Nice et Monaco régalent, Paris déçoit, Guingamp surprend, l'OM progresse : on fait le bilan de la L1 à mi-saison

par Adrien CHANTEGRELET
Publié le 22 décembre 2016 à 18h04, mis à jour le 22 décembre 2016 à 18h17
Nice et Monaco régalent, Paris déçoit, Guingamp surprend, l'OM progresse : on fait le bilan de la L1 à mi-saison

BILAN – La première partie de saison du Championnat de France marquée par la domination de l’OGC Nice a touché à sa fin mercredi soir. L’occasion de dresser le bilan d’une phase aller qui a vu le Paris Saint-Germain tâtonner pour les premiers mois d’Emery et l’AS Monaco afficher sa force de frappe offensive. Etat des lieux.

L’OGC Nice et l’AS Monaco ont régalé :

La Côte d’Azur… a la cote en Ligue 1. L’OGC Nice et l’AS Monaco ont sans nul doute affiché, lors des 19 premiers matches de la saison, le jeu le plus flamboyant du Championnat de France. Portés vers l’attaque, désireux de faire le spectacle, les deux clubs ont régalé les observateurs. La formation entraînée par l'excellent Lucien Favre, dont le goût pour la tactique n’est désormais plus à démontrer, s’est notamment démarquée à la faveur d’un recrutement malin (Belhanda, Balotelli, Dante, Cyprien) qui lui a permis de terminer la phase aller dans le costume de leader et avec une seule défaite au compteur.

Concernant son rival monégasque, c’est sa faculté à étriller ses adversaires qui a impressionné. La meilleure attaque d’Europe (56 buts inscrits, soit 2,9 de moyenne par match) s’appuie sur un effectif de qualité où les remplaçants (Carrillo, Mbappé, Boschilia) parviennent à avoir le même rendement que les habituels titulaires (Falcao, Bernardo Silva, Lemar). Preuve en est cette statistique incroyable : depuis le début de saison, 14 joueurs monégasques ont trouvé le chemin du but. Une véritable armada.

Paris, ce n’est pas encore ça :

Il fallait s’y attendre. Au sortir d’une saison incroyable où il n’a laissé que des miettes à ses adversaires (2 défaites seulement), le Paris Saint-Germain a connu une phase aller pour le moins chaotique, la faute à un mercato raté lors duquel il n’a pas remplacé Zlatan Ibrahimovic (Krychowiak, Jesé et Ben Arfa ont déçu) et à un entraîneur (Unai Emery) qui n’a pas encore réussi à imprimer sa patte sur le jeu de son équipe. Les défaites concédées contre Montpellier (3-0) et Guingamp (2-1) ont même fait ressurgir le spectre d’une crise. Seule éclaircie dans la grisaille parisienne ? L’incroyable rendement d’Edinson Cavani, auteur de 18 buts en 17 apparitions. L’avant-centre uruguayen, qui a longtemps réclamé l’axe de l’attaque, a compensé avec brio le départ d’Ibrahimovic. Reste désormais à lui trouver une doublure capable de le soulager et de le suppléer.

L’OL et l’OM, deux Olympiques en progression constante :

Leur début de saison n’a pas été des plus reposants.  Et pourtant, au terme de la phase aller, l’Olympique Lyonnais (4e) et l’Olympique de Marseille (6e) ne sont séparés que de quatre points et sont toujours en position de décrocher une place dans le top 5 à l’issue du Championnat. Les partenaires d’Alexandre Lacazette ont notamment signé un mois de décembre parfait marqué par leur large succès face à l’AS Monaco (3-1). Le retour au premier plan de Mathieu Valbuena n’est pas étranger au regain de forme des Rhodaniens. Du côté de Marseille, l’arrivée de Rudi Garcia en remplacement de Franck Passi semble enfin faire effet. Après avoir logiquement cherché ses repères pour ses grands débuts sur le banc olympien, l’entraîneur de l’OM a su apporter les quelques retouches nécessaires à son équipe (intégrations de Vainqueur et Lopez dans le onze) et lui redonner un nouvel élan, au point d’enchaîner quatre succès consécutifs en Ligue 1 pour parachever la première partie du Championnat.

L'En Avant Guingamp, l’autre surprise :

Certains craignaient que le départ de Jocelyn Gourvennec chez les Girondins de Bordeaux soit difficile à digérer. Finalement, Antoine Kombouaré a réussi à balayer ces doutes d’un revers de la main. Et de quelle manière. Le bilan du club breton face aux quatre équipes qui le devancent est tout bonnement remarquable (victoires contre le PSG et l’OL, nul contre Monaco, défaite face à l’OGC Nice) et lui permet de figurer à la cinquième place du classement, à seulement cinq points de l’Olympique Lyonnais. Portée par un excellent Jimmy Briand (6 buts, 4 passes décisives), la formation bretonne va désormais tenter de garder le même rythme de croisière pour, pourquoi pas, bousculer la hiérarchie établie.

Téléfoot, l’After - Et si... Nice était champion de France ?Source : Téléfoot, l'After

Adrien CHANTEGRELET

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