CLIMAT DE CRISE - La Catalogne a voté son indépendance. Madrid a voté la mise sous tutelle. Mais les deux camps restent inflexibles. Carles Puigdemont, le leader indépendantiste, n'a pas souhaité reconnaître la mise sous tutelle de la communauté autonome, mais s'est engagé à respecter les résultats des élections du 21 décembre. Il était convoqué ce jeudi par la justice espagnole mais est resté en Belgique.
Ce live est à présent terminé.
PROCEDURE
Mandat d'arrêt européen : et maintenant ? Selon la procédure, le chef catalan et ses proches devraient recevoir une convocation devant le juge belge, qui doit être honorée sous 24 heures, qui lui signifiera les poursuites lancées par l'Espagne et lui permettra de prendre connaissance de ses droits.
Le juge d'instruction statue aussi sur l'opportunité de la détention. Carles Puigdemont peut soit accepter le mandat d'arrêt, et être alors très vite remis aux autorités espagnoles. Soit il refuse, ce qui semble ici le scénario le plus probable. Dans ce cas, le mandat est contesté devant la Chambre du conseil.
Le pays dans lequel une personne est réclamée doit renvoyer celle-ci dans le pays émetteur du MAE dans un délai maximal de 60 jours.
BELGIQUE
Dans la foulée de l'annonce de la justice espagnole, la justice belge a déclaré qu'elle allait "étudier" le mandat d'arrêt européen contre Carles Puigdemont.
Urgent
MANDAT
La justice espagnole a lancé vendredi un mandat d'arrêt européen contre le président catalan destitué Carles Puigdemont et quatre de ses "ministres" repliés en Belgique, qui ont refusé de comparaître devant elle.
Une juge d'instruction a lancé le mandat contre chacun des cinq membres du gouvernement destitué, pour "rébellion, sédition, détournement de fonds publics et désobéissance à l'autorité", a annoncé dans un communiqué le tribunal qui a déjà incarcéré jeudi huit autres membres de l'ancien exécutif indépendantiste.
JUSTICE
L'Espagne s'apprête à émettre un mandat d'arrêt européen à l'encontre du président catalan destitué. Celui-ci devrait être effectif dès vendredi.
LIBERTÉ
Le président catalan destitué Carles Puigdemont a exigé jeudi la libération des huit anciens ministres régionaux placés en détention provisoire quelques heures plus tôt par la justice espagnole, dans une brève intervention télévisée.
"Comme président du gouvernement légitime de Catalogne, j'exige la libération des conseillers (ministres) et du vice-président" Oriol Junqueras, a-t-il déclaré lors d'un discours retransmis à la télévision régionale catalane, qui a précisé que M. Puigdemont s'exprimait depuis la Belgique.
DÉTENUS
El Pais détaille les personnes qui viennent d'être placées en détention provisoire : Le vice-président Oriol Junqueras, Jordi Turul, Raül Romeva, Josep Rull, Carles Mundó, Meritxell Borràs, Joaquim Forn et Dolors Bassa. Carles Puigdemont et ses ex-conseillers Antoni Comín, Clara Ponsatí, Meritxell Serret et Lluís Puig sont eux actuellement en Belgique. Un juge belge doit décider de leurs extraditions.
JUSTICE
Les huit membres du gouvernement catalan destitué ont été placés en détention provisoire. Le vicepresidente, Oriol Junqueras, fait partie de ceux-là. La juge qui a ordonné le placement en détention a fait valoir le risque de fuite.
PUIGDEMONT
Le parquet espagnol demande un mandat d'arrêt européen contre le président destitué Carles Puigdemont.
RÉQUISITIONS
Le parquet espagnol a jeudi le placement en détention provisoire de huit membres du gouvernement catalan destitué qui comparaissaient à Madrid devant un juge dans une enquête pour sédition et rébellion.
Le parquet a requis la libération sous caution d'un neuvième conseiller (ministre) qui avait quitté le gouvernement avant la déclaration unilatérale d'indépendance. Cinq des 14 membres du gouvernement catalan destitués, dont son président Carles Puigdemont, en Belgique depuis lundi, ne se sont pas présentés et l'Espagne pourrait émettre un mandat d'arrêt à leur encontre.
AU TRIBUNAL
Des membres du gouvernement catalan destitué et les députés qui doivent être entendus dans une enquête pour sédition et rébellion sont arrivés jeudi au tribunal à Madrid, sans leur chef Carles Puigdemont resté à Bruxelles, a constaté l'AFP.
Des 14 membres du gouvernement destitué cités à comparaître, cinq manquaient à l'appel, dont le président du gouvernement Carles Puigdemont, qui depuis la Belgique dénonce un "procès politique." Le numéro deux du gouvernement, Oriol Junqueras, est arrivé le premier à l'Audience nationale, suivi de huit autres "ministres" entourés de manifestants qui criaient "vous n'êtes pas seuls" en catalan.
PUIGDEMONT
Fernando Carderera, ambassadeur d’Espagne : "Si Puigdemont ne rentre pas en Espagne, il y aura un mandat d'arrêt international" pic.twitter.com/LKG6R0VTBj — France Inter (@franceinter) 2 novembre 2017
CATALOGNE
Au micro de France Inter, l'ambassadeur d'Espagne en France Fernando Carderera a menacé Carles Puigdemont : "S'il ne rentre pas en Espagne, il y aura un mandat d'arrêt international" à son encontre.
REFUGE
"Il ne va pas à Madrid, et j'ai proposé qu'on l'interroge ici en Belgique. C'est possible, j'ai déjà eu dans le passé des cas comme ça, quand on a interrogé le suspect en Belgique", a déclaré son conseil belge, Paul Bekaert, sur TV3.
"On va examiner si les peines (encourues) ne sont pas disproportionnées, et si les droits fondamentaux sont respectés", a ajouté l'avocat des droits de l'Homme, qui par le passé a défendu des Basques espagnols membres présumés d'ETA dont Madrid demandait l'extradition.
REFUS
Le président catalan destitué Carles Puigdemont ne se rendra pas à sa convocation de justice à Madrid jeudi et demandera à être interrogé depuis la Belgique, a déclaré mercredi son avocat à la télévision publique catalane.
JUSTICE
Destitué, le président catalan est convoqué ce jeudi par la Haute cour d'Espagne en vue de son inculpation. Il est actuellement en Belgique, où certains le soupçonnent de vouloir demander l'asile politique.
PUIGDEMONT
Le président catalan destitué, actuellement à Bruxelles "par sécurité", "sera traité comme n'importe quel citoyen européen", affirme le Premier ministre belge.
JUSTICE
Après Carles Puigdemont, c'est au tour de la présidente du Parlement catalan Carme Forcadell, de devoir faire face aux foudres de la justice espagnole. Cette dernière est en effet convoquée par la Cour suprême pour être inculpée.
Puigdemont, en bon invité, évite aussi de mettre le bazar sur le canapé-lit du gouvernement belge au lendemain de son arrivée — Mathieu de Taillac (@mdetaillac) 31 octobre 2017
ANALYSE
Puigdemont renonce à l’asile, qui semblait très difficile. Pas aux garanties de la justice belge dans le cas d’un mandat d’arrêt européen — Mathieu de Taillac (@mdetaillac) 31 octobre 2017
FINI
La conférence de presse de Carles Puigdemont est à présent terminée.
DÉCLARATION
Carles Puigdemont a déclaré qu'il fallait "ralentir" le processus d'indépendance pour éviter de nouveaux troubles. "Nous avons été obligés d'adapter notre plan de travail pour éviter la violence" et "si cette attitude a pour prix de ralentir le déploiement de la République, alors il faut considérer que c'est un prix à payer raisonnable dans l'Europe du 21e siècle".
DANS LE MÊME TEMPS
La Cour constitutionnelle espagnole a suspendu la déclaration d'indépendance de la Catalogne adoptée vendredi par le Parlement régional.
DÉCLARATION
Carles Puigdemont explique encore avoir quitté la Catalogne pour ne pas "exposer les citoyens à une nouvelle vague de violences", jugeant que Madrid aurait indubitablement réagi par la force s'il était resté.
DÉCLARATION
Carles Puigdemont dit qu'il retournera en Catalogne une fois qu'il aura reçu les garanties - "qui n'existent pas pour l'instant" - nécessaires à un retour sans heurts. Selon lui, le procureur espagnol qui a lancé les poursuites pour rebellion n'a pas "un désir de justice" mais "un désir de vengeance".
DÉCLARATION
"Je ne suis pas ici pour demander l'asile politique", dit Carles Puigdemont en réponse à la question d'un journaliste britannique. "Je suis à Bruxelles car c'est la capitale de l'Europe et non parce que c'est la capitale de la Belgique."
