PSG : techniquement, rien n’empêche Serge Aurier de jouer mercredi contre Ludogorets…

par Hamza HIZZIR
Publié le 26 septembre 2016 à 13h55
PSG : techniquement, rien n’empêche Serge Aurier de jouer mercredi contre Ludogorets…
Source : PATRICK KOVARIK / AFP

FOOTBALL - Condamné à deux mois de prison ferme pour des violences sur un policier le 30 mai sur les Champs-Elysées, Serge Aurier va faire appel. En outre, sa peine sera aménageable. Il ne devrait donc pas aller en prison, et reste même dès à présent à disposition du PSG. Explications.

« Je ne pense pas que la prison ferme soit adaptée », avait préconisé le procureur. Mais le tribunal correctionnel de Paris en a décidé autrement, condamnant ce lundi Serge Aurier à deux mois de prison ferme pour des violences sur un policier le 30 mai dernier. Il faut dire que le défenseur ivoirien du PSG avait déjà été condamné quatre fois pour conduite sans permis, dont la dernière fois le 23 mai 2016, à une peine de trois mois avec sursis. On ne sait, pour l’heure, quand on reverra le latéral droit sur les terrains, mais on peut déjà être sûr d’une chose : d’un point de vue strictement judiciaire, rien ne l’empêche aujourd’hui de continuer d’exercer son activité professionnelle. Sauf si son employeur lui-même décide de le suspendre. 

En effet, la peine de deux mois de prison ferme est assortie d’un aménagement, ce qui signifie concrètement qu’elle ne le contraint pas à aller en cellule. De plus, l’avocate du joueur a d’ores et déjà annoncé son intention de faire appel de cette décision, ce qui, en soi, devrait inciter le PSG à jouer la montre. Enfin, la peine en question n’a pas été assortie d’un mandat de dépôt durant l’audience. En clair : Serge Aurier reste libre de ses mouvements et peut s’entraîner, voire disputer le prochain match de son club, mercredi, contre Ludogorets en Ligue des champions. Le coach, Unai Emery, aura donc seulement à prendre en compte la condition psychologique de son défenseur. Qui, vendredi à Toulouse (défaite 2-0), s’était signalé en provoquant le penalty de l’ouverture du score toulousaine par une faute grossière dans sa surface de réparation, lui ayant valu une expulsion.


Hamza HIZZIR

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