SOUTIEN - Invité de l’émission "24 Heures en question" d’Yves Calvi, le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb, a réitéré son soutien à Emmanuel Macron en vue d’une éventuelle candidature à la présidentielle. Et ce malgré les menaces de son parti.
Gérard Collomb ferait-il fi des menaces de Jean-Christophe Cambadélis ? Depuis quelques semaines, la gauche et son secrétaire national, ne cessent de brandir des menaces d’exclusion envers les membres du Parti Socialiste qui ne soutiendraient pas le candidat issu de la primaire en janvier.
Des menaces qui ne semblent pas inquiéter Gérard Collomb. Invité d’Yves Calvi dans l’émission "24h en questions" mardi soir, le sénateur-maire de Lyon a affiché un soutien sans faille à l’ancien ministre de l’Economie, sans déclarer officiellement sa candidature.
Un élan populaire
Pour lui, Macron a réussi, en l’espace de six mois, à fédérer et "créer un vrai élan autour de sa personnalité".
Faire gagner le camp progressiste
Mardi soir, un sondage pour LCI dévoilait qu’Emmanuel Macron arriverait en tête - à gauche - du premier tour de l’élection présidentielle, toutes hypothèses confondues. Un sondage "intéressant" pour Gérard Collomb qui montre que son poulain a "ouvert un chemin" à gauche. C’est aujourd’hui, pour lui, le seul à faire en sorte que la gauche converge derrière lui.
Le gouvernement "sur la voie de la défaite"
Le maire de Lyon a par ailleurs vécu de l’intérieur la rupture entre François Hollande et Emmanuel Macron. Un moment délicat pour l’ancien ministre de l’Economie (parce qu’il apprécie celui qui l’a mis sur le devant de la scène) mais nécessaire. "Il a vu que le gouvernement était sur une voie qui menait à la défaite", assène-t-il.
Pourquoi a-t-il choisi de le soutenir ? Collomb avance que Macron "peut faire gagner la France en réunissant les gens du centre droit et la gauche réformiste."
Au vu de ses meetings, Macron rassemble beaucoup de sympathisants. Une unité trouvée qui semble agacer au plus haut point à la tête du PS et qui pourrait annoncer de l’agitation au sein du parti dans les semaines à venir.