DÉCLARATION
Evoquant la liberté, l'accueil, la non-violence, Carles Puigdemont appelle la communauté européenne s'engager dans la crise catalane. "La cause catalane est celle des valeurs de l’Europe."
DÉCLARATION
Nous respecterons les résultats des élections du 21 décembre, comme cela a toujours été le cas", poursuit Carles Puigdemont. "Je voudrais poser une question au gouvernement espagnol : en fera-t-il de même ? (…) Je réclame un engagement clair de l'Etat là-dessus."
DÉCLARATION
"Nous n'allons pas échapper à l'action de la justice, nous allons y faire face politiquement", dit Carles Puigdemont. Le président catalan destitué dit ne pas avoir peur des "défis démocratiques à venir", en référence aux élections régionales prévues le 21 décembre prochain.
DÉCLARATION
Carles Puigdemont dit que si une partie du gouvernement catalan s'est déplacée à Bruxelles, c'est pour "mettre le problème catalan en lumière au cœur de l'Europe" et pour "dénoncer la partialité de la justice espagnole".
DÉCLARATION
Selon Carles Puigdemont, les poursuites pour rebellion lancées par la justice espagnole sont la preuve de la violence des méthodes de l'Etat.
Urgent
TUTELLE
La Cour constitutionnelle espagnole suspend la déclaration d'indépendance de la Catalogne
DÉCLARATION
Carles Puigdemont explique que c'est l'attitude du gouvernement de Mariano Rajoy qui a "obligé" les séparatistes catalans à proclamer formellement l'indépendance de la Catalogne. "Toutes nos décisions ont été en cohérence avec nos valeurs de paix."
DÉCLARATION
"Le gouvernement espagnol n'a pas voulu régler les choses de manière paisible mais par la confrontation", estime Carles Puigdemont qui souligne "l'agressivité de l'Etat".
DÉCLARATION
"Nous avons convenu que le gouvernement catalan devait jouer la prudence, la sécurité et la modération", dit Carles Puigdemont, revenant sur la période post-référendum. "Nous avons toujours appelé au dialogue."
DÉCLARATION
Carles Puigdemont prend la parole, en Français pour signaler qu'il s'exprimera en Catalan, dans la langue de Molière puis en Espagnol (Castillan) tout en précisant qu'une traduction anglaise sera assurée.
LIVE
Suivez la conférence de presse de Carles Puigdemont en direct vidéo via notre page Facebook.
COHUE
Carles Puigdemont fait son entrée dans la salle sous le crépitement des flashs des photographes. L'impatience est palpable.
SURCHARGE
Selon El Pais, plus de 150 reporters ont été accrédités pour assister à la conférence de presse de Carles Puigdemont. Bien plus que les 50 personnes que peut normalement accueillir la (petite) salle prévue pour la délcalaration du président catalan destitué.
DÉCLARATION
Déjà quelques minutes de retard pour Carles Puigdemont, qui va s'exprimer de façon imminente devant la presse. De très nombreux journalistes ont fait le déplacement à Bruxelles pour écouter le président catalan destitué.
TUTELLE
À noter que le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a convoqué un Conseil des ministres extraordinaire ce mardi à 18H. La réunion doit permettre d'évaluer les premiers jours de la prise de contrôle de la Catalogne par Madrid.
#CMin a las 18 horas @marianorajoy preside en La Moncloa una reunión extraordinaria del Consejo de Ministros pic.twitter.com/8uB13uOcgF — La Moncloa (@desdelamoncloa) 31 octobre 2017
IMMINENT
Prévue à 12H30, la conférence de presse de Carles Puigdemont va maintenant démarrer d'un instant à l'autre. Alors que sa région est désormais sous tutelle du gouvernement espagnol, le président catalan destitué est resté muet depuis dimanche, lorsqu'il a salué sur Twitter la victoire symbolique du club de la ville dont il a été maire, Gerone, sur le Real Madrid.
TUTELLE
Par ailleurs, la Guardia civil a procédé à des perquisitions du siège des Mossos, la police catalane, a appris l'AFP de sources officielles.
EXIL ?
PUIGDEMONT
Le président destitué de la Catalogne Carles Puigdemont, visé par une procédure judiciaire en Espagne, s'exprimera lors d'une conférence de presse à Bruxelles mardi à 12h30, ont annoncé plusieurs eurodéputés catalans sur Twitter.
ÉLECTIONS
Le parti indépendantiste de Carles Puigdemont annonce qu'il participera aux élections régionales convoquées le 21 décembre par le pouvoir espagnol. "Le 21, nous irons aux urnes, nous irons avec conviction et nous sommes très attachés à ce que la société catalane puisse s'exprimer", a dit la porte-parole du parti PDeCAT, Marta Pascal.
BELGIQUE
Carles Puigdemont, se trouve ce lundi à Bruxelles, a affirmé une source gouvernementale espagnole à l'AFP, sans ajouter de précisions. Le quotidien catalan La Vanguardia affirme pour sa part qu'il était accompagné d'autres membres de l'exécutif catalan. Ce week-end, la possible venue du gouvernement catalan avait créé la polémique en Belgique.
Urgent
JUSTICE
Le parquet requiert des poursuites pour rébellion contre l'exécutif catalan destitué. La plainte vise aussi des faits de "sédition, malversation et prévarication", a indiqué le procureur général. Il appartiendra au tribunal de l'Audience nationale, à Madrid, de décider si elle est recevable.
DÉCRYPTAGE
Après la démonstration de force des anti-indépendance, que peut-il se passer demain ? Les réponses de notre envoyée spéciale :
Catalogne : Madrid organise la riposte juridique
RÉSUMÉ EN IMAGES
Vous nous rejoignez ? Revivez cette journée marquée par la manifestation des unionistes à Barcelone :
POLÉMIQUE
Le dossier catalan fait des vagues jusqu'en Belgique. On vous explique :
SYMBOLE
Les Catalans de Gérone accueillaient les galactiques du Real. Et ils ont gagné. Le compte rendu de ce match hautement symbolique est à lire :
Les Catalans de Gérone battent le grand Real Madrid
FOOTBALL
Le Real Madrid a perdu en Catalogne contre Gérone (2-1). La rencontre, hautement symbolique, opposait le club favori du chef du gouvernement Mariano Rajoy à l'équipe préférée du président catalan destitué Carles Puigdemont.
🏁 FP: @GironaFC 2-1 #RealMadrid (Stuani 54', Portu 58'; @isco_alarcon 12'). #RMLiga pic.twitter.com/EImC9lHUtj — Real Madrid C.F. (@realmadrid) 29 octobre 2017
DÉCRYPTAGE
Les manifestants anti-indépendance étaient nombreux à Barcelone, ce dimanche. Et ils en veulent à la police régionale. Explications :
FOOTBALL
Le club préféré de Puigdemont reçoit ce dimanche le club préféré de Rajoy. Et Zinédine Zidane a son avis sur la question :
FOOTBALL
Pendant que les pro-unions manifestent à Barcelone, un match de football symbolique a lieu. Le Real Madrid se déplace à Gérone, une équipe catalane qui vient d'être promue. Le report de la rencontre a été évoqué mais celle-ci a commencé depuis 30 minutes.
Urgent
MANIFESTATION
Les autorités espagnoles vont dans le sens des organisateurs. Elles indiquent qu'un million de personnes ont défilé ce dimanche dans Barcelone pour défendre l'unité de l'Espagne.
EN VIDÉO
En images, les rues de Barcelone bondées.
PRO-UNION
Ce dimanche, les unionistes ont défilé dans les rues de Barcelone. LCI est allé prendre le pouls de ce rassemblement.
Urgent
MANIFESTATION
Selon la police municipale, 300.000 personnes auraient défilé dans les rues de Barcelone ce dimanche pour défendre l'unité de l'Espagne. Trois fois plus selon les organisateurs de la manifestation.
SLOGANS
"Rajoy démission ! Puigdemont en prison !", voici les messages scandés par les manifestants "anti-indépendance" à Barcelone.
Los mensajes de la manifestación de Barcelona. #TotsomCatalunya pic.twitter.com/mRrs4Th8QF — Carmela Ríos (@CarmelaRios) 29 octobre 2017
Urgent
MANIFESTATION
Selon les organisateurs, plus d'un million de personnes seraient descendues dans la rue à Barcelone pour manifester leur envie de rester en Espagne. Un chiffre à prendre toutefois avec des pincettes.
