Bygmalion : nouvelle affaire et nouvelle plainte

par Marc MECHENOUA
Publié le 7 mars 2014 à 9h37
Bygmalion : nouvelle affaire et nouvelle plainte

COPEGATE : A la suite des révélations du site Le Point.fr, jeudi, et une semaine après l'affaire impliquant Jean-François Copé, la société Bygmalion, détenue par deux de ses proches, a déposé une seconde plainte pour diffamation. En cause, un article accusant la société par rapport à une prestation fictive à des fins d'enrichissement personnel.

Bygmalion en remet une couche. Jeudi soir, l'agence de communication appartenant à Bastien Millot et Guy Alvès, deux proches de Jean-François Copé, et prestataire de l'UMP, a de nouveau porté plainte contre l'hebdomadaire Le Point . Toujours pour diffamation.

Le journal affirme notamment, facture à l'appui, que le prestataire de l'UMP a dispensé à l'automne 2013 une formation via l'une de ses filiales, nommée Ideepole. Intitulée "Maîtriser la prise de parole en public et dans les médias (perfectionnement)", elle devait être dispensée au conseiller général Olivier Bettati, ex-adjoint de Christian Estrosi à Nice et aujourd'hui candidat dissident pour les prochaines municipales.

Bettati a des preuves...

Or problème, cette dernière n'aurait, en réalité pas eu lieu. La facture se monte tout de même à 6 099,60 euros pour trois jours de coaching et est adressée au conseil général des Alpes-Maritimes. Ce qui correspondrait selon l'hebdomadaire à de l'enrichissement illégal.

De leur côté, Bygmalion et le candidat à la mairie de Nice ont démenti l'information. Olivier Bettati s'est notamment défendu en fournissant vidéos, feuilles d’émargement et conventions, qui pourraient justifier de sa présence, lors de ses trois journées de formations.

Une semaine auparavant, le magazine accusait l'agence de communication sur de supposées surfacturations au détriment du parti de droite et connu du président de l'UMP. Le tout pour un total de 8 millions d'euros versés à la société en charge à l'époque de l'organisation de plusieurs meetings de Nicolas Sarkozy, durant la dernière présidentielle.


Marc MECHENOUA

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