Chelsea-PSG (1-2) : Adrien Rabiot est un gars sûr

Publié le 9 mars 2016 à 22h59
Chelsea-PSG (1-2) : Adrien Rabiot est un gars sûr

LIGUE DES CHAMPIONS - Titularisé à la surprise (quasi) générale à la place de Marco Verratti au milieu de terrain, Adrien Rabiot a répondu présent à l'appel de Laurent Blanc, mercredi soir, en 8e de finale retour contre Chelsea (1-2). Le voilà qui peut désormais aspirer à un autre statut dans l'effectif de ce PSG.

Dans l'absolu, il y avait de quoi être confiant. Mais il y avait ce satané but encaissé à domicile au match aller. Et puis il y a eu ce forfait de l'indispensable Marco Verratti. On s'était bien gardé d'annoncer la titularisation de Javier Pastore en lieu et place de l'Italien, sachant que Laurent Blanc avait scrupuleusement mélangé titulaires et remplaçants potentiels durant l'opposition de veille de match. Sachant, aussi, que l'Argentin n'apporte pas assez de garanties physiques cette saison. On a donc été à moitié surpris en apprenant que c'était Adrien Rabiot qui allait débuter le choc majuscule à Stamford Bridge contre Chelsea, en 8e de finale retour de la Ligue des champions. Demeurait une question : le jeune homme, du haut de ses 20 ans, allait-il se montrer au niveau ?

Une entame compliquée

On a d'abord été tenté de répondre non, au regard de son début de match. Une perte de balle brûlante aboutissant à une grosse occasion de Diego Costa dès la 3e minute ; un recours systématique à la passe en retrait ; et un petit temps de retard rédhibitoire dans les duels. Mais le garçon a vite tempéré ces inquiétudes, servant Zlatan Ibrahimovic (buteur sur le coup, mais signalé hors-jeu) d'une subtile louche à la retombée d'un corner à la 6e, puis ouvrant carrément le score, à l'affût au second poteau, à la réception d'un centre parfait du Suédois à la 16e. Ses coéquipiers l'ont longtemps étreint et une image nous a alors frappés : son visage glacial, presque inexpressif. Comme si tout cela était normal, voire affreusement banal.

Ibrahimovic passeur, Rabiot buteur contre Chelsea !Sur un caviar de Zlatan Ibrahimovic, Adrien Rabiot a ouvert le score contre Chelsea. > Paris est lancé ! http://po.st/naiAUH #CHEPSG

Posté par beIN SPORTS France sur  mercredi 9 mars 2016

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C'est l'histoire d'Adrien Rabiot : celle d'un garçon qui assume crânement, depuis le tout début de sa jeune carrière, son immense talent, sans se soucier un instant de l'image qu'il renvoie. Nous est alors revenu en tête, en le voyant écoper nombre de ballons qui se déversaient dramatiquement dans la surface parisienne, sa prestation de haute volée à Madrid en novembre. Aujourd'hui, le garçon respire si calmement à ces hautes altitudes qu'il se permet de limiter les dégâts causés par un Thiago Motta en perdition. Le tout en donnant l'impulsion vers l'attaque, quand Blaise Matuidi a, lui, disparu de la circulation du ballon.

Il est encore jeune mais...

On a noté, pêle-mêle : un énorme tacle sur Kenedy pour annihiler un contre hyper dangereux dans le (gros) temps fort des Blues en première période ; un centre superlatif, du gauche, sur la poitrine de Zlatan Ibrahimovic en pleine surface au début de la seconde, puis une merveille de passe en profondeur pour le même Suédois dans la foulée. De vraies balles de but. Au milieu de tout cela, quelques ballons perdus ou mal assurés, et un carton jaune pour une faute grossière sur Diego Costa à la 34e, alors auteur d'un contrôle orienté de la poitrine qui aurait cloué sur place n'importe qui. Des erreurs de jeunesse qui, quelque part, sont un peu rassurantes : on se dira, en y repensant, qu'il a un jour été jeune. Ce qui, sur le terrain, ne saute pas aux yeux.

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La rédaction de TF1info

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