COUP DE FOUDRE – Lorsqu’elle a rencontré sa congénère en plastique, une cigogne biélorusse a décidé de la protéger pour le meilleur et pour le pire. Quitte à rater la vague de migration de ses consœurs et mettre sa vie en danger.
Ne comptez pas sur cette jeune cigogne pour vous livrer un petit chérubin. Côté reproduction, c’est tout juste si elle sait identifier ses semblables. Il faut toutefois reconnaître son sens aigu de la fidélité. Éprise d’un oiseau décoratif en plastique, cette cigogne de Biélorussie a refusé de migrer vers le Sud pour rester auprès de l'amour de sa vie.
Plutôt mourir de froid que de quitter sa dulcinée
L’oiseau s’est présenté il y a un mois dans le petit parc d’une école maternelle de la ville de Vetka, racontait la presse locale le 12 octobre, dans un article repéré par Sputniknews. Tandis que ses congénères ont quitté leur nid pour migrer vers des contrées plus chaudes, le volatile amoureux est resté obstinément au sol, risquant de mourir de froid avec l’hiver.
Les riverains ont tenté de l’en extraire, mais la cigogne est retournée près de sa congénère factice bien-aimée. Finalement, Vladimir, un voisin, s’est porté volontaire pour capturer l’emplumée malade d’amour, qui se trouve désormais au chaud dans une grange pour supporter les jours frais. Notre Dom Juan volant est même entouré d’autres volatiles (vivants), parmi lesquels il trouvera peut-être un soupirant pour se consoler.
VIDÉO. Une cigogne parcourt 13.500 km pour rejoindre sa bien-aimée handicapée :