EN DIRECT - Catalogne : la justice belge va "étudier" le mandat d'arrêt européen lancé contre Puigdemont

Publié le 3 novembre 2017 à 20h38, mis à jour le 3 novembre 2017 à 21h17
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Source : Sujet JT LCI

CLIMAT DE CRISE - La Catalogne a voté son indépendance. Madrid a voté la mise sous tutelle. Mais les deux camps restent inflexibles. Carles Puigdemont, le leader indépendantiste, n'a pas souhaité reconnaître la mise sous tutelle de la communauté autonome, mais s'est engagé à respecter les résultats des élections du 21 décembre. Il était convoqué ce jeudi par la justice espagnole mais est resté en Belgique.

Ce live est à présent terminé. 

PROCEDURE


Mandat d'arrêt européen : et maintenant ? Selon la procédure, le chef catalan et ses proches devraient recevoir une convocation devant le juge belge, qui doit être honorée sous 24 heures, qui lui signifiera les poursuites lancées par l'Espagne et lui permettra de prendre connaissance de ses droits. 


Le juge d'instruction statue aussi sur l'opportunité de la détention. Carles Puigdemont peut soit accepter le mandat d'arrêt, et être alors très vite remis aux autorités espagnoles. Soit il refuse, ce qui semble ici le scénario le plus probable. Dans ce cas, le mandat est contesté devant la Chambre du conseil.


Le pays dans lequel une personne est réclamée doit renvoyer celle-ci dans le pays émetteur du MAE dans un délai maximal de 60 jours.

BELGIQUE


Dans la foulée de l'annonce de la justice espagnole, la justice belge a déclaré qu'elle allait "étudier" le mandat d'arrêt européen contre Carles Puigdemont.

Urgent

MANDAT


La justice espagnole a lancé vendredi un mandat d'arrêt européen contre le président catalan destitué Carles Puigdemont et quatre de ses "ministres" repliés en Belgique, qui ont refusé de comparaître devant elle.


Une juge d'instruction a lancé le mandat contre chacun des cinq membres du gouvernement destitué, pour "rébellion, sédition, détournement de fonds publics et désobéissance à l'autorité", a annoncé dans un communiqué le tribunal qui a déjà incarcéré jeudi huit autres membres de l'ancien exécutif indépendantiste.

JUSTICE


L'Espagne s'apprête à émettre un mandat d'arrêt européen à l'encontre du président catalan destitué.  Celui-ci devrait être effectif dès vendredi. 

LIBERTÉ


Le président catalan destitué Carles Puigdemont a exigé jeudi la libération des huit anciens ministres régionaux placés en détention provisoire quelques heures plus tôt par la justice espagnole, dans une brève intervention télévisée.


"Comme président du gouvernement légitime de Catalogne, j'exige la libération des conseillers (ministres) et du vice-président" Oriol Junqueras, a-t-il déclaré lors d'un discours retransmis à la télévision régionale catalane, qui a précisé que M. Puigdemont s'exprimait depuis la Belgique.

DÉTENUS


El Pais détaille les personnes qui viennent d'être placées en détention provisoire : Le vice-président Oriol Junqueras, Jordi Turul, Raül Romeva, Josep Rull, Carles Mundó, Meritxell Borràs, Joaquim Forn et Dolors Bassa.  Carles Puigdemont et ses ex-conseillers Antoni Comín, Clara Ponsatí, Meritxell Serret et Lluís Puig sont eux actuellement en Belgique. Un juge belge doit décider de leurs extraditions.  

JUSTICE


Les huit membres du gouvernement catalan destitué ont été placés en détention provisoire. Le vicepresidente, Oriol Junqueras, fait partie de ceux-là. La juge qui a ordonné le placement en détention a fait valoir le risque de fuite.

PUIGDEMONT 


Le parquet espagnol demande un mandat d'arrêt européen contre le président destitué Carles Puigdemont. 

RÉQUISITIONS


Le parquet espagnol a jeudi le placement en détention provisoire de huit membres du gouvernement catalan destitué qui comparaissaient à Madrid devant un juge dans une enquête pour sédition et rébellion.


Le parquet a requis la libération sous caution d'un neuvième conseiller (ministre) qui avait quitté le gouvernement avant la déclaration unilatérale d'indépendance. Cinq des 14 membres du gouvernement catalan destitués, dont son président Carles Puigdemont, en Belgique depuis lundi, ne se sont pas présentés et l'Espagne pourrait émettre un mandat d'arrêt à leur encontre.

AU TRIBUNAL

Des membres du gouvernement catalan destitué et les députés qui doivent être entendus dans une enquête pour sédition et rébellion sont arrivés jeudi au tribunal à Madrid, sans leur chef Carles Puigdemont resté à Bruxelles, a constaté l'AFP.


Des 14 membres du gouvernement destitué cités à comparaître, cinq manquaient à l'appel, dont le président du gouvernement Carles Puigdemont, qui depuis la Belgique dénonce un "procès politique." Le numéro deux du gouvernement, Oriol Junqueras, est arrivé le premier à l'Audience nationale, suivi de huit autres "ministres" entourés de manifestants qui criaient "vous n'êtes pas seuls" en catalan.

PUIGDEMONT

CATALOGNE

Au micro de France Inter, l'ambassadeur d'Espagne en France Fernando Carderera a menacé Carles Puigdemont : "S'il ne rentre pas en Espagne, il y aura un mandat d'arrêt international" à son encontre.

REFUGE


"Il ne va pas à Madrid, et j'ai proposé qu'on l'interroge ici en Belgique. C'est possible, j'ai déjà eu dans le passé des cas comme ça, quand on a interrogé le suspect en Belgique", a déclaré son conseil belge, Paul Bekaert, sur TV3.


"On va examiner si les peines (encourues) ne sont pas disproportionnées, et si les droits fondamentaux sont respectés", a ajouté l'avocat des droits de l'Homme, qui par le passé a défendu des Basques espagnols membres présumés d'ETA dont Madrid demandait l'extradition.

REFUS


Le président catalan destitué Carles Puigdemont ne se rendra pas à sa convocation de justice à Madrid jeudi et demandera à être interrogé depuis la Belgique, a déclaré mercredi son avocat à la télévision publique catalane.

JUSTICE


Destitué, le président catalan est convoqué ce jeudi par la Haute cour d'Espagne en vue de son inculpation. Il est actuellement en Belgique, où certains le soupçonnent de vouloir demander l'asile politique.

PUIGDEMONT


Le président catalan destitué, actuellement à Bruxelles "par sécurité", "sera traité comme n'importe quel citoyen européen", affirme le Premier ministre belge.

JUSTICE

Après Carles Puigdemont, c'est au tour de la présidente du Parlement catalan Carme Forcadell, de devoir faire face aux foudres de la justice espagnole. Cette dernière est en effet convoquée par la Cour suprême pour être inculpée.

ANALYSE

FINI 


La conférence de presse de Carles Puigdemont est à présent terminée. 

DÉCLARATION


Carles Puigdemont a déclaré qu'il fallait "ralentir" le processus d'indépendance pour éviter de nouveaux troubles. "Nous avons été obligés d'adapter notre plan de travail pour éviter la violence" et "si cette attitude a pour prix de ralentir le déploiement de la République, alors il faut considérer que c'est un prix à payer raisonnable dans l'Europe du 21e siècle".

