SNCF : nouveaux retards à Montparnasse à cause d'un détecteur... de chute de voiture

Publié le 12 août 2017 à 17h19
SNCF : nouveaux retards à Montparnasse à cause d'un détecteur... de chute de voiture
Source : LCI / Twitter @robin_prudent

MALÉDICTION - Plusieurs milliers de voyageurs ont une nouvelle fois été affectés par des retards sur la ligne TGV Ouest en raison d'un nouvel incident technique. La faute, cette fois, à un détecteur de chute de voiture qui s'est déclenché pour rien.

Cette fois-ci, l'incident a été rapidement identifié. Plusieurs TGV au départ ou à l'arrivée de la gare Montparnasse n'ont pas brillé pour leur ponctualité, se samedi 12 août 2017 après-midi en plein chassé-croisé des vacances. Cela a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase pour certains, à l'instar d'un voyageur concerné, qui demande sur Twitter des explications à la SCNF, qui lui a (rapidement) répondu.

Le trafic a en effet été interrompu sur la ligne à grande vitesse entre Vendôme et Saint-Pierre-des-Corps entre 14h30 et 15h50. En cause : "Un détecteur de chute de voiture s'est déclenché à la hauteur d'un pont dans cette zone. Nous avons envoyé un technicien sur place pour vérifier ce qu'il en était. Celui-ci a constaté que rien n'entravait les voies", indique un porte-parole de la SNCF, joint par LCI.

Le temps d'effectuer cette vérification, par mesure de sécurité, les trains ont donc été arrêtés. Une partie du retard pourra cependant être rattrapée sur le reste du trajet. Par exemple, le TGV 8423 à destination de Bordeaux St Jean est parti avec un retard d'1 heure 15 mais devrait arriver avec (seulement) 1 heure de retard, à en croire les informations données sur le moteur de recherche Info-trafic du site de la SNCF. 

Quelle indemnisation pour les voyageurs touchés par les perturbations à la gare Montparnasse ?Source : JT 20h Semaine

Le sujet est sensible deux semaines après une panne affectant un poste de signalisation dans cette même gare Montparnasse qui a entraîné des retards, suppressions et déroutages de trains pendant trois jours, le temps d'identifier les raisons de la panne. Puis par un nouveau coup du sort, un TGV a subi une avarie samedi dernier, à peine 200 mètres après son départ tandis qu'un autre qui devait s'arrêter à Valence a tracé sa route jusqu'à Nîmes. 


Laurence VALDÉS

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