EN DIRECT - Tueries de masse aux États-Unis : le tireur d'El Paso avoue avoir ciblé des Mexicains

Publié le 9 août 2019 à 22h40, mis à jour le 10 août 2019 à 8h44

Source : Sujet TF1 Info

MASSACRES - Les Etats-Unis ont été frappés par deux tueries de masse en moins de 13 heures, samedi et dans la nuit de dimanche, d'abord à El Paso (Texas) puis à Dayton (Ohio), faisant 31 morts et une soixantaine de blessés.

Ce live est à présent terminé. 

VIDEO

PROJET D'ATTENTAT

LOBBY


Le très puissant lobby américain des armes NRA a exprimé son opposition à des réformes visant à renforcer les contrôles sur les ventes d'armes, réclamées par de nombreux acteurs depuis les fusillades meurtrières du week-end.


L'influent directeur général de la National Rifle Association, Wayne La Pierre, s'est entretenu mardi avec le président Donald Trump pour lui rappeler que sa base de supporteurs n'appréciait pas les réformes en discussion au Congrès, a rapporté le journal Washington Post.


"Je n'aime pas discuter de mes conversations privées avec le président Trump ou qui que ce soit", a réagi Wayne La Pierre sur Twitter. "Mais je peux confirmer que la NRA s'oppose à toute loi qui empièterait injustement sur les droits des honnêtes citoyens", a-t-il ajouté.


"Une vérité dérange, a-t-il poursuivi: les propositions en discussions n'auraient pas empêché les tragédies horribles d'El Paso et de Dayto

LE TIME


Le très célèbre Time Magazine consacre sa Une aux fusillades, et plus particulièrement au "terrorisme intérieur". Dans l'un des articles, titré "nous sommes rongés de l'intérieur", les journalistes estiment que les Etats-Unis sont en train de "perdre la bataille contre le terrorisme du nationalisme blanc".

LA MÈRE DU TIREUR D'EL PASO AVAIT CONTACTÉ LA POLICE AVANT LE DRAME


La mère du tireur d'El Paso avait appelé la police pour la prévenir qu'il possédait un fusil d'assaut des semaines avant qu'il ne sème la mort dans cette ville du sud des Etats-Unis, ont indiqué ses avocats à la chaîne CNN.


Elle avait précisé avoir des craintes en raison de l'âge de son fils, 21 ans, de son manque de maturité et d'expérience dans la manipulation des armes. Un agent lui avait répondu que son fils étant majeur, la situation n'avait rien d'illégale et la conversation s'était conclue sans qu'elle laisse son nom ni celui de son fils.

MEXIQUE


Le Mexique a transmis aux Etats-Unis une note diplomatique diffusée mercredi exprimant son rejet des "discours de haine" et du concept de "suprématie blanche" après la fusillade meurtrière survenue à El Paso.


Le Mexique demande dans ce document envoyé à l'ambassade américaine un meilleur partage d'informations sur les "individus" ou "les organisations potentielles prônant la +suprématie blanche+ qui pourraient mettre en danger" les citoyens mexicains.


"Les discours de haine n'ont pas leur place dans nos sociétés. Le concept de +suprématie blanche+ (...) va à l'encontre d'une cohabitation pacifique (...). Ces idées n'entraînent que des clivages dangereux et de la violence," ajoute le document.

EL PASO ET DAYTON


Retour en images sur la visite mouvementée du président américain dans les deux villes touchées le weekend dernier par deux tueries de masse.

Tueries de masse à Dayton et El Paso : visite millimétrée pour Trump à l'abri des regards et des manifestationsSource : Sujet TF1 Info

COMMUNICATION


Avant les visites de Donald Trump à Dayton et El Paso, la Maison blanche avait prévenu les journalistes que ce n'était pas une "opération photo" mais une visite pour les victimes.


Pourtant après le départ du président pour la Maison blanche, ses équipes de communication se sont empressées de diffuser sur Twitter une vidéo ressemblant fortement à un clip de campagne ou une vidéo promotionnelle, ce qui passe mal sur les réseaux sociaux.

COMMUNICATION POLITIQUE


La Maison Blanche a fourni ses propres images n'ayant pas autorisé les médias à suivre le président Trump.

COMMUNICATION


Alors qu''il a quitté El Paso, Donald Trump n'a pu s'empêcher de critiquer les médias qu'il accuse "de faire des heures supplémentaires pour critiquer moi et mes deux visites, mais ça n'a pas marché".


Pour rappel, les médias n'ont pas été autorisés à filmer le président lors de ses deux visites...

TRUMP AU CHEVET DES VICTIMES ÉPISODE 2


Comme ce fut le cas dans l'Ohio, Donald Trump est directement passé du tarmac au couloir d'hôpital. Le président et la Première dame sont arrivés à l'hôpital d'El Paso pour y rencontrer le personnel médical de cet établissement où plusieurs victimes de la fusillade ont été reçues en urgence samedi dernier. 

"LE PRÉSIDENT EST-IL UN SUPRÉMACISTE BLANC?"


Alors que Beto O'Rourke, Sénateur du Texas, n'a cessé d'accuser le président d'être en partie responsable de l'attaque raciste d'El Paso à cause de sa rhétorique xénophobe, il en a remis une couche ce mercredi. Présent lors d'une manifestation contre la venue de Donald Trump, il a répondu à un journaliste de la chaîne MSNBC. Et à la question "le président est-il un sprémaciste blanc?", celui-ci répond, sans hésitation : "Oui, il l'est."


Dans la nuit de mardi, Donald Trump s'était attaqué à cet élu Démocrate sur Twitter en se moquant du surnom "Beto", "un faux nom pour indiquer un héritage hispanique".

LA BELLE HISTOIRE


Un jeune habitant d'El Paso a trouvé un moyen de redonner le sourire à sa communauté en deuil. Intitulé le #ElPasoChallenge, il consiste à faire 22 bonnes actions pour les autres, en l'honneur de chaque victime abattue par un suprématiste blanc samedi dernier.


A seulement onze ans, le garçon a ému les habitants de cette ville texane, qui s'en donnent à cœur joie. Certains écrivent une lettre d'amour ou d'amitié, d'autres en profitent pour faire un don du sang, quand certains offrent une boisson ou une friandise à une personne dans le besoin.

TWEET CLASH


A peine parti de l'Ohio, Donald Trump et ses équipes ont fait savoir qu'elles