ÚLTIMA HORA | Más de un millón de personas participan en la manifestación de Barcelona, según los convocantes https://t.co/JCTCkqsKgO pic.twitter.com/oa0YHJzA90 — EL PAÍS (@el_pais) 29 octobre 2017
PUIGDEMONT
Le secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration Theo Francken a estimé que le président catalan destitué Carles Puigdemont pourrait demander asile à la Belgique. "Un juge belge devra décider. Il y a aussi la procédure d'asile. S'il reçoit l'asile, il sera difficile de l'extrader vers l'Espagne. Notre droit l'en empêche", a-t-il déclaré à la VRT.
MANIFESTATION
Le leader du parti Ciudadanos, Albert Rivera, participe à ce grand rassemblement. Il est allé à la rencontre des "anti-indépendance".
DIRECTO | El líder de Ciudadanos, Albert Rivera, se da un baño de masas en la manifestación de Barcelona https://t.co/JCTCkqsKgO pic.twitter.com/wiy0wCt43T — EL PAÍS (@el_pais) 29 octobre 2017
MANIFESTATION
La bouche de métro de Passeig de Gràcia, l'une des plus grandes artères de la ville de Barcelone, est prise d'assaut par les "anti-indépendance". Il y a du monde, beaucoup de monde.
Barcelona 10:50 La boca de metro de Paseo de Gracia. pic.twitter.com/XtF6pzdfmK — Carmela Ríos (@CarmelaRios) 29 octobre 2017
FOOTBALL
Ce dimanche à 16h15, le Real Madrid se déplace à Gérone, fief du président catalan destitué Carles Puigdemont. Il se murmurre que ce dernier pourrait assister au match. Les Madrilènes devraient eux se rendre au stade Montivili en bus banalisé.
MANIFESTATION
La Via Laietana, célèbre avenue de Barcelone passant par la vieille-ville, est déjà coupée à la circulation ce dimanche matin.
DIRECTO | La Via Laietana de Barcelona ya está cortada el tráfico https://t.co/JCTCkqKlFo [Aquí está @mrfabra ] pic.twitter.com/65C77dPpNt — EL PAÍS (@el_pais) 29 octobre 2017
MANIFESTATION
Ce dimanche, des centaines de manifestants "anti-indépendance" défilent dans Barcelone pour exprimer leur volonté de demeurer en Espagne. Le cortège s'est arrêté devant le siège de la Police nationale.
Barcelona. El primer acto de apoyo a la Constitución tiene lugar frente a la Jefatura Superior de la Policia Nacional. pic.twitter.com/e1joftaTH7 — Carmela Ríos (@CarmelaRios) 29 octobre 2017
PROTECTION POLICIÈRE
Selon le quotidien El Pais, les Mossos d'Esquadra n'escortent plus les conseillers, les ministres locaux de l'ex-gouvernement catalan. Seul Carles Puigdemont, le président destitué par Madrid, bénéficie toujours de cette protection. Une décision qui n'a finalement rien de surprenant d'après le journal qui explique que cela est généralement le cas quand les conseillers perdent leurs portefeuilles.
SONDAGE
Un sondage publié dimanche par le quotidien madrilène El Mundo prédit que les partis anti-indépendantistes obtiendraient une majorité parlementaire en cas d'élections régionales en Catalogne. L'enquête a été réalisée par l'institut Sigma Dos auprès de 1.000 personnes avant l'adoption d'une déclaration d'indépendance et la mise sous tutelle de la région. Elle pronostique une courte victoire des anti-indépendantistes, 43,4% contre 42,5% des voix aux partis indépendantistes, actuellement majoritaires au Parlement catalan.
#LaPortada del domingo 29 de octubre. pic.twitter.com/Zl9tchChxa — EL MUNDO (@elmundoes) 29 octobre 2017
Urgent
PUIGDEMONT
Dans une tribune publiée dimanche dans le quotidien El Punt-Avui, le vice-président du gouvernement catalan destitué, Oriol Junqueras, affirme que le chef des indépendantistes Carles "Puidgemont est et restera le président" de la Catalogne. "Et ce au moins jusqu'au jour où les citoyens décideront du contraire lors d'élections libres", écrit-il, dénonçant un "coup d'État contre la Catalogne".
OPPOSITION
Samedi soir, l'Assemblée nationale catalane (ANC), organisation indépendantiste, a affirmé qu'elle ne respectera pas les décisions prises en vertu de l'article 155, dans le cadre de la mise sous tutelle. L'ANC dénonce cette "intrusion avec un faux visage de légalité".
APAISEMENT
Le pape François a prononcé samedi un important discours sur l'Europe, appelant l'Union européenne à "retrouver le sens d'être une communauté unique" si elle veut dessiner un avenir de prospérité et d'équité pour tous. Sans jamais faire mention de la Catalogne.
RÉACTION
Né à Barcelone dans une famille catalane, l'ancien Premier ministre Manuel Valls s'exprime dans Le Parisien sur la situation. Pour lui, "la crise est plus grave que la tentative de coup d'Etat de 1981 ou la confrontation avec le terrorisme basque car il y a un risque de dislocation de l'Espagne". La région "est profondément espagnole", estime-t-il, en plus d'être "catalane et européenne". Selon lui, "l'indépendantisme, le nationalisme portent toujours en eux le sectarisme et le rejet" et "il faut prendre garde car l'histoire peut redevenir tragique. Quand on touche aux frontières, à l'identité, on réveille des pulsions qui ont amené le pire en Espagne dans les années 30."
PUIGDEMONT
Le chef de l'exécutif catalan, destitué par Madrid, Carles Puigdmont est apparu trois minutes à l'écran. Il se tenait debout à côté d'un drapeau de la Catalogne et un autre de l'Union européenne.
Urgent
PUIGDEMONT
"Nous ne cherchons pas l'épreuve de force" avec Madrid, a fait savoir le président catalan destitué Carles Puigdemont lors de son allocution télévisée. "Nous poursuivons notre travail pour construire un pays libre", a-t-il indiqué, appelant "à s'opposer démocratiquement" à la mise sous tutelle de la Catalogne par Mariano Rajoy.
Urgent
PUIDGEMONT
Lors de son allocution télévisée, le chef de l'exécutif catalan, destitué par Madrid, Carles Puigdemont a appelé les Catalans à "être patients et persévérants". "L'article 155 est une atteinte à la volonté des Catalans, qui se sont toujours sentis une nation au milieu de l'Europe."
REPORTAGE
Dans quel état d'esprit sont les Catalans au lendemain de la proclamation de l'indépendance ? La réponse depuis Barcelone.
PUIGDEMONT
Selon le quotidien El Pais, le message que va délivrer Carles Puigdemont à 14h30 a été enregistré ce samedi matin.
MANIFESTATIONS
Des centaines de manifestants "anti-indépendance" se sont rassemblés à Madrid pour prôner une Espagne unie et pacifiée.
La concentración de la Fundación Denaes concluye con el himno de España en la plaza de Colón. Mucha menos gente que en la de ppios octubre pic.twitter.com/Rx2vcwiiPT — José Marcos (@jmarcos78) 28 octobre 2017
Urgent
PUIGDEMONT
Le chef de l'exécutif catalan, destitué par Madrid, Carles Puigdemont a annoncé une allocution télévisée à 14h30.
MANIFESTATIONS
Ce samedi midi, des centaines de manifestants défendant le maintien de la Catalogne en Espagne se sont rassemblés à Madrid, sur la Plaza de Colon. Munis de drapeaux espagnols et d'objets aux couleurs du pays, ils ont arboré le message suivant : "Puigdemont en prison", demandant l'arrestation du président catalan destitué.
FOOTBALL
Le match Girone-Real Madrid pourrait être annulé, selon la Onda Cero, repris par La Vanguardia. Les autorités locales auraient des craintes quant à la sécurité autour de la rencontre, en raison du contexte politique. Le match est programmé dimanche à 16h15.
INFOGRAPHIE
La part de la Catalogne dans l'économie espagnole.
#Espagne : le parlement de #Catalogne proclame l'indépendance. https://t.co/pBs8YoxHYL #Catalonia pic.twitter.com/y70gWBnoXx — IDIX (@IDIX_Presse) 27 octobre 2017
REPOST
À la mi-journée, LCI vous propose de revivre les événements de vendredi, journée historique pour la Catalogne avec la proclamation de l'indépendance et la mise sous tutelle.
NOMINATION
Le quotidien espagnol El Pais indique ce samedi que le remplaçant du chef destitué des Mossos d'Esquadra sera Ferrán López, actuel commissaire supérieur de la Coordination territoriale et jusqu'ici numéro 2 de la police régionale.