DANS LE MÊME TEMPS 


La Cour constitutionnelle espagnole a suspendu la déclaration d'indépendance de la Catalogne adoptée vendredi par le Parlement régional.

DÉCLARATION


Carles Puigdemont explique encore avoir quitté la Catalogne pour ne pas "exposer les citoyens à une nouvelle vague de violences", jugeant que Madrid aurait indubitablement réagi par la force s'il était resté. 

DÉCLARATION


Carles Puigdemont dit qu'il retournera en Catalogne une fois qu'il aura reçu les garanties - "qui n'existent pas pour l'instant" - nécessaires à un retour sans heurts. Selon lui, le procureur espagnol qui a lancé les poursuites pour rebellion n'a pas "un désir de justice" mais "un désir de vengeance". 

DÉCLARATION


"Je ne suis pas ici pour demander l'asile politique", dit Carles Puigdemont en réponse à la question d'un journaliste britannique. "Je suis à Bruxelles car c'est la capitale de l'Europe et non parce que c'est la capitale de la Belgique."

DÉCLARATION


Evoquant la liberté, l'accueil, la non-violence, Carles Puigdemont appelle la communauté européenne s'engager dans la crise catalane. "La cause catalane est celle des valeurs de l’Europe."

DÉCLARATION


Nous respecterons les résultats des élections du 21 décembre, comme cela a toujours été le cas", poursuit Carles Puigdemont. "Je voudrais poser une question au gouvernement espagnol : en fera-t-il de même ? (…) Je réclame un engagement clair de l'Etat là-dessus."

DÉCLARATION


"Nous n'allons pas échapper à l'action de la justice, nous allons y faire face politiquement", dit Carles Puigdemont. Le président catalan destitué dit ne pas avoir peur des "défis démocratiques à venir", en référence aux élections régionales prévues le 21 décembre prochain. 

DÉCLARATION


Carles Puigdemont dit que si une partie du gouvernement catalan s'est déplacée à Bruxelles, c'est pour "mettre le problème catalan en lumière au cœur de l'Europe" et pour "dénoncer la partialité de la justice espagnole".

DÉCLARATION


Selon Carles Puigdemont, les poursuites pour rebellion lancées par la justice espagnole sont la preuve de la violence des méthodes de l'Etat. 

Urgent

TUTELLE

La Cour constitutionnelle espagnole suspend la déclaration d'indépendance de la Catalogne

DÉCLARATION


Carles Puigdemont explique que c'est l'attitude du gouvernement de Mariano Rajoy qui a "obligé" les séparatistes catalans à proclamer formellement l'indépendance de la Catalogne. "Toutes nos décisions ont été en cohérence avec nos valeurs de paix."

DÉCLARATION


"Le gouvernement espagnol n'a pas voulu régler les choses de manière paisible mais par la confrontation", estime Carles Puigdemont qui souligne "l'agressivité de l'Etat".

DÉCLARATION


"Nous avons convenu que le gouvernement catalan devait jouer la prudence, la sécurité et la modération", dit Carles Puigdemont, revenant sur la période post-référendum. "Nous avons toujours appelé au dialogue."

DÉCLARATION


Carles Puigdemont prend la parole, en Français pour signaler qu'il s'exprimera en Catalan, dans la langue de Molière puis en Espagnol (Castillan) tout en précisant qu'une traduction anglaise sera assurée.

LIVE


Suivez la conférence de presse de Carles Puigdemont en direct vidéo via notre page Facebook. 

COHUE 


Carles Puigdemont fait son entrée dans la salle sous le crépitement des flashs des photographes. L'impatience est palpable.

SURCHARGE


Selon El Pais, plus de 150 reporters ont été accrédités pour assister à la conférence de presse de Carles Puigdemont. Bien plus que les 50 personnes que peut normalement accueillir la (petite) salle prévue pour la délcalaration du président catalan destitué. 

DÉCLARATION


Déjà quelques minutes de retard pour Carles Puigdemont, qui va s'exprimer de façon imminente devant la presse. De très nombreux journalistes ont fait le déplacement à Bruxelles pour écouter le président catalan destitué. 

TUTELLE  


À noter que le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a convoqué un Conseil des ministres extraordinaire ce mardi à 18H. La réunion doit permettre d'évaluer les premiers jours de la prise de contrôle de la Catalogne par Madrid. 

IMMINENT 


Prévue à 12H30, la conférence de presse de Carles Puigdemont va maintenant démarrer d'un instant à l'autre. Alors que sa région est désormais sous tutelle du gouvernement espagnol, le président catalan destitué est resté muet depuis dimanche, lorsqu'il a salué sur Twitter la victoire symbolique du club de la ville dont il a été maire, Gerone, sur le Real Madrid.

TUTELLE

Par ailleurs, la Guardia civil a procédé à des perquisitions du siège des Mossos, la police catalane, a appris l'AFP de sources officielles.

EXIL ? 

PUIGDEMONT

Le président destitué de la Catalogne Carles Puigdemont, visé par une procédure judiciaire en Espagne, s'exprimera lors d'une conférence de presse à Bruxelles mardi à 12h30, ont annoncé plusieurs eurodéputés catalans sur Twitter.

ÉLECTIONS


Le parti indépendantiste de Carles Puigdemont annonce qu'il participera aux élections régionales convoquées le 21 décembre par le pouvoir espagnol. "Le 21, nous irons aux urnes, nous irons avec conviction et nous sommes très attachés à ce que la société catalane puisse s'exprimer", a dit la porte-parole du parti PDeCAT, Marta Pascal.

BELGIQUE


Carles Puigdemont, se trouve ce lundi à Bruxelles, a affirmé une source gouvernementale espagnole à l'AFP, sans ajouter de précisions. Le quotidien catalan La Vanguardia affirme pour sa part qu'il était accompagné d'autres membres de l'exécutif catalan. Ce week-end, la possible venue du gouvernement catalan avait créé la polémique en Belgique.

Urgent

JUSTICE


Le parquet requiert des poursuites pour rébellion contre l'exécutif catalan destitué. La plainte vise aussi des faits de "sédition, malversation et prévarication", a indiqué le procureur général.  Il appartiendra au tribunal de l'Audience nationale, à Madrid, de décider si elle est recevable.

DÉCRYPTAGE


Après la démonstration de force des anti-indépendance, que peut-il se passer demain ? Les réponses de notre envoyée spéciale :

RÉSUMÉ EN IMAGES


Vous nous rejoignez ? Revivez cette journée marquée par la manifestation des unionistes à Barcelone :

VIDÉO - Retour sur la démonstration de force des unionistes espagnolsSource : Sujet JT LCI
Cette vidéo n'est plus disponible

POLÉMIQUE


Le dossier catalan fait des vagues jusqu'en Belgique. On vous explique :

SYMBOLE


Les Catalans de Gérone accueillaient les galactiques du Real. Et ils ont gagné. Le compte rendu de ce match hautement symbolique est à lire :

FOOTBALL


Le Real Madrid a perdu en Catalogne contre Gérone (2-1). La rencontre, hautement symbolique, opposait le club favori du chef du gouvernement Mariano Rajoy à l'équipe préférée du président catalan destitué Carles Puigdemont.

