal suspect, âgé de 29 ans et déjà condamné pour trafic de stupéfiants, est passé aux aveux le jour même de son interpellation. Il a ensuite guidé les gendarmes vers le lieu où il avait enterré le corps, sur une plage située à proximité du lieu de découverte du véhicule.
La victime et son meurtrier présumé "se fréquentaient régulièrement dans le cadre d'échanges de stupéfiants", un trafic qui "pourrait être" le mobile du meurtre, a avancé le vice-procureur Le Goater.