Urgent
MISE SOUS TUTELLE
Le Premier ministre Mariano Rajoy a délégué à sa vice-présidente, Soraya Sáenz de Santamaría les "fonctions et compétences" de la présidence de la Généralité, l'exécutif catalan. Il n'assume ni le titre ni la charge de président catalan, comme l'explique le quotidien espagnol El Pais. De façon de ne pas mettre le feu aux poudres.
APPEL AU CALME
En déplacement en Grèce, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a estimé que la situation actuelle en Catalogne nécessitait un "vote" pour désamorcer "un enchaînement qui pousse à la tension". "Je ne veux pas qu'on déclare comme ça l'indépendance ni qu'on la réprime, il faut voter", a-t-il expliqué depuis Athènes.
OPPOSITION
Invitée de Franceinfo ce samedi, la maire de Paris Anne Hidalgo a réagi à la déclaration d'indépendance de la Catalogne. "On repart des années en arrière. Je trouve ça vraiment désolant, c'est un gâchis immense", a-t-elle estimé. L'élue s'était déjà exprimée la veille.
L’indépendance de la #Catalogne , proclamée par 70 députés, est un fait grave, contraire au droit, qui ne peut mener qu’à une impasse. — Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 27 octobre 2017
DÉBORDEMENTS
Vendredi soir, un millier de partisans du maintien de la Catalogne en Espagne ont manifesté. Certains d'entre eux s'étaient réunis devant la radio catalane Catalunya Ràdio. Ils y ont proféré des insultes et brisé l'une des vitres de la façade de la station.
Manifestació violenta davant de Catalunya Ràdio. Han trencat vidres i no es pot sortir de l’emissora #DefensemCatRàdio pic.twitter.com/nkTWuKRJP4 — Saül Gordillo (@saulgordillo) 27 octobre 2017
MISE SOUS TUTELLE
D'après le quotidien espagnol El Pais, qui s'appuie sur le journal officiel espagnol, la Catalogne sera directement gouvernée par Mariano Rajoy et ses ministres. La vice-présidente du gouvernement espagnol, Soraya Saenz de Santamaria, doit réunir dès ce samedi les secrétaires d'État hargés d'assumer ces fonctions.
CONSEIL
Ce samedi, la police catalane a enjoint ses agents à rester neutres dans la crise entre la Catalogne et Madrid. Pour rappel, le patron des Mossos a été destitué par le gouvernement espagnol dans le cadre des mesures de mise sous tutelle de la région.
DRAPEAUX
Vendredi, suite à la proclamation de l'indépendance de la Catalogne, les autorités des villes de Giron et Sabadell ont retiré les drapeaux hispaniques du fronton de leurs mairies. Un geste symbolique fort mais aussi considéré illégal puisque le respect du drapeau de l'Espagne est inscrit dans la loi organique depuis 1981.
Spanish flag down in Sabadell local council; long live to the Republic pic.twitter.com/E2VLexWLsG — Help Catalonia 🎗 (@CataloniaHelp2) 27 octobre 2017
Urgent
DESTITUTION
Madrid destitue le chef des Mossos, la police régionale, Josep Lluis Trapero, dans le cadre des mesures de mise sous tutelle de la Catalogne. L'annonce a été inscrite au journal officiel.
OPPOSITION
Invité d'Europe 1 ce samedi matin, l'ancien Premier ministre Manuel Valls a déploré que les mouvements indépendantistes aient fait de fausses promesses aux Catalans. L'indépendance est "une illusion", a notamment fait savoir le natif de Barcelone.
«Le destin de la Catalogne c’est d’être à la fois catalane, espagnole, et européenne. Il ne faut pas lui enlever l’un de ces trois éléments» @manuelvalls dans #E1WE — Europe 1 (@Europe1) 28 octobre 2017
RECONNAISSANCE
Le président de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, dirigeant de Corsica Libera, mouvement indépendantiste militant pour l'indépendance, a salué la "naissance de la République de Catalogne" vendredi dans un communiqué publié sur son compte Twitter.
Tous les démocrates européens doivent soutenir un peuple qui ne demande qu'à exercer librement ses droits. Visca #Catalunya ! pic.twitter.com/KzJl5nbxFf — Jean-Guy Talamoni (@JeanGuyTalamoni) 27 octobre 2017
BRAS DE FER
Ce samedi, au lendemain de la proclamation de l'indépendance de la Catalogne, la presse espagnole titre en grande majorité sur le bras de fer entre le Premier ministre Mariano Rajoy et le chef de l'exécutif catalan, destitué par Madrid, Carles Puigdemont.
☕️🗞 Buenos días. Esta es la portada de EL MUNDO de este 28 de octubre #felizsábado pic.twitter.com/9sfS67lHce — EL MUNDO (@elmundoes) 28 octobre 2017
DEMONSTRATION DE FORCE
Un groupe de manifestants défendant l'unité de l'Espagne a violemment manifesté devant le siège de Catalunya Ràdio. Des vitres ont été brisées, comme en témoigne sur Twitter, le directeur de la radio publique catalane , Saül Gordillo
Catalunya Ràdio presentarà denúncia pels danys causats amb les imatges enregistrades. Estem bé. Gràcies pel suport rebut! #DefensemCatRàdio pic.twitter.com/IjjzvNm6YC — Saül Gordillo (@saulgordillo) 27 octobre 2017
MANIFESTATION
Un défilé, organisé par certains groupes d’extrême droite, crie : "la police ne nous représente pas". Ils sont moins de 1000.
La marcha, convocada por algunos grupos de extrema derecha, grita a a @mossos : 'Esta policía no nos representa'. Son menos de 1000 pic.twitter.com/hVs2s4fN9K — Rebeca Carranco (@RebecaCarranco) 27 octobre 2017
RÉACTION
Fidèle à ses positions unionistes, Manuel Valls a lourdement critiqué "le coup de force des indépendantistes".
Ns ne pouvons accepter le coup de force des indépendantistes catalans. Pr l’Europe, l’Espagne, la Catalogne, ns sommes avec le gvt Espagnol. — Manuel Valls (@manuelvalls) 27 octobre 2017
CONTRE-MANIFESTANTS
Les unionistes catalans sont en ce moment bloqués par les Mossos.
La manif unioniste en route vers le centre menée par des militants masqués et certains casqués bloquée par la police catalane #Barcelone pic.twitter.com/nFXyZhGfOl — A. Kraland (@akraland) 27 octobre 2017
RÉACTION
"Pacifique, pacifique, pacifique". Comme pour répondre aux craintes que la situation ne dégénère, les passants présents aux abords de la Generalitat répètent à la presse française présente sur place cet adjectif, en dépit de l'annonce de Mariano Rajoy.
CANADA
Le Canada a rejeté vendredi la déclaration unilatérale d'indépendance de la Catalogne et appelé au "dialogue" avec Madrid. "Suivant les principes légaux internationaux reconnus par la Cour suprême du Canada, ces décisions doivent être prises au sein du cadre constitutionnel", a dit Andrew Leslie, secrétaire parlementaire de la ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland.
Urgent
DECISION
Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a annoncé vendredi soir la destitution de l'exécutif autonome de Catalogne, la dissolution du Parlement régional et la tenue d'élections anticipées le 21 décembre dans la région séparatiste.
AMPLIACIÓN | El Gobierno destituye a @KRLS Puigdemont y su Govern. Así ha sido el anuncio de Rajoy https://t.co/8GcQFSiD64 pic.twitter.com/urve3dygtA — EL PAÍS (@el_pais) 27 octobre 2017
CORSE
Le président de l'Assemblée de Corse, Jean Guy Talamoni, a salué la "naissance de la République de Catalogne" et exprimé sa solidarité à l'égard du gouvernement régional. "Nous regrettons que cet événement historique n'intervienne pas dans une situation apaisée", écrit l'élu indépendantiste dans un communiqué, qui accuse Madrid d'avoir "refusé depuis des années de prendre en compte la volonté du peuple catalan d'avancer vers sa souveraineté".
ECOSSE
Le gouvernement autonome d'Ecosse a annoncé ce vendredi qu'il respectait la position de l'exécutif régional de Catalogne et a souligné que le peuple catalan devait avoir le droit de déterminer son propre avenir. "Nous comprenons et respectons la position du gouvernement catalan", a réagi la ministre écossaise chargée des Affaires extérieures, Fiona Hyslop, dans un communiqué.
ECONOMIE
L'Ibex 35, indice phare espagnol, a reculé de 1,45% après la déclaration d'indépendance de la Catalogne par le parlement régional. Les banques catalanes sont celles qui ont le plus souffert : CaixaBank, troisième banque espagnole, a perdu 2,74 % tandis que Banco Sabadell a reculé de 4,85%. Banco Santander, première banque de la zone euro, a cédé 1,98%.