DÉCRYPTAGE


Les manifestants anti-indépendance étaient nombreux à Barcelone, ce dimanche. Et ils en veulent à la police régionale. Explications :

VIDÉO - Pourquoi les pro-union en veulent à la police régionale catalaneSource : Sujet JT LCI
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FOOTBALL


Le club préféré de Puigdemont reçoit ce dimanche le club préféré de Rajoy. Et Zinédine Zidane a son avis sur la question :

En Catalogne, le match symbolique entre Gérone et MadridSource : Sujet JT LCI
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FOOTBALL


Pendant que les pro-unions manifestent à Barcelone, un match de football symbolique a lieu. Le Real Madrid se déplace à Gérone, une équipe catalane qui vient d'être promue. Le report de la rencontre a été évoqué mais celle-ci a commencé depuis 30 minutes.

Urgent

MANIFESTATION


Les autorités espagnoles vont dans le sens des organisateurs. Elles indiquent qu'un million de personnes ont défilé ce dimanche dans Barcelone pour défendre l'unité de l'Espagne. 

EN VIDÉO


En images, les rues de Barcelone bondées.

Catalogne : plus de 300.000 personnes défilent pour l'union de l'EspagneSource : Sujet JT LCI
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PRO-UNION


Ce dimanche, les unionistes ont défilé dans les rues de Barcelone. LCI est allé prendre le pouls de ce rassemblement. 

Catalogne : "On ne donnera pas notre accord", les unionistes défilent à BarceloneSource : Sujet JT LCI
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Urgent

MANIFESTATION


Selon la police municipale, 300.000 personnes auraient défilé dans les rues de Barcelone ce dimanche pour défendre l'unité de l'Espagne. Trois fois plus selon les organisateurs de la manifestation.

SLOGANS


"Rajoy démission ! Puigdemont en prison !", voici les messages scandés par les manifestants "anti-indépendance" à Barcelone.

Urgent

MANIFESTATION


Selon les organisateurs, plus d'un million de personnes seraient descendues dans la rue à Barcelone pour manifester leur envie de rester en Espagne. Un chiffre à prendre toutefois avec des pincettes.

PUIGDEMONT


Le secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration Theo Francken a estimé que le président catalan destitué Carles Puigdemont pourrait demander asile à la Belgique. "Un juge belge devra décider. Il y a aussi la procédure d'asile. S'il reçoit l'asile, il sera difficile de l'extrader vers l'Espagne. Notre droit l'en empêche", a-t-il déclaré à la VRT.

MANIFESTATION


Le leader du parti Ciudadanos, Albert Rivera, participe à ce grand rassemblement. Il est allé à la rencontre des "anti-indépendance".

MANIFESTATION


La bouche de métro de Passeig de Gràcia, l'une des plus grandes artères de la ville de Barcelone, est prise d'assaut par les "anti-indépendance". Il y a du monde, beaucoup de monde.

FOOTBALL


Ce dimanche à 16h15, le Real Madrid se déplace à Gérone, fief du président catalan destitué Carles Puigdemont. Il se murmurre que ce dernier pourrait assister au match. Les Madrilènes devraient eux se rendre au stade Montivili en bus banalisé. 

MANIFESTATION


La Via Laietana, célèbre avenue de Barcelone passant par la vieille-ville, est déjà coupée à la circulation ce dimanche matin.

MANIFESTATION


Ce dimanche, des centaines de manifestants "anti-indépendance" défilent dans Barcelone pour exprimer leur volonté de demeurer en Espagne. Le cortège s'est arrêté devant le siège de la Police nationale.

PROTECTION POLICIÈRE


Selon le quotidien El Pais, les Mossos d'Esquadra n'escortent plus les conseillers, les ministres locaux de l'ex-gouvernement catalan. Seul Carles Puigdemont, le président destitué par Madrid, bénéficie toujours de cette protection. Une décision qui n'a finalement rien de surprenant d'après le journal qui explique que cela est généralement le cas quand les conseillers perdent leurs portefeuilles.

SONDAGE


Un sondage publié dimanche par le quotidien madrilène El Mundo prédit que les partis anti-indépendantistes obtiendraient une majorité parlementaire en cas d'élections régionales en Catalogne. L'enquête a été réalisée par l'institut Sigma Dos auprès de 1.000 personnes avant l'adoption d'une déclaration d'indépendance et la mise sous tutelle de la région. Elle pronostique une courte victoire des anti-indépendantistes, 43,4% contre 42,5% des voix aux partis indépendantistes, actuellement majoritaires au Parlement catalan.

Urgent

PUIGDEMONT


Dans une tribune publiée dimanche dans le quotidien El Punt-Avui, le vice-président du gouvernement catalan destitué, Oriol Junqueras, affirme que le chef des indépendantistes Carles "Puidgemont est et restera le président" de la Catalogne. "Et ce au moins jusqu'au jour où les citoyens décideront du contraire lors d'élections libres", écrit-il, dénonçant un "coup d'État contre la Catalogne".

OPPOSITION


Samedi soir, l'Assemblée nationale catalane (ANC), organisation indépendantiste, a affirmé qu'elle ne respectera pas les décisions prises en vertu de l'article 155, dans le cadre de la mise sous tutelle. L'ANC dénonce cette "intrusion avec un faux visage de légalité".

APAISEMENT


Le pape François a prononcé samedi un important discours sur l'Europe, appelant l'Union européenne à "retrouver le sens d'être une communauté unique" si elle veut dessiner un avenir de prospérité et d'équité pour tous. Sans jamais faire mention de la Catalogne.

RÉACTION


Né à Barcelone dans une famille catalane, l'ancien Premier ministre Manuel Valls s'exprime dans Le Parisien sur la situation. Pour lui, "la crise est plus grave que la tentative de coup d'Etat de 1981 ou la confrontation avec le terrorisme basque car il y a un risque de dislocation de l'Espagne". La région "est profondément espagnole", estime-t-il, en plus d'être "catalane et européenne". Selon lui, "l'indépendantisme, le nationalisme portent toujours en eux le sectarisme et le rejet" et "il faut prendre garde car l'histoire peut redevenir tragique. Quand on touche aux frontières, à l'identité, on réveille des pulsions qui ont amené le pire en Espagne dans les années 30."

PUIGDEMONT


Le chef de l'exécutif catalan, destitué par Madrid, Carles Puigdmont est apparu trois minutes à l'écran. Il se tenait debout à côté d'un drapeau de la Catalogne et un autre de l'Union européenne.

Urgent

PUIGDEMONT


"Nous ne cherchons pas l'épreuve de force" avec Madrid, a fait savoir le président catalan destitué Carles Puigdemont lors de son allocution télévisée. "Nous poursuivons notre travail pour construire un pays libre", a-t-il indiqué, appelant "à s'opposer démocratiquement" à la mise sous tutelle de la Catalogne par Mariano Rajoy.

