ETATS-UNIS - Le journaliste Jean-Louis Moncet a affirmé vendredi que le support de la caméra GoPro portée par Schumacher au moment de son accident était la cause de ses blessures. L'entreprise américaine, dont le titre a chuté en bourse, n'apprécie pas et étudie une action en justice contre le Français.
Michael Schumacher va mieux, mais son accident continue de provoquer des remous. Après la mise en cause de GoPro dans l'accident de ski du pilote de Formule 1, l'entreprise américaine spécialisée dans les mini-caméras envisage désormais de trainer en justice le journaliste français Jean-Louis Moncet, à l'origine de la "rumeur".
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Vendredi, le chroniqueur de Canal + et du magazine Auto Plus affirmait sur Europe 1 , après avoir "vu" le fils de Schumi, que ce n'était pas "le choc, mais le pilier de la GoPro qu'il avait sur son casque qui a abîmé son cerveau". Trois jours plus tard, l a valeur boursière de l'entreprise chutait brutalement, passant de près de 94 dollars à 73 dollars jeudi midi, soit une chute de près de 23 %. Chez GoPro, on n'hésite pas à imputer ces difficultés aux déclarations du journaliste français.
Poursuites
Celui-ci a eu beau préciser sur Twitter qui n'avait pas parlé en personne avec le fils Schumacher et qu'il s'agissait juste de son "opinion", la firme étudie une action en justice contre lui, selon une information du magazine Forbes mercredi.
À propos de GoPro, il n'y avait pas d'informations nouvelles. C'était juste mon opinion. #F1 — Jean Louis Moncet (@moncet) 15 Octobre 2014 STOP ALL SPÉCULATION 2. Mick could not say something about camera or injury of Michael because we did not speak together. #F1 — Jean Louis Moncet (@moncet) 14 Octobre 2014
Car, pour le moment, rien ne fait formellement état d'une implication du support de la caméra GoPro dans les dommages cérébraux de Michael Schumacher. "Il est pour l'instant irresponsable d'accuser GoPro", observe un analyste bancaire interrogé par Forbes. D'où la colère de l'entreprise, qui n'est pas pour autant pour l'instant officiellement mise hors de cause.