Urgent
JUSTICE
Le parquet général d'Espagne a annoncé qu'il poursuivra la semaine prochaine le président catalan Carles Puidgemont pour rébellion, a indiqué un porte-parole du ministère public.
RASSEMBLEMENT
Les abords de la place Sant Jaume, vers laquelle convergent les Barcelonais pro-indépendance depuis le milieu de l'après-midi, sont bondés de monde et continuent de se remplir.
La multitud se agolpa en Via Laietana. Mucha gente camino de Sant Jaume https://t.co/089CpsE93I pic.twitter.com/4Vj9pCrnxq — J. J. Gálvez (@jjimenezgalvez) 27 octobre 2017
RÉACTION
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker estime pour sa part que "l’Union européenne n’a pas besoin d’autres fissures" quelques heures après la déclaration d’indépendance de la Catalogne. "Nous n'avons pas à nous insérer dans ce débat hispano-espagnol mais je ne voudrais pas que demain l'UE se compose de 95 Etats membres", a-t-il déclaré depuis la Guyane, où il effectue un déplacement aux côtés d’Emmanuel Macron.
Catalogne : "L'UE n'a pas besoin d'autres fissures", déclare Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne #AFP pic.twitter.com/2EMpY8CCuA — Agence France-Presse (@afpfr) 27 octobre 2017
Urgent
RÉACTION
Dans la même veine que ses homologues européens, Emmanuel Macron assure Mariano Rajoy de son "plein soutien" face à la crise catalane. "J'ai un interlocuteur en Espagne, c'est le Premier ministre Rajoy (...) Il y a un Etat de droit en Espagne, avec des règles constitutionnelles. Il veut les faire respecter et il a mon plein soutien", a dit le président français depuis la Guyane.
RÉACTION
Le gouvernement allemand fait savoir qu’il ne reconnait pas la déclaration d'indépendance de la Catalogne. Une prise de position qui fait écho à celle, annoncée une heure auparavant, par le président du Conseil européen Donald Tusk.
DÉTERMINATION
"Nous sommes sur la place Sant Jaume et nous resterons aussi longtemps que nécessaire. La république vivra par la force du peuple", a twitté l'Assemblée nationale catalane, association de citoyens pro-indépendance, avec ce hashtag #HolaRepublicaCatalana ("Bonjour la République Catalane", ndlr).
Som a la plaça Sant Jaume i ENS HI QUEDAREM TANT TEMPS COM CALGUI. La República viurà per la força de la gent 💪 #HolaRepúblicaCatalana pic.twitter.com/77PiOC1Rvf — Assemblea Nacional (@assemblea) 27 octobre 2017
RASSEMBLEMENT
À Barcelone, les pro-indépendance continuent d'affluer en nombre vers la place Sant Jaume et le palais de la Generalitat.
Miles d personas acuden en masa a Sant Jaume @govern pic.twitter.com/zcjeGRbnwu — Alfonso Congostrina (@alfcongostrina) 27 octobre 2017
RÉPONSE
"Le dialogue a été, et sera toujours, notre choix pour résoudre des situations politiques et parvenir à des solutions pacifiques", a indiqué Carles Puigdemont dans un tweet répondant à l’appel du Premier ministre belge Charles Michel.
Dialogue has been, and will always be, our choice to solve political situations and achieve peaceful solutions. @CharlesMichel https://t.co/6sRWiGfHvO — Carles Puigdemont (@KRLS) 27 octobre 2017
RÉACTION
Appelant à "une solution pacifique respectueuse de l'ordre national et international", le Premier ministre belge Charles Michel a souligné sur Twitter que la crise politique que traverse l'Espagne et la Catalogne ne pourrait être résolue que par le dialogue.
A political crisis can only be solved through dialogue. We call for a peaceful solution with respect for national and international order — Charles Michel (@CharlesMichel) 27 octobre 2017
SYMBOLE
Le drapeau espagnol vient d'être retiré de l'antenne du gouvernement catalan à Gérone (ville dont Carles Puigdemont a été maire de 2011 à 2016), au nord de la Catalogne. Un acte symbolique salué par les applaudissement et les cris de joie des partisans de l'indépendance.
A la Delegació de la Generalitat de Catalunya de Girona @gencatgirona només hi queda una bandera. #Republicat #27O pic.twitter.com/PlcMehYgpf — Txell Canela (@txellcanela) 27 octobre 2017
RASSEMBLEMENT
Les partisans de l’indépendance affluent par milliers vers la place Sant Jaume, en plein cœur de Barcelone, où se trouve le Palau de la Generalitat, le siège de l’exécutif catalan.
DIRECTO | Miles de personas se concentran ahora mismo en la plaza de St Jaume de Barcelona https://t.co/8GcQFSiD64 pic.twitter.com/Je2ZxPtReR — EL PAÍS (@el_pais) 27 octobre 2017
RÉACTION
Dans une tribune publiée sur sa page Facebook, la maire de Barcelone Ada Colau se montre très critique envers le gouvernement de Mariano Rajoy mais aussi les indépendantistes catalans. Une tribune baptisée "Pas en mon nom : ni la DUI (déclaration unilatérale d’indépendance, ndlr) ni le 155" dans laquelle l'édile évoque "un choc" et appelle les deux parties au dialogue.
PUIGDEMONT
"La Catalogne est et sera une terre de liberté. Au service des gens. Dans les moments difficiles et les moments de fête. Maintenant plus que jamais", déclare Carles Puigdemont via Twitter.
Catalunya és i serà terra de llibertat. Al servei de les persones. En els moments difícils i en els moments de celebració. Ara més que mai — Carles Puigdemont (@KRLS) 27 octobre 2017
RÉACTION
Par l’intermédiaire du département d’Etat (l’équivalent des Affaires étrangères), les Etats-Unis expriment leur soutien aux mesures prises par le gouvernement espagnol pour maintenir "l’unité" de l’Espagne.
INQUIÉTUDES
Les citoyens catalans craignent que les mesures décidées par Madrid dans le cadre de l’article 155 ne leur fassent "perdre leurs droits fondamentaux".
RÉPONSE
En réponse au président du Conseil européen Donald Tusk, qui appelait, plus tôt, le gouvernement espagnol à préférer "la force des arguments à l’argument de la force", Carles Puigdemont a indiqué sur Twitter que les catalans favorisaient toujours la première des deux solutions.
As you know, Catalans always favour the force of arguments. #peace #democracy #dialogue https://t.co/IAcwfjUbbv — Carles Puigdemont (@KRLS) 27 octobre 2017
OVATION
Carles Puigdemont a été chaudement applaudi par les élus séparatistes après la proclamation de l'indépendance de la Catalogne.
▶️ Rebuda del #president @KRLS per part dels alcaldes i alcaldesses pic.twitter.com/JdFuhlu19B — Govern. Generalitat (@govern) 27 octobre 2017
APPEL
À l’issue du vote ayant entraîné la proclamation de l’indépendance, Carles Puigdemont a appelé les Catalans à rester calmes et civiques. "Nous sommes une société qui a toujours répondu pacifiquement", souligne-t-il.
PÉRILS
Benoît Pellistrandi juge par ailleurs qu’il existe maintenant "un vrai risque d’embrasement et de conflit" entre Madrid et les partisans de l’indépendance catalane.
RÉVOLUTION
Interrogé sur LCI, Benoît Pellistrandi, historien spécialiste de l’Espagne, estime que les dirigeants catalans ont désormais basculé "dans une démarche de nature révolutionnaire" après avoir formellement proclamé l’indépendance de la Catalogne.
SUITE
Alors qu'il devrait normalement être destitué après la mise en application des mesures de l'article 155 voulues par Madird, le président catalan Carles Puigdemont risque la prison. Pour y échapper, il pourrait être tenté de fuir vers la France.
REACTION
Dans la droite ligne de ses propos des dernières semaines, le président du Conseil européen Donald Tusk a déclaré que l’Espagne restait "le seul interlocuteur" des institutions du Vieux continent. "Pour l’UE, rien ne change", a-t-il souligné.
For EU nothing changes. Spain remains our only interlocutor. I hope the Spanish government favours force of argument, not argument of force. — Donald Tusk (@eucopresident) 27 octobre 2017
DÉCOMPTE
Les mesures proposées par le gouvernement de Mariano Rajoy en vertu de l'article 155 de la Constitution ont été approuvées par 214 voix pour, 47 contre et une abstention.