Urgent

PUIDGEMONT


Lors de son allocution télévisée, le chef de l'exécutif catalan, destitué par Madrid, Carles Puigdemont a appelé les Catalans à "être patients et persévérants". "L'article 155 est une atteinte à la volonté des Catalans, qui se sont toujours sentis une nation au milieu de l'Europe."

REPORTAGE


Dans quel état d'esprit sont les Catalans au lendemain de la proclamation de l'indépendance ? La réponse depuis Barcelone.

En Catalogne, le jour d’aprèsSource : JT 13h WE

PUIGDEMONT


Selon le quotidien El Pais, le message que va délivrer Carles Puigdemont à 14h30 a été enregistré ce samedi matin.

MANIFESTATIONS


Des centaines de manifestants "anti-indépendance" se sont rassemblés à Madrid pour prôner une Espagne unie et pacifiée.

Urgent

PUIGDEMONT


Le chef de l'exécutif catalan, destitué par Madrid, Carles Puigdemont a annoncé une allocution télévisée à 14h30.

MANIFESTATIONS


Ce samedi midi, des centaines de manifestants défendant le maintien de la Catalogne en Espagne se sont rassemblés à Madrid, sur la Plaza de Colon. Munis de drapeaux espagnols et d'objets aux couleurs du pays, ils ont arboré le message suivant : "Puigdemont en prison", demandant l'arrestation du président catalan destitué.

FOOTBALL


Le match Girone-Real Madrid pourrait être annulé, selon la Onda Cero, repris par La Vanguardia. Les autorités locales auraient des craintes quant à la sécurité autour de la rencontre, en raison du contexte politique. Le match est programmé dimanche à 16h15.

INFOGRAPHIE


La part de la Catalogne dans l'économie espagnole.

REPOST


À la mi-journée, LCI vous propose de revivre les événements de vendredi, journée historique pour la Catalogne avec la proclamation de l'indépendance et la mise sous tutelle.

NOMINATION


Le quotidien espagnol El Pais indique ce samedi que le remplaçant du chef destitué des Mossos d'Esquadra sera Ferrán López, actuel commissaire supérieur de la Coordination territoriale et jusqu'ici numéro 2 de la police régionale.

Urgent

MISE SOUS TUTELLE


Le Premier ministre Mariano Rajoy a délégué à sa vice-présidente, Soraya Sáenz de Santamaría les "fonctions et compétences" de la présidence de la Généralité, l'exécutif catalan. Il n'assume ni le titre ni la charge de président catalan, comme l'explique le quotidien espagnol El Pais. De façon de ne pas mettre le feu aux poudres.

APPEL AU CALME


En déplacement en Grèce, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a estimé que la situation actuelle en Catalogne nécessitait un "vote" pour désamorcer "un enchaînement qui pousse à la tension". "Je ne veux pas qu'on déclare comme ça l'indépendance ni qu'on la réprime, il faut voter", a-t-il expliqué depuis Athènes.

OPPOSITION


Invitée de Franceinfo ce samedi, la maire de Paris Anne Hidalgo a réagi à la déclaration d'indépendance de la Catalogne. "On repart des années en arrière. Je trouve ça vraiment désolant, c'est un gâchis immense", a-t-elle estimé. L'élue s'était déjà exprimée la veille.

DÉBORDEMENTS


Vendredi soir, un millier de partisans du maintien de la Catalogne en Espagne ont manifesté. Certains d'entre eux s'étaient réunis devant la radio catalane Catalunya Ràdio. Ils y ont proféré des insultes et brisé l'une des vitres de la façade de la station.

MISE SOUS TUTELLE


D'après le quotidien espagnol El Pais, qui s'appuie sur le journal officiel espagnol, la Catalogne sera directement gouvernée par Mariano Rajoy et ses ministres. La vice-présidente du gouvernement espagnol, Soraya Saenz de Santamaria, doit réunir dès ce samedi les secrétaires d'État hargés d'assumer ces fonctions.

CONSEIL


Ce samedi, la police catalane a enjoint ses agents à rester neutres dans la crise entre la Catalogne et Madrid. Pour rappel, le patron des Mossos a été destitué par le gouvernement espagnol dans le cadre des mesures de mise sous tutelle de la région.

DRAPEAUX


Vendredi, suite à la proclamation de l'indépendance de la Catalogne, les autorités des villes de Giron et Sabadell ont retiré les drapeaux hispaniques du fronton de leurs mairies. Un geste symbolique fort mais aussi considéré illégal puisque le respect du drapeau de l'Espagne est inscrit dans la loi organique depuis 1981.

Urgent

DESTITUTION


Madrid destitue le chef des Mossos, la police régionale, Josep Lluis Trapero, dans le cadre des mesures de mise sous tutelle de la Catalogne. L'annonce a été inscrite au journal officiel.

OPPOSITION 


Invité d'Europe 1 ce samedi matin, l'ancien Premier ministre Manuel Valls a déploré que les mouvements indépendantistes aient fait de fausses promesses aux Catalans. L'indépendance est "une illusion", a notamment fait savoir le natif de Barcelone.

RECONNAISSANCE


Le président de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, dirigeant de Corsica Libera, mouvement indépendantiste militant pour l'indépendance, a salué la "naissance de la République de Catalogne" vendredi dans un communiqué publié sur son compte Twitter.

BRAS DE FER


Ce samedi, au lendemain de la proclamation de l'indépendance de la Catalogne, la presse espagnole titre en grande majorité sur le bras de fer entre le Premier ministre Mariano Rajoy et le chef de l'exécutif catalan, destitué par Madrid, Carles Puigdemont.

DEMONSTRATION DE FORCE


Un groupe de manifestants défendant l'unité de l'Espagne a violemment manifesté devant le siège de Catalunya Ràdio. Des vitres ont été brisées, comme en témoigne sur Twitter, le directeur de la radio publique catalane , Saül Gordillo

MANIFESTATION


Un défilé, organisé par certains groupes d’extrême droite, crie : "la police ne nous représente pas". Ils sont moins de 1000.

RÉACTION

Fidèle à ses positions unionistes, Manuel Valls a lourdement critiqué "le coup de force des indépendantistes".

CONTRE-MANIFESTANTS

Les unionistes catalans sont en ce moment bloqués par les Mossos.

RÉACTION

"Pacifique, pacifique, pacifique". Comme pour répondre aux craintes que la situation ne dégénère, les passants présents aux abords de la Generalitat répètent à la presse française présente sur place cet adjectif, en dépit de l'annonce de Mariano Rajoy.

CANADA


Le Canada a rejeté vendredi la déclaration unilatérale d'indépendance de la Catalogne et appelé au "dialogue" avec Madrid. "Suivant les principes légaux internationaux reconnus par la Cour suprême du Canada, ces décisions doivent être prises au sein du cadre constitutionnel", a dit Andrew Leslie, secrétaire parlementaire de la ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland.

Urgent

DECISION


Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a annoncé vendredi soir la destitution de l'exécutif autonome de Catalogne, la dissolution du Parlement régional et la tenue d'élections anticipées le 21 décembre dans la région séparatiste.

