CLIMAT - Donald Trump a annoncé ce jeudi qu'il se désengageait de l'accord de Paris signé par son prédécesseur Obama. En cause notamment, le fonds vert de l'ONU pour le climat, auquel le pays de l'Oncle Sam a déjà versé 1 milliard de dollars.
Après avoir tergiversé pendant des semaines, il a finalement tenu l'une de ses promesses de campagne qui pourrait nuire à la planète. Donald Trump a annoncé ce jeudi 1er juin 2017 que les Etats-Unis se retiraient de l'accord de Paris pour le climat, signé un an et demi plus tôt par son prédécesseur Barack Obama à l'issu de la Cop 21. Principale cause invoquée : la santé économique du pays de l'oncle Sam.
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Les Etats-Unis s'étaient engagés à verser 3 milliards de dollars
Le président a en effet martelé qu'il ne "voulait rien qui puisse se mettre en travers" de son action pour redresser l'économie américaine. En visant tout particulièrement le fonds vert de l'ONU pour le climat, auquel le pays de l'oncle Sam avait promis de contribuer à hauteur de 3 milliards de dollars lors des discussions menées dans la capitale française.
Cette cagnotte destinée à lutter contre le réchauffement climatique est d'ailleurs antérieure à l'accord de Paris signé par plus de 190 pays en décembre 2015 (et entré en vigueur en novembre 2016). Esquissée en 2009 à Copenhague, elle a été officiellement lancée en 2011. Lors de la COP 21, les participants se sont fixé le but de parvenir à la doter de 100 milliards de dollars par an à partir 2020.
Déjà 1 milliard de dollars versés par l'administration Obama
Pour l'heure, ce fonds a déjà "coûté" 1 milliard de dollars aux Etats-Unis, en deux fois : 500 millions de dollars ont d'abord été versés en mars 2016, puis de façon inattendue une contribution supplémentaire de 500 autres millions de dollars a été effectuée en janvier 2017, trois jours avant l'investiture du président climatosceptique.
Concrètement, ce fonds se concentre sur les programmes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d'adaptation au réchauffement en priorité dans les pays en développement les plus vulnérables. Les actions qu'il finance vont par exemple de la protection de zones humides au Pérou au déploiement d'un réseau d'alerte aux crues au Malawi.