TUTELLE
Destitution des dirigeants catalans, prise de contrôle du Parlement régional, de l’administration et de plusieurs secteurs clés… L’article 155 de la Constitution permet au gouvernement espagnol de suspendre l’autonomie de la Catalogne grâce à plusieurs leviers.
Urgent
RÉPONSE
Moins d’une heure après la proclamation d’indépendance des élus catalans au Parlement régional, le Sénat espagnol approuve la mise sous tutelle de la Catalogne voulue par le gouvernement de Mariano Rajoy.
VIDEO
Voici comment se sont déroulés les derniers instants avant la proclamation d'indépendance :
INDEPENDANCE
Au bras de son épouse, le président catalan Carles Puigdemont a quitté l'enceinte du Parlement dans les minutes qui ont suivi le vote.
. @KRLS junto con su esposa abandona hemiciclo @parlament_cat tras la votación independentista pic.twitter.com/kHOECCA0FA — Alfonso Congostrina (@alfcongostrina) 27 octobre 2017
TIMING
S'il est quasiment sûr que la cour constitutionnelle espagnole va déclarer illégale la proclamation d'indépendance de la Catalogne, reste à savoir combien de temps cela prendra. En 1934, la région avait déjà été séparée de l'Espagne pendant une dizaine d'heures.
RÉPLIQUE
El Pais indique que le gouvernement espagnol convoque un conseil des ministres extraordinaire ce vendredi à 18H.
DÉLIVRANCE BIS
Scènes de joie similaires à Gérone, dans le nord de la Catalogne, où les partisans de l'indépendance se sont mis à entonner Els Segadors, l'hymne catalan.
En Girona gritos de Independencia, "fuera, fuera la bandera española" y se cantan Els Segadors pic.twitter.com/9gWiMx7CfK — Marta Rodriguez Font (@MartaRodriguezF) 27 octobre 2017
DÉLIVRANCE
Plusieurs dizaines de milliers de manifestants indépendantistes massés à l'extérieur du Parlement catalan à Barcelone, ont salué l'annonce de la proclamation de la République catalane par des clameurs de joie
Así celebran los concentrados a las puertas del Parlament los resultados de la votación https://t.co/mHFVJCLhdE pic.twitter.com/1nXhl8pLiv — Europa Press (@europapress) 27 octobre 2017
REACTION
Le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy n'a pas tardé à réagir. Il appelle la population au calme et assure que "l'Etat de droit rétablira la légalité en Catalogne".
Pido tranquilidad a todos los españoles. El Estado de Derecho restaurará la legalidad en Cataluña. MR — Mariano Rajoy Brey (@marianorajoy) 27 octobre 2017
Urgent
C'EST FAIT
Le Parlement catalan vient d’adopter la motion proclamant l’indépendance de la Catalogne qui doit maintenant devenir une République. En l'absence des élus de l'opposition, les résultats sont de 72 voix pour et 10 contre ainsi que deux bulletins blancs.
VOTE
Dernier à voter, le président catalan Carles Puigdemont vient lui aussi de se prononcer sur la déclaration d'indépendance de la Catalogne.
Moment en que el president Carles Puigdemont @KRLS vota la resolució sobre la declaració d’independència al #Parlament #RepublicaCatalana pic.twitter.com/YvPsMX6nGt — Maria Capdevila (@capdevilamaria) 27 octobre 2017
OFFICIALISATION
Le journal La Vanguardia rapporte que l'accord sur les mesures prises en vertu de l'article 155, actuellement examiné par le Sénat espagnol à Madrid, sera publié dans la journée dans le Boletín oficial del Estado (BOE), l'équivalent du Journal officiel français.
DÉSERTÉ
Les rangs du Parlement catalan sont presque à moitié vides alors que les élus séparatistes prennent part au vote sur une éventuelle déclaration d'indépendance.
Momento en que los diputados de Ciudadanos, PSC y PP abandonan el #Parlament https://t.co/O7MzhShEaB pic.twitter.com/FiSQwZplkZ — La Vanguardia (@LaVanguardia) 27 octobre 2017
SUPPORTERS
Des partisans de l'indépendance de la Catalogne se rassemblent devant les portes du Parlement catalan. Tous espèrent la proclamation prochaine d'une République autonome.
Expectación delante de las puertas del Parlament donde centenares de personas quieren que el Govern proclame la independencia. pic.twitter.com/s4MjDd2npS — Guillem Andrés (@Guillem_Andres) 27 octobre 2017
PROTESTATION
Les élus non séparatistes (socialistes, droites et centre) quittent le Parlement avant le vote sur l'indépendance, qui va se dérouler à bulletins secrets.
VOTE
Carles Puigdemont confirme que le Parlement va voter sur la résolution d'indépendance.
SESSION
La session du Parlement catalan vient de débuter. Le vote sur la résolution sur l'indépendance est au programme.
Urgent
UN PAS DE PLUS
Comme annoncé par les médias un peu plus tôt, les séparatistes ont bien présenté une résolution pour déclarer l'indépendance. "Nous déclarons la Catalogne comme Etat indépendant sous forme de République", peut-on lire dans le préambule.
Le texte va en principe être soumis au vote lors d'une séance au parlement catalan cet après-midi. Les indépendantistes disposent de la majorité absolue au Parlement.
MOTION
Selon plusieurs médias, les indépendantistes catalans ont déposé au Parlement catalan, qui doit se réunir à partir de midi, une motion visant à proclamer l'indépendance. On ne sait pas encore si cette motion sera soumise au vote.
Hemos ofrecido sobradas oportunidades para volver a la legalidad. Un país serio no puede asistir impertérrito a este espectáculo en Cataluña pic.twitter.com/hbeU2StDFx — Mariano Rajoy Brey (@marianorajoy) 27 octobre 2017
PUIDGEMONT SUR LA SELLETTE
Mariano Rajoy demande au Sénat espagnol l'autorisation de destituer le président catalan, Carles Puidgemont. A midi, le Parlement catalan doit se réunir.
GOUVERNEMENT
Le gouvernement espagnol a annoncé vouloir "ouvrir une nouvelle étape où la loi soit respectée", dans le conflit politique qui l'oppose à la Catalogne.
DISCOURS
Carles Puigdemont a annoncé ne pas avoir reçu de "garanties suffisantes" de la part du gouvernement espagnol pour organiser ces élections régionales anticipées. Selon lui, le parlement catalan "doit décider de la réponse à la mise sous tutelle".
Urgent
DISCOURS
Dans son discours, le président catalan a refusé de convoquer des élections anticipées.
DISCOURS
Dans son allocution, Carles Puigdemont a déclaré que son "devoir est d'épuiser toutes les voies pour trouver une solution de dialogue dans un conflit politique."
RÉACTION
Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a jugé jeudi "prématuré" d'envisager les risques de déstabilisation que constituerait pour la zone euro une déclaration d'indépendance de la Catalogne. "Conclure dès maintenant à un potentiel risque de déstabilisation financière (pour la zone euro) est prématuré", a déclaré à la presse le président de la BCE.
DISCOURS
Après une première allocution prévue à 14h30 et annulée, le président catalan Carles Puigdemont s'exprimera finalement à 17h, annonce le gouvernement régional.
COMPROMIS
Ce jeudi, le quotidien catalan La Vanguardia rapporte que le gouvernement de Mariano Rajoy est prêt à suspendre l'article 155, donc la mise sous tutelle de la Catalogne, si des élections régionales anticipées y sont organisées. Le Parti populaire (PP) du président du gouvernement, a ainsi accepté cette proposition émanant du Parti socialiste (PSOE), précise le journal.
CONVOCATION
La séance plénière du parlement catalan qui doit se tenir ce jeudi à 17h est a priori maintenue. Les députés n'ont reçu aucun appel à la suspension, rapporte Angels Piñol pour le quotidien El País.
SANS EXPLICATION
"La déclaration est suspendue", a déclaré trente minutes plus tôt un porte-parole du gouvernement régional catalan, sans livrer la moindre explication sur cette volte-face de Carles Puigdemont. Tendue, l'Espagne attend de savoir si ce dernier va convoquer des élections régionales pour éviter une mise sous tutelle de sa région aux conséquences incalculables.
APPEL A MOBILISATION
"Puigdemont a l'intention de prendre une décision contraire aux intérêts et à la volonté du peuple. Il est encore temps de l'arrêter ! Mobilisation ! Dans la rue ! ", a tweeté le Comité pour la défense du référendum de Gràcia, peu après l'annonce de l'annulation de l'allocution.