CORSE


 Le président de l'Assemblée de Corse, Jean Guy Talamoni, a salué la "naissance de la République de Catalogne" et exprimé sa solidarité à l'égard du gouvernement régional. "Nous regrettons que cet événement historique n'intervienne pas dans une situation apaisée", écrit l'élu indépendantiste dans un communiqué, qui accuse Madrid d'avoir "refusé depuis des années de prendre en compte la volonté du peuple catalan d'avancer vers sa souveraineté".

ECOSSE


Le gouvernement autonome d'Ecosse a annoncé ce vendredi qu'il respectait la position de l'exécutif régional de Catalogne et a souligné que le peuple catalan devait avoir le droit de déterminer son propre avenir. "Nous comprenons et respectons la position du gouvernement catalan", a réagi la ministre écossaise chargée des Affaires extérieures, Fiona Hyslop, dans un communiqué.

ECONOMIE


L'Ibex 35, indice phare espagnol, a reculé de 1,45% après la déclaration d'indépendance de la Catalogne par le parlement régional. Les banques catalanes sont celles qui ont le plus souffert : CaixaBank, troisième banque espagnole, a perdu 2,74 % tandis que Banco Sabadell a reculé de 4,85%. Banco Santander, première banque de la zone euro, a cédé 1,98%.

Urgent

JUSTICE


Le parquet général d'Espagne a annoncé qu'il poursuivra la semaine prochaine le président catalan Carles Puidgemont pour rébellion, a indiqué un porte-parole du ministère public.

RASSEMBLEMENT 


Les abords de la place Sant Jaume, vers laquelle convergent les Barcelonais pro-indépendance depuis le milieu de l'après-midi, sont bondés de monde et continuent de se remplir.  

RÉACTION 


Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker estime pour sa part que "l’Union européenne n’a pas besoin d’autres fissures" quelques heures après la déclaration d’indépendance de la Catalogne. "Nous n'avons pas à nous insérer dans ce débat hispano-espagnol mais je ne voudrais pas que demain l'UE se compose de 95 Etats membres", a-t-il déclaré depuis la Guyane, où il effectue un déplacement aux côtés d’Emmanuel Macron.

Urgent

RÉACTION 


Dans la même veine que ses homologues européens, Emmanuel Macron assure Mariano Rajoy de son "plein soutien" face à la crise catalane. "J'ai un interlocuteur en Espagne, c'est le Premier ministre Rajoy (...) Il y a un Etat de droit en Espagne, avec des règles constitutionnelles. Il veut les faire respecter et il a mon plein soutien", a dit le président français depuis la Guyane. 

RÉACTION 


Le gouvernement allemand fait savoir qu’il ne reconnait pas la déclaration d'indépendance de la Catalogne. Une prise de position qui fait écho à celle, annoncée une heure auparavant, par le président du Conseil européen Donald Tusk. 

DÉTERMINATION


"Nous sommes sur la place Sant Jaume et nous resterons aussi longtemps que nécessaire. La république vivra par la force du peuple", a twitté l'Assemblée nationale catalane, association de citoyens pro-indépendance, avec ce hashtag #HolaRepublicaCatalana ("Bonjour la République Catalane", ndlr).

RASSEMBLEMENT 


À Barcelone, les pro-indépendance continuent d'affluer en nombre vers la place Sant Jaume et le palais de la Generalitat.

RÉPONSE 


"Le dialogue a été, et sera toujours, notre choix pour résoudre des situations politiques et parvenir à des solutions pacifiques", a indiqué Carles Puigdemont dans un tweet répondant à l’appel du Premier ministre belge Charles Michel. 

RÉACTION 


Appelant à "une solution pacifique respectueuse de l'ordre national et international", le Premier ministre belge Charles Michel a souligné sur Twitter que la crise politique que traverse l'Espagne et la Catalogne ne pourrait être résolue que par le dialogue.

SYMBOLE 


Le drapeau espagnol vient d'être retiré de l'antenne du gouvernement catalan à Gérone (ville dont Carles Puigdemont a été maire de 2011 à 2016), au nord de la Catalogne. Un acte symbolique salué par les applaudissement et les cris de joie des partisans de l'indépendance. 

RASSEMBLEMENT 


Les partisans de l’indépendance affluent par milliers vers la place Sant Jaume, en plein cœur de Barcelone, où se trouve le Palau de la Generalitat, le siège de l’exécutif catalan. 

RÉACTION 


Dans une tribune publiée sur sa page Facebook, la maire de Barcelone Ada Colau se montre très critique envers le gouvernement de Mariano Rajoy mais aussi les indépendantistes catalans. Une tribune baptisée "Pas en mon nom : ni la DUI (déclaration unilatérale d’indépendance, ndlr) ni le 155" dans laquelle l'édile évoque "un choc" et appelle les deux parties au dialogue. 

PUIGDEMONT 


"La Catalogne est et sera une terre de liberté. Au service des gens. Dans les moments difficiles et les moments de fête. Maintenant plus que jamais", déclare Carles Puigdemont via Twitter.

RÉACTION 

Par l’intermédiaire du département d’Etat (l’équivalent des Affaires étrangères), les Etats-Unis expriment leur soutien aux mesures prises par le gouvernement espagnol pour maintenir "l’unité" de l’Espagne.

INQUIÉTUDES 


Les citoyens catalans craignent que les mesures décidées par Madrid dans le cadre de l’article 155 ne leur fassent "perdre leurs droits fondamentaux". 

"On va perdre nos droits fondamentaux" les indépendantistes catalans sonnés par la décision de MadridSource : JT 13h Semaine
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RÉPONSE 


En réponse au président du Conseil européen Donald Tusk, qui appelait, plus tôt, le gouvernement espagnol à préférer "la force des arguments à l’argument de la force", Carles Puigdemont a indiqué sur Twitter que les catalans favorisaient toujours la première des deux solutions. 

OVATION 


Carles Puigdemont a été chaudement applaudi par les élus séparatistes après la proclamation de l'indépendance de la Catalogne.

APPEL 


À l’issue du vote ayant entraîné la proclamation de l’indépendance, Carles Puigdemont a appelé les Catalans à rester calmes et civiques. "Nous sommes une société qui a toujours répondu pacifiquement", souligne-t-il. 

PÉRILS 


Benoît Pellistrandi juge par ailleurs qu’il existe maintenant "un vrai risque d’embrasement et de conflit" entre Madrid et les partisans de l’indépendance catalane. 

Indépendance de la Catalogne : "Un vrai risque d'embrasement et de conflit"Source : Sujet JT LCI
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RÉVOLUTION 


Interrogé sur LCI, Benoît Pellistrandi, historien spécialiste de l’Espagne, estime que les dirigeants catalans ont désormais basculé "dans une démarche de nature révolutionnaire" après avoir formellement proclamé l’indépendance de la Catalogne.  

Indépendance de la Catalogne : "On est maintenant dans une démarche de nature révolutionnaire"Source : Sujet JT LCI
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SUITE


Alors qu'il devrait normalement être destitué après la mise en application des mesures de l'article 155 voulues par Madird, le président catalan Carles Puigdemont risque la prison. Pour y échapper, il pourrait être tenté de fuir vers la France. 

REACTION 


Dans la droite ligne de ses propos des dernières semaines, le président du Conseil européen Donald Tusk a déclaré que l’Espagne restait "le seul interlocuteur" des institutions du Vieux continent. "Pour l’UE, rien ne change", a-t-il souligné. 

DÉCOMPTE 


Les mesures proposées par le gouvernement de Mariano Rajoy en vertu de l'article 155 de la Constitution ont été approuvées par 214 voix pour, 47 contre et une abstention.

TUTELLE


Destitution des dirigeants catalans, prise de contrôle du Parlement régional, de l’administration et de plusieurs secteurs clés… L’article 155 de la Constitution permet au gouvernement espagnol de suspendre l’autonomie de la Catalogne grâce à plusieurs leviers. 

Urgent

RÉPONSE 


Moins d’une heure après la proclamation d’indépendance des élus catalans au Parlement régional, le Sénat espagnol approuve la mise sous tutelle de la Catalogne voulue par le gouvernement de Mariano Rajoy. 

VIDEO 


Voici comment se sont déroulés les derniers instants avant la proclamation d'indépendance : 

Catalogne : le parlement a adopté l'indépendanceSource : Sujet JT LCI
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INDEPENDANCE


Au bras de son épouse, le président catalan Carles Puigdemont a quitté l'enceinte du Parlement dans les minutes qui ont suivi le vote. 

TIMING 


S'il est quasiment sûr que la cour constitutionnelle espagnole va déclarer illégale la proclamation d'indépendance de la Catalogne, reste à savoir combien de temps cela prendra. En 1934, la région avait déjà été séparée de l'Espagne pendant une dizaine d'heures.

RÉPLIQUE


El Pais indique que le gouvernement espagnol convoque un conseil des ministres extraordinaire ce vendredi à 18H. 

DÉLIVRANCE BIS


Scènes de joie similaires à Gérone, dans le nord de la Catalogne, où les partisans de l'indépendance se sont mis à entonner Els Segadors, l'hymne catalan.

DÉLIVRANCE 


Plusieurs dizaines de milliers de manifestants indépendantistes massés à l'extérieur du Parlement catalan à Barcelone, ont salué l'annonce de la proclamation de la République catalane par des clameurs de joie

REACTION 


Le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy n'a pas tardé à réagir. Il appelle la population au calme et assure que "l'Etat de droit rétablira la légalité en Catalogne". 

Urgent

C'EST FAIT 


Le Parlement catalan vient d’adopter la motion proclamant l’indépendance de la Catalogne qui doit maintenant devenir une République. En l'absence des élus de l'opposition, les résultats sont de 72 voix pour et 10 contre ainsi que deux bulletins blancs.

VOTE


Dernier à voter, le président catalan Carles Puigdemont vient lui aussi de se prononcer sur la déclaration d'indépendance de la Catalogne. 

OFFICIALISATION 


Le journal La Vanguardia rapporte que l'accord sur les mesures prises en vertu de l'article 155, actuellement examiné par le Sénat espagnol à Madrid, sera publié dans la journée dans le Boletín oficial del Estado (BOE), l'équivalent du Journal officiel français. 

DÉSERTÉ


Les rangs du Parlement catalan sont presque à moitié vides alors que les élus séparatistes prennent part au vote sur une éventuelle déclaration d'indépendance. 

SUPPORTERS 


Des partisans de l'indépendance de la Catalogne se rassemblent devant les portes du Parlement catalan. Tous espèrent la proclamation prochaine d'une République autonome. 

PROTESTATION


Les élus non séparatistes (socialistes, droites et centre) quittent le Parlement avant le vote sur l'indépendance, qui va se dérouler à bulletins secrets.

VOTE


Carles Puigdemont confirme que le Parlement va voter sur la résolution d'indépendance.

SESSION


La session du Parlement catalan vient de débuter. Le vote sur la résolution sur l'indépendance est au programme.

Urgent

UN PAS DE PLUS


Comme annoncé par les médias un peu plus tôt, les séparatistes ont bien présenté une résolution pour déclarer l'indépendance.  "Nous déclarons la Catalogne comme Etat indépendant sous forme de République", peut-on lire dans le préambule.


Le texte va en principe être soumis au vote lors d'une séance au parlement catalan cet après-midi. Les indépendantistes disposent de la majorité absolue au Parlement.

MOTION


Selon plusieurs médias, les indépendantistes catalans ont déposé au Parlement catalan, qui doit se réunir à partir de midi, une motion visant à proclamer l'indépendance. On ne sait pas encore si cette motion sera soumise au vote.

PUIDGEMONT SUR LA SELLETTE


Mariano Rajoy demande au Sénat espagnol l'autorisation de destituer le président catalan, Carles Puidgemont.  A midi, le Parlement catalan doit se réunir. 

GOUVERNEMENT


Le gouvernement espagnol a annoncé vouloir "ouvrir une nouvelle étape où la loi soit respectée", dans le conflit politique qui l'oppose à la Catalogne.

DISCOURS


Carles Puigdemont a annoncé ne pas avoir reçu de "garanties suffisantes" de la part du gouvernement espagnol pour organiser ces élections régionales anticipées. Selon lui,  le parlement catalan "doit décider de la réponse à la mise sous tutelle".

Urgent

DISCOURS


Dans son discours, le président catalan a refusé de convoquer des élections anticipées.

DISCOURS


Dans son allocution, Carles Puigdemont a déclaré que son "devoir est d'épuiser toutes les voies pour trouver une solution de dialogue dans un conflit politique."

RÉACTION


Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a jugé jeudi "prématuré" d'envisager les risques de déstabilisation que constituerait pour la zone euro une déclaration d'indépendance de la Catalogne. "Conclure dès maintenant à un potentiel risque de déstabilisation  financière (pour la zone euro) est prématuré", a déclaré à la presse le président de la BCE.

DISCOURS


Après une première allocution prévue à 14h30 et annulée, le président catalan Carles Puigdemont s'exprimera finalement à 17h, annonce le gouvernement régional.

COMPROMIS


Ce jeudi, le quotidien catalan La Vanguardia rapporte que le gouvernement de Mariano Rajoy est prêt à suspendre l'article 155, donc la mise sous tutelle de la Catalogne, si des élections régionales anticipées y sont organisées. Le Parti populaire (PP) du président du gouvernement, a ainsi accepté cette proposition émanant du Parti socialiste (PSOE), précise le journal.

CONVOCATION


La séance plénière du parlement catalan qui doit se tenir ce jeudi à 17h est a priori maintenue. Les députés n'ont reçu aucun appel à la suspension, rapporte Angels Piñol pour le quotidien El País.

SANS EXPLICATION


"La déclaration est suspendue", a déclaré trente minutes plus tôt un porte-parole du gouvernement régional catalan, sans livrer la moindre explication sur cette volte-face de Carles Puigdemont. Tendue, l'Espagne attend de savoir si ce dernier va convoquer des élections régionales pour éviter une mise sous tutelle de sa région aux conséquences incalculables.

APPEL A MOBILISATION


"Puigdemont a l'intention de prendre une décision contraire aux intérêts et à la volonté du peuple. Il est encore temps de l'arrêter ! Mobilisation ! Dans la rue ! ", a tweeté le Comité pour la défense du référendum de Gràcia, peu après l'annonce de l'annulation de l'allocution.

... ET PUIS ANNULATION


Alors qu'une allocution de Carles Puigdemont, initialement annoncée pour 13h30 puis décalée à 14h30, était évoquée, cette dernière a in fine été annulée.

RETARD


L'allocutation de Carles Puigdemont est finalement décalée à 14h30.

Urgent

ALLOCUTION


Carles Puigdemont, le président catalan, fera une intervention solennelle à 13h30.

RUMEUR


Selon le journal La Vanguardia, le gouvernement de Catalogne envisage de convoquer des élections régionales pour le 20 décembre.

Urgent

CATALOGNE


La situation sera "encore plus grave" si Madrid retire son autonomie à la  Catalogne, affirme le président de la Catalogne, Carlos Puigdemont.


"Pour résoudre ce que le gouvernement de l'Etat a qualifié de grave situation extraordinaire, on va créér une situation extraordinaire encore plus grave en arrachant à la Catalogne son autonomie politique", écrit-il en conclusion de ce texte dans lequel il assure que la mise sous tutelle de la Catalogne est contraire à la Constitution espagnole.

INDÉPENDANCE


Nathalie Loiseau, ministre chargée des Affaires européennes, a déclaré ce jeudi matin sur LCI qu'elle voyait dans les revendications d'indépendance de la Catalogne "une certaine forme d’égoïsme consistant à dire 'Nous sommes des régions riches, nous ne voulons pas payer pour des régions pauvres'".

PARLEMENT


La présidente du Parlement catalan, l'indépendantiste Carme Forcadell, a annoncé que son assemblée siégerait à partir de 17H00. Elle n'a pas choisi ce timing au hasard : au même moment à Madrid, une commission sénatoriale comptant 27 membres commencera à débattre sur la suspension d'autonomie de facto de la Catalogne, où vivent 16% des Espagnols, demandée par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy.

VIDEO


Retrouvez notre résumé de la prise de parole du président catalan, Carles Puigdemont, qui a annoncé la convocation prochaine d'une séance plénière au Parlement régional. 

Catalogne : Carles Puigdemont convoque une séance plénière du Parlement régionalSource : Sujet JT LCI
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REACTION 


Le vice-président catalan Oriol Junqueras, lui aussi conerné par une destitution en vertu de l'article 155, estime que "le Parti populaire et ses allés applique les 'nouveaux décrets de Nueva Planta'". Une référence à un décret pris en 1716 par le roi Philippe V contre la Catalogne. 

SECOUSSES


De l'autre côté de l'échiquier politique, à gauche, la crise catalane exacerbe des tensions latentes. Nuria Parlon, vice-présidente du PSC, la branche catalane du parti socialiste espagnol (PSOE), annonce qu’elle quitte les instances fédérales du mouvement après le soutien des cadres à l’application de l’article 155. Plusieurs maires catalans membres du PSC avaient déjà exprimé leur malaise concernant ce choix.  

REACTION 


Sans surprise, le chef du Parti populaire en Catalogne, Xavier Garcia Albiol critique le discours et notamment les mots choisis du président catalan : "Carles Puigdemont parlant de respect de 'l'Etat de droit', c'est une provocation."

ALLOCUTION 


C'était le principal enjeu de cette prise de parole : Carles Puigdemont n'a pas proclamé l'indépendance comme certains médias espagnols avaient pu le laisser entendre dans la journée. Le président de la Generalitat se contente de convoquer une séance plénière du Parlement pour débattre des mesures prises par Madrid et des suites à donner aux événements. Une façon de jouer la montre et, peut-être, de s'assurer du soutien de tous les indépendantistes catalans. 

ALLOCUTION 


Carles Puigdemont laisse le catalan pour prendre la parole en espagnol - castillan - s'adressant au "démocrates d'Espagne" avant de s'exprimer en anglais pour lancer un appel à une médiation européenne. "Si les valeurs européennes fondamentales sont en péril en Catalogne, elles le seront également en Europe", déclare-t-il.

ALLOCUTION 


Carles Puigdemont annonce qu'il va convoquer prochainement une séance plénière du Parlement pour "un débat" sur la déclaration d'indépendance et les mesures prises par Madrid. Aucune date précise n'est donnée, mais l'on peut imaginer qu'elle aura lieu dans la semaine.

ALLOCUTION 


"C'est la pire attaque contre la Catalogne depuis les décrets de Franco", déclare Carles Puigdemont. "Les institutions et le peuple catalans ne peuvent accepter cette attaque. (...) Aucune décision d'aucun gouvernement ne peut effacer l'histoire catalane", poursuit-il. "Nous devons défendre nos institutions, pacifiquement, comme toujours."

ALLOCUTION


Le président catalan Carles Puigdemont regrette que Madrid n'ait pas choisi la voie du dialogue. "Le Conseil des ministres s'est contenté de claquer la porte", dit-il, énumérant ses critiques envers le gouvernement de Mariano Rajoy, "hors de l'Etat de droit" selon lui. 

CHIFFRES 


Alors que la police municipale barcelonaise a affirmé, plus tôt, que 450.000 personnes s'étaient rassemblées pour la manifestation pro-indépendance, la Societat civil catalana, association unioniste, n'a, elle, relevé que 85.000 participants. À noter qu'elle ne précise pas ses méthodes de comptage. 

AMBIANCE


Selon notre envoyée spéciale en Catalogne, une atmosphère mêlant détermination et résignation se dégageait de la manifestation à Barcelone. 

Manifestation des indépendantistes catalans à Barcelone : "Une ambiance très particulière"Source : Sujet JT LCI
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AMBIANCE


Selon notre envoyée spéciale en Catalogne, une atmosphère mêlant détermination et résignation se dégageait de la manifestation à Barcelone. 

Manifestation des indépendantistes catalans à Barcelone : "Une ambiance très particulière"Source : Sujet JT LCI
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REACTION 


Parlant d'une "énorme irresponsabilité", la présidente du Parlement catalan, Carme Forcadell, estime que Mariano Rajoy a annoncé "un coup d'Etat de fait" avec lequel il entend "s'approprier les institutions catalanes". 

REACTION


L'entraîneur espagnol de Manchester City, Pep Guardiola, militant emblématique de la cause catalane, s'est dit triste du choix du gouvernement d'appliquer l'article 155. "Je pensais pas que ce genre de choses pouvait se passer au XXIe siècle", a-t-il déclaré à Catalunya Radio.  

POLICE 


Dans un message posté sur Twitter, les Mossos d'Esquadra, les forces de l'ordre catalanes, affirment qu'elles "continuent et continueront à travailler pour la sécurité pour tous". Une façon, déjà, d'accepter la prise de contrôle de Madrid ? Rien n'est moins sûr. 

DECRYPTAGE


Lourd de conséquences, la mise en application de l'article 155 de la Constitution devrait totalement bouleverser le fonctionnement politique, institutionnel et administratif de la Catalogne.

MOBILISATION


Selon la Guardia Urbana, la police municipale de Barcelone, 450.000 personnes ont participé à la manifestation organisée dans la capitale catalane. Des chiffres supérieurs à ceux du 8 octobre lorsque 350.000 partisans de l'indépendance avaient défilé dans les rues, mais largement inférieurs au rassemblement du 11 septembre dernier qui, toujours de même source, avait attiré plus d'un million de gens. 

DECLARATION


Présente dans les rangs des manifestants, la maire de Barcelone, Ada Colau, se dit "consternée" par les événements. "C'est le jour le plus terrible de ces 40 dernières années", estime-t-elle.  

REACTIONS 


Dans les rues de Barcelone, certains habitants interrogés par LCI se disent abasourdis par la décision de Mariano Rajoy de recourir à l'article 155 de la Constitution. 

REAX ESPAGNOLS SAMEDISource : Sujet JT LCI
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MANIFESTATION


Drapeaux catalans sur le dos, des milliers de manifestants ont répondu à l'appel de l’Assemblée nationale catalane (ANC) et d'Omnium, deux organisations qui militent pour l’indépendance de la région. Ils réclament la libération de leurs dirigeants, Jordi Sanchez et de Jordi Cuixart.

SOUTIEN


Le chef du gouvernement de la communauté autonome du Pays basque, Iñigo Urkullu, dénonce une "mesure extrême et disproportionnée" et annonce son soutien au gouvernement catalan.

MANIFESTATION


Le président de la Catalogne devrait assister à la manifestation prévue à 17h à Barcelone.

VALLS


L'ancien Premier ministre apporte son soutien aux décisions du gouvernement de Mariano Rajoy

PSOE


Le secrétaire général du PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) estime que son parti a choisi de "défendre la Constitution", en soutenant l’utilisation de l’article 155.

Pedro Sanchez a comparé le mouvement indépendantiste catalan aux "mouvements réactionnaires d'Europe" et estime que le  sécessionnisme se nourrit de la non-solidarité.

ERC


Le porte-parole de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC) dénonce "un coup d'état"

PODEMOS


Pour Pablo Iglesias, secrétaire général de Podemos, en imposant son autorité, le gouvernement "révèle seulement son incapacité à offrir des solutions". Iñigo Dominguez, le porte-parole de Podemos au Sénat, estime de son côté que que Mariano Rajoy est "responsable de ce qui se passe aujourd’hui" et cherche à "humilier" la Catalogne.

OPPOSITION


L’association indépendantiste Omnium Cultural, dont le président Jordi Cuixart est en prison, dénonce "une mesure antidémocratique"

REACTIONS


"Incroyable", "excessif", les catalans regrettent l'application de l'article 155 de la constitution

REAX ESPAGNOLS SAMEDISource : Sujet JT LCI
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MANIFESTATIONS


A Barcelone, un manifestant, baillonné, brandit une pancarte où l'on peut lire "La Catalogne est une nation opprimée".


Une manifestation pour réclamer la libération de deux indépendantistes est prévue à 17h.

Catalogne : un manifestant, baillonné, dénonce l'opression de la CatalogneSource : Sujet JT LCI
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ELECTIONS


Mariano Rajoy demande la destitution de la présidence de la région et la mise en place d'élections d'ici six mois.

Mariano Rajoy réclame de nouvelles élections régionales en Catalogne d'ici 6 moisSource : Sujet JT LCI
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RÉACTION


"Rajoy a suspendu l'auto-gouvernement de la Catalogne pour lequel tant de gens ont lutté. Une attaque grave contre les libertés de tous, ici et partout" a réagi la maire de Barcelone sur Twitter

PORTRAIT


Retour sur le parcours de ce séparatiste engagé

PUIGDEMONT


Le président de la région, Carles Puigdemont, devrait réagir lors d'une allocution ce soir à 21h. 

La Catalogne est toujours dans l'impasse. En attendant les nouvelles élections régionales, convoquées par Madrid pour le 21 décembre, le gouvernement catalan destitué a déclaré ce week-end qu'il entendait poursuivre son combat contre Madrid, avec le chef de file des indépendantistes Carles Puigdemont à sa tête. Ce lundi, le parquet espagnol a requis des poursuites pour rébellion contre eux.

La veille, la réplique des opposants à l'indépendance s'est faite sur deux fronts : institutionnel d'abord, avec la désignation de Soraya Saenz de Santamaria par Madrid pour reprendre en main le parlement régional. Et dans la rue ensuite. Les opposants à l'indépendance et partisans de l'union de l'Espagne ont déferlé sur Barcelone avec entre 300.000 et 1 million de manifestants. 

Puigdemont : "L'article 155 est une attaque contre la volonté des Catalans"

Dans sa première intervention télévisée depuis l'annonce de l'indépendance, Carles Puigdemont a dénoncé la mise sous tutelle de Madrid et annoncé qu'il refusait d'accepter sa destitution. "L'article 155 est une attaque contre la volonté des Catalans. Notre volonté est de continuer à travailler pour respecter notre mandat", a-t-il déclaré tout en invitant les Catalans à "s'opposer démocratiquement" à la mise sous tutelle, à "être patients, persévérants et à avoir de l'espoir".

Les unionistes déferlent sur Barcelone

 

Samedi et surtout dimanche à Barcelone, les opposants à  l'indépendance ont fait entendre leur voix. Entre 300.000 et 1 million de personnes ont défilé dans la capitale catalane au son de "La Catalaogne, c'est nous tous."  La manifestation avait aussi des airs de pré-campagne électorale, car  les trois partis qui en Catalogne prônent le maintien de la région au sein de  l'Espagne - Ciudadanos (libéral), le Parti socialiste catalan et le Parti  populaire de Mariano Rajoy - y étaient représentés." 

Une "dame de fer" à la tête de la province

Après avoir annoncé la destitution du président séparatiste catalan Carles Puigdemont et de son gouvernement, Mariano Rajoy a. Et le parlement catalan, dominé par les indépendantistes, a été dissous, en attendant son renouvellement, lors d'un scrutin annoncé pour le 21 décembre. Dès samedi, la vice-présidente du gouvernement espagnol, Soraya Saenz de Santamaria, devait réunir les secrétaires d'Etat qui seront chargés d'assumer les fonctions des gouvernants catalans.

Poursuite pour "rebellion" contre le gouvernement catalan

Comme annoncé vendredi dernier le parquet a requis des poursuites pour "rébellion" à l'encontre de l'exécutif catalan, une charge passible de 30 ans de prison, autant qu'un assassinat. "L'Espagne ne se rend pas", lisait-on sur une banderole déployée par un groupe d'extrême droite, Hogar Social, tandis que certains participants encourageaient un groupe de manifestants tenant des drapeaux de la légion  espagnole.

Le maire de Barcelone dénonce des "indépendantistes kamikaze"

Exprimant le désarroi d'une partie de ses administrés, la maire de gauche  de Barcelone, Ada Colau, a diffusé un message amer, rejetant une déclaration d'indépendance "qui n'a pas le soutien majoritaire des Catalans". Elle a accusé les conservateurs à Madrid d'avoir été "incapables d'écouter et de gouverner pour tous", et les partis indépendantistes à Barcelone d'avoir poursuivi "à une vitesse de kamikaze" leur "fuite en avant".


La rédaction de TF1info

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