JOYEUX ANNIVERSAIRE - Une bannière géante de Vladimir Poutine, frappée de la mention "Pacificateur", a été installée sur le pont de Manhattan, à New York, jeudi 6 octobre. La police est intervenue pour décrocher le portrait géant, probablement accroché là par des soutiens du chef du Kremlin, à la veille de son 64ème anniversaire.
C'est une vue que les New-Yorkais n'oublieront pas de sitôt. Une bannière géante de Vladimir Poutine, portant l’inscription "Pacificateur " a été accrochée à New York, sur le pont de Manhattan. Si la police a eu vite fait d’intervenir pour faire disparaître le portrait, les habitants ont tout de même eu le temps d’immortaliser la scène, plutôt surréaliste.
Les forces de l’ordre, elles, sont toujours à la recherche des responsables. Des témoins rapportent en effet que deux personnes ont été vues en train de déployer la photo, jeudi 6 octobre vers 14h30, soit la veille du 64ème anniversaire du chef du Kremlin.
Update; NYPD spokesman says Detectives are probing the mysterious pro Putin banner. https://t.co/61XxfG7B9N pic.twitter.com/6TPLOXOPu0 — New York City Alerts (@NYCityAlerts) 6 octobre 2016
Putin banner mysteriously appears on Manhattan Bridge. Troll level: 5000 Leftists: triggered. Praise kek. 🐸👌🏻 pic.twitter.com/jIjVr4yGYG — DeplorablElizabeth🐸 (@MissLizzyNJ) 6 octobre 2016
Une situation tendue
Cette provocation s'inscrit alors que les relations américano-russes apparaissent de plus en plus tendues. Ashton Carter, secrétaire à la Défense américain, a par exemple fortement dénoncé les investissements nucléaires russes au cours d’une visite à la base de missiles nucléaires intercontinentaux de Minot (Dakota du Nord), effectuée à la fin septembre.
L’homme fort du Pentagone en a aussi profité pour dénoncer la "gesticulation nucléaire" de Moscou, affirmant que la Russie d’aujourd’hui pourrait être considérée comme plus inquiétante que l’URSS d’hier. Ashton Carter a en effet évoqué "la grande retenue dont faisaient preuve les dirigeants de l’époque de la Guerre froide dès lors qu’il s’agissait de brandir la menace de leurs armes nucléaires".