Puigdemont pretén prendre una decisió contrària als interessos i voluntat del poble. Som a temps d'aturar-ho! MOBILITZACIÓ! CARRER! — #CDR Gràcia🔸 (@ComiteGracia) 26 octobre 2017
... ET PUIS ANNULATION
Alors qu'une allocution de Carles Puigdemont, initialement annoncée pour 13h30 puis décalée à 14h30, était évoquée, cette dernière a in fine été annulée.
RETARD
L'allocutation de Carles Puigdemont est finalement décalée à 14h30.
Urgent
ALLOCUTION
Carles Puigdemont, le président catalan, fera une intervention solennelle à 13h30.
RUMEUR
Selon le journal La Vanguardia, le gouvernement de Catalogne envisage de convoquer des élections régionales pour le 20 décembre.
Urgent
CATALOGNE
La situation sera "encore plus grave" si Madrid retire son autonomie à la Catalogne, affirme le président de la Catalogne, Carlos Puigdemont.
"Pour résoudre ce que le gouvernement de l'Etat a qualifié de grave situation extraordinaire, on va créér une situation extraordinaire encore plus grave en arrachant à la Catalogne son autonomie politique", écrit-il en conclusion de ce texte dans lequel il assure que la mise sous tutelle de la Catalogne est contraire à la Constitution espagnole.
INDÉPENDANCE
Nathalie Loiseau, ministre chargée des Affaires européennes, a déclaré ce jeudi matin sur LCI qu'elle voyait dans les revendications d'indépendance de la Catalogne "une certaine forme d’égoïsme consistant à dire 'Nous sommes des régions riches, nous ne voulons pas payer pour des régions pauvres'".
PARLEMENT
La présidente du Parlement catalan, l'indépendantiste Carme Forcadell, a annoncé que son assemblée siégerait à partir de 17H00. Elle n'a pas choisi ce timing au hasard : au même moment à Madrid, une commission sénatoriale comptant 27 membres commencera à débattre sur la suspension d'autonomie de facto de la Catalogne, où vivent 16% des Espagnols, demandée par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy.
VIDEO
Retrouvez notre résumé de la prise de parole du président catalan, Carles Puigdemont, qui a annoncé la convocation prochaine d'une séance plénière au Parlement régional.
REACTION
Le vice-président catalan Oriol Junqueras, lui aussi conerné par une destitution en vertu de l'article 155, estime que "le Parti populaire et ses allés applique les 'nouveaux décrets de Nueva Planta'". Une référence à un décret pris en 1716 par le roi Philippe V contre la Catalogne.
Avui el PP (i els seus aliats) apliquen el "nou Decret de Nova Planta. Ara, #República . — Oriol Junqueras (@junqueras) 21 octobre 2017
SECOUSSES
De l'autre côté de l'échiquier politique, à gauche, la crise catalane exacerbe des tensions latentes. Nuria Parlon, vice-présidente du PSC, la branche catalane du parti socialiste espagnol (PSOE), annonce qu’elle quitte les instances fédérales du mouvement après le soutien des cadres à l’application de l’article 155. Plusieurs maires catalans membres du PSC avaient déjà exprimé leur malaise concernant ce choix.
ÚLTIMA HORA | Núria Parlon dimite de la Ejecutiva del PSOE por el apoyo al 155 https://t.co/8dVbDQMN7z pic.twitter.com/zObTjuJ619 — eldiario.es (@eldiarioes) 21 octobre 2017
REACTION
Sans surprise, le chef du Parti populaire en Catalogne, Xavier Garcia Albiol critique le discours et notamment les mots choisis du président catalan : "Carles Puigdemont parlant de respect de 'l'Etat de droit', c'est une provocation."
@KRLS hablando de respeto al “estado de derecho” es una provocación. Desde hace meses en Cataluña se vulneran sistemáticamente. — Xavier García Albiol (@Albiol_XG) 21 octobre 2017
ALLOCUTION
C'était le principal enjeu de cette prise de parole : Carles Puigdemont n'a pas proclamé l'indépendance comme certains médias espagnols avaient pu le laisser entendre dans la journée. Le président de la Generalitat se contente de convoquer une séance plénière du Parlement pour débattre des mesures prises par Madrid et des suites à donner aux événements. Une façon de jouer la montre et, peut-être, de s'assurer du soutien de tous les indépendantistes catalans.
ALLOCUTION
Carles Puigdemont laisse le catalan pour prendre la parole en espagnol - castillan - s'adressant au "démocrates d'Espagne" avant de s'exprimer en anglais pour lancer un appel à une médiation européenne. "Si les valeurs européennes fondamentales sont en péril en Catalogne, elles le seront également en Europe", déclare-t-il.
ALLOCUTION
Carles Puigdemont annonce qu'il va convoquer prochainement une séance plénière du Parlement pour "un débat" sur la déclaration d'indépendance et les mesures prises par Madrid. Aucune date précise n'est donnée, mais l'on peut imaginer qu'elle aura lieu dans la semaine.
ALLOCUTION
"C'est la pire attaque contre la Catalogne depuis les décrets de Franco", déclare Carles Puigdemont. "Les institutions et le peuple catalans ne peuvent accepter cette attaque. (...) Aucune décision d'aucun gouvernement ne peut effacer l'histoire catalane", poursuit-il. "Nous devons défendre nos institutions, pacifiquement, comme toujours."
ALLOCUTION
Le président catalan Carles Puigdemont regrette que Madrid n'ait pas choisi la voie du dialogue. "Le Conseil des ministres s'est contenté de claquer la porte", dit-il, énumérant ses critiques envers le gouvernement de Mariano Rajoy, "hors de l'Etat de droit" selon lui.
CHIFFRES
Alors que la police municipale barcelonaise a affirmé, plus tôt, que 450.000 personnes s'étaient rassemblées pour la manifestation pro-indépendance, la Societat civil catalana, association unioniste, n'a, elle, relevé que 85.000 participants. À noter qu'elle ne précise pas ses méthodes de comptage.
Buenas tardes. Societat Civil Catalana cifra la asistencia a la manifestación de esta tarde en el centro de Barcelona en 85.000 personas — Soc. Civil Catalana (@Societatcc) 21 octobre 2017
AMBIANCE
Selon notre envoyée spéciale en Catalogne, une atmosphère mêlant détermination et résignation se dégageait de la manifestation à Barcelone.
AMBIANCE
Selon notre envoyée spéciale en Catalogne, une atmosphère mêlant détermination et résignation se dégageait de la manifestation à Barcelone.
REACTION
Parlant d'une "énorme irresponsabilité", la présidente du Parlement catalan, Carme Forcadell, estime que Mariano Rajoy a annoncé "un coup d'Etat de fait" avec lequel il entend "s'approprier les institutions catalanes".
🔴Avui Rajoy amb una enorme irresponsabilitat ha anunciat un cop d’estat de facto, amb el qual pretén apropiar-se les institucions catalanes. — Carme Forcadell (@ForcadellCarme) 21 octobre 2017
REACTION
L'entraîneur espagnol de Manchester City, Pep Guardiola, militant emblématique de la cause catalane, s'est dit triste du choix du gouvernement d'appliquer l'article 155. "Je pensais pas que ce genre de choses pouvait se passer au XXIe siècle", a-t-il déclaré à Catalunya Radio.
🔊 Pep Guardiola, trist pel 155: "Em pensava que al segle XXI aquestes coses no passaven". ▶ https://t.co/oYOd2zySRc pic.twitter.com/er9Jh1sYnu — Tot gira (@totgira) 21 octobre 2017
POLICE
Dans un message posté sur Twitter, les Mossos d'Esquadra, les forces de l'ordre catalanes, affirment qu'elles "continuent et continueront à travailler pour la sécurité pour tous". Une façon, déjà, d'accepter la prise de contrôle de Madrid ? Rien n'est moins sûr.
El nostre cos ha esdevingut garantia de protecció i servei d les persones a Catalunya. Seguim i seguirem treballant x la seguretat de tothom pic.twitter.com/L7t6cR7Am9 — Mossos (@mossos) 21 octobre 2017
DECRYPTAGE
Lourd de conséquences, la mise en application de l'article 155 de la Constitution devrait totalement bouleverser le fonctionnement politique, institutionnel et administratif de la Catalogne.
MOBILISATION
Selon la Guardia Urbana, la police municipale de Barcelone, 450.000 personnes ont participé à la manifestation organisée dans la capitale catalane. Des chiffres supérieurs à ceux du 8 octobre lorsque 350.000 partisans de l'indépendance avaient défilé dans les rues, mais largement inférieurs au rassemblement du 11 septembre dernier qui, toujours de même source, avait attiré plus d'un million de gens.
