OM : malgré les critiques, Michel n'est pas inquiet pour son avenir

par Adrien CHANTEGRELET
Publié le 8 mars 2016 à 17h02
OM : malgré les critiques, Michel n'est pas inquiet pour son avenir

LIGUE 1 – Au sortir d'un nouveau match nul concédé face à Toulouse dimanche (1-1), l'Olympique de Marseille retrouve le chemin de la compétition dès mercredi face au Gazélec Ajaccio en match retard de la 28e journée de L1. Critiqué de toutes parts depuis plusieurs semaines, Michel s'est montré plutôt optimiste sur son cas personnel même s'il a reconnu que "le pire est à venir".

Ce n'est pas vraiment la joie à Marseille. Englué dans les profondeurs du classement, l'OM, 13e de L1, va tenter, comme à l'accoutumée, de renouer avec la victoire loin de ses bases et de son maudit stade Vélodrome au sein duquel il n'a plus gagné depuis le mois de septembre. Avant la rencontre face au Gazélec Ajaccio mercredi soir (18h30) en match en retard de la 28e journée de L1, une rencontre à laquelle Lassana Diarra ne devrait pas participer, un homme concentre toutes les critiques : l'entraîneur Michel.

Après des débuts fracassants matérialisés par des larges victoires contre Troyes (6-0) et Bastia (4-1), le successeur de Marcelo Bielsa sur le banc marseillais a perdu tout son crédit auprès des habitués du Stade Vélodrome et des médias. Aujourd'hui, il est impossible de décrire le style de jeu d'une équipe en manque d'imagination offensive et qui se repose trop régulièrement sur les exploits répétés de Lassana Diarra et Steve Mandanda, et les rares éclairs de Michy Batshuayi à la pointe de l'attaque. Mais malgré l’atmosphère pesante entourant son cas, l'Espagnol ne semble pas plus inquiet que ça.

"Si le coupable, c'est moi, pourquoi n'a-t-on pas pris une décision ?"

"Un entraîneur se sent toujours menacé. Je n'ai pas besoin d'une déclaration publique du président pour avoir son soutien. Il me l'a donné en privé, ça me suffit. Je ne veux pas critiquer mes joueurs publiquement. Si je ne sentais pas l'adhésion de mes joueurs, je ne serais pas ici ! Et si le coupable, c'est moi, pourquoi n'a-t-on pas pris une décision ?", a-t-il lâché, sous entendant un possible licenciement, avant de reconnaître que la tâche à accomplir à la tête du club phocéen était tout de même complexe. "Ici, c’est une nouvelle façon de travailler, il faut s‘adapter. Que ce soit dur ne veut pas dire que ce soit la pire des situations. Je crois que le pire est à venir."

Une déclaration qui n'est pas vraiment de nature à rassurer les fans marseillais certainement confrontés à une fin de saison délicate. Si un succès face au Gazélec donne l'occasion à l'OM de repasser dans la première partie de tableau, Mandanda a préféré calmer le jeu, et il ne souhaite pas tirer de plans sur la comète à l'image du coup de gueule passé dimanche dernier. "Treizièmes de L1, déjà, ça me rend fou, alors sinon on est en roue libre, ça peut finir en catastrophe, et pour moi, ce n’est pas possible, a-t-il commenté. Quand on n’arrive pas à gagner les matches à domicile, ni à saisir les opportunités pour basculer dans la première moitié du tableau, il faut arrêter de se dire qu'on veut finir sur le podium." Pourtant, en cas de victoire mercredi soir, le podium ne se situerait qu'à cinq petites unités....

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Adrien CHANTEGRELET

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