Unes 450.000 persones han participat aquesta tarda a la manifestació convocada a #Barcelona #21Oct — Guàrdia Urbana BCN (@barcelona_GUB) 21 octobre 2017
DECLARATION
Présente dans les rangs des manifestants, la maire de Barcelone, Ada Colau, se dit "consternée" par les événements. "C'est le jour le plus terrible de ces 40 dernières années", estime-t-elle.
REACTIONS
Dans les rues de Barcelone, certains habitants interrogés par LCI se disent abasourdis par la décision de Mariano Rajoy de recourir à l'article 155 de la Constitution.
MANIFESTATION
Drapeaux catalans sur le dos, des milliers de manifestants ont répondu à l'appel de l’Assemblée nationale catalane (ANC) et d'Omnium, deux organisations qui militent pour l’indépendance de la région. Ils réclament la libération de leurs dirigeants, Jordi Sanchez et de Jordi Cuixart.
VÍDEO | #Barcelona Manifestación convocada por Taula per la Democràcia. Éste es el ambiente minutos antes de que comience la movilización pic.twitter.com/w5gq12CmDS — Noticias CMM (@CMM_noticias) 21 octobre 2017
SOUTIEN
Le chef du gouvernement de la communauté autonome du Pays basque, Iñigo Urkullu, dénonce une "mesure extrême et disproportionnée" et annonce son soutien au gouvernement catalan.
La medida es extrema y desproporcionada. Dinamita los puentes. La Generalitat cuenta con nuestro apoyo para buscar un futuro constructivo. — Iñigo Urkullu (@iurkullu) 21 octobre 2017
MANIFESTATION
Le président de la Catalogne devrait assister à la manifestation prévue à 17h à Barcelone.
Imágenes desde Barcelona de las 16:31h de la gente concentrándose ya para la manifestación de las 17h. #LlibertatJordis #Catalonia #Catalunya pic.twitter.com/Uki8x4OOur — Juan Miguel Garrido (@Juanmi_News) 21 octobre 2017
VALLS
L'ancien Premier ministre apporte son soutien aux décisions du gouvernement de Mariano Rajoy
Comme Français et Européens nous ne pouvons pas accepter la violation d'une Constitution démocratique et le démembrement d'un Etat de l'UE — Manuel Valls (@manuelvalls) 21 octobre 2017
PSOE
Le secrétaire général du PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) estime que son parti a choisi de "défendre la Constitution", en soutenant l’utilisation de l’article 155.
Pedro Sanchez a comparé le mouvement indépendantiste catalan aux "mouvements réactionnaires d'Europe" et estime que le sécessionnisme se nourrit de la non-solidarité.
🔴 @sanchezcastejon Yo no atisbo a ver ninguna bandera de izquierdas en la causa secesionista. Ninguna. #XVcongresoPSRM #uncambionecesario — PSOE (@PSOE) 21 octobre 2017
ERC
Le porte-parole de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC) dénonce "un coup d'état"
Ara @sergisabria a @rac1 : "És un decisió sense precedents a la democràcia espanyola, és un cop d’estat" — Esquerra Republicana (@Esquerra_ERC) 21 octobre 2017
PODEMOS
Pour Pablo Iglesias, secrétaire général de Podemos, en imposant son autorité, le gouvernement "révèle seulement son incapacité à offrir des solutions". Iñigo Dominguez, le porte-parole de Podemos au Sénat, estime de son côté que que Mariano Rajoy est "responsable de ce qui se passe aujourd’hui" et cherche à "humilier" la Catalogne.
El bloque monárquico cree mostrar autoridad, pero sólo revela su incapacidad para ofrecer soluciones y aleja aún más a Catalunya de España — Pablo Iglesias (@Pablo_Iglesias_) 21 octobre 2017
OPPOSITION
L’association indépendantiste Omnium Cultural, dont le président Jordi Cuixart est en prison, dénonce "une mesure antidémocratique"
Confirmat: apliquen una mesura antidemocràtica. https://t.co/xsJjeVb99k — Òmnium Cultural (@omnium) 21 octobre 2017
REACTIONS
"Incroyable", "excessif", les catalans regrettent l'application de l'article 155 de la constitution
MANIFESTATIONS
A Barcelone, un manifestant, baillonné, brandit une pancarte où l'on peut lire "La Catalogne est une nation opprimée".
Une manifestation pour réclamer la libération de deux indépendantistes est prévue à 17h.
ELECTIONS
Mariano Rajoy demande la destitution de la présidence de la région et la mise en place d'élections d'ici six mois.
RÉACTION
"Rajoy a suspendu l'auto-gouvernement de la Catalogne pour lequel tant de gens ont lutté. Une attaque grave contre les libertés de tous, ici et partout" a réagi la maire de Barcelone sur Twitter
Rajoy ha suspès l'autogovern de Catalunya pel qual tanta gent va lluitar. Un atac greu als drets i llibertats de tots, aquí i arreu — Ada Colau (@AdaColau) 21 octobre 2017
PORTRAIT
Retour sur le parcours de ce séparatiste engagé
PUIGDEMONT
Le président de la région, Carles Puigdemont, devrait réagir lors d'une allocution ce soir à 21h.
La Catalogne est toujours dans l'impasse. En attendant les nouvelles élections régionales, convoquées par Madrid pour le 21 décembre, le gouvernement catalan destitué a déclaré ce week-end qu'il entendait poursuivre son combat contre Madrid, avec le chef de file des indépendantistes Carles Puigdemont à sa tête. Ce lundi, le parquet espagnol a requis des poursuites pour rébellion contre eux.
La veille, la réplique des opposants à l'indépendance s'est faite sur deux fronts : institutionnel d'abord, avec la désignation de Soraya Saenz de Santamaria par Madrid pour reprendre en main le parlement régional. Et dans la rue ensuite. Les opposants à l'indépendance et partisans de l'union de l'Espagne ont déferlé sur Barcelone avec entre 300.000 et 1 million de manifestants.
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Puigdemont : "L'article 155 est une attaque contre la volonté des Catalans"
Dans sa première intervention télévisée depuis l'annonce de l'indépendance, Carles Puigdemont a dénoncé la mise sous tutelle de Madrid et annoncé qu'il refusait d'accepter sa destitution. "L'article 155 est une attaque contre la volonté des Catalans. Notre volonté est de continuer à travailler pour respecter notre mandat", a-t-il déclaré tout en invitant les Catalans à "s'opposer démocratiquement" à la mise sous tutelle, à "être patients, persévérants et à avoir de l'espoir".
Les unionistes déferlent sur Barcelone
Samedi et surtout dimanche à Barcelone, les opposants à l'indépendance ont fait entendre leur voix. Entre 300.000 et 1 million de personnes ont défilé dans la capitale catalane au son de "La Catalaogne, c'est nous tous." La manifestation avait aussi des airs de pré-campagne électorale, car les trois partis qui en Catalogne prônent le maintien de la région au sein de l'Espagne - Ciudadanos (libéral), le Parti socialiste catalan et le Parti populaire de Mariano Rajoy - y étaient représentés."
Une "dame de fer" à la tête de la province
Après avoir annoncé la destitution du président séparatiste catalan Carles Puigdemont et de son gouvernement, Mariano Rajoy a. Et le parlement catalan, dominé par les indépendantistes, a été dissous, en attendant son renouvellement, lors d'un scrutin annoncé pour le 21 décembre. Dès samedi, la vice-présidente du gouvernement espagnol, Soraya Saenz de Santamaria, devait réunir les secrétaires d'Etat qui seront chargés d'assumer les fonctions des gouvernants catalans.
Poursuite pour "rebellion" contre le gouvernement catalan
Comme annoncé vendredi dernier le parquet a requis des poursuites pour "rébellion" à l'encontre de l'exécutif catalan, une charge passible de 30 ans de prison, autant qu'un assassinat. "L'Espagne ne se rend pas", lisait-on sur une banderole déployée par un groupe d'extrême droite, Hogar Social, tandis que certains participants encourageaient un groupe de manifestants tenant des drapeaux de la légion espagnole.
Le maire de Barcelone dénonce des "indépendantistes kamikaze"
Exprimant le désarroi d'une partie de ses administrés, la maire de gauche de Barcelone, Ada Colau, a diffusé un message amer, rejetant une déclaration d'indépendance "qui n'a pas le soutien majoritaire des Catalans". Elle a accusé les conservateurs à Madrid d'avoir été "incapables d'écouter et de gouverner pour tous", et les partis indépendantistes à Barcelone d'avoir poursuivi "à une vitesse de kamikaze" leur "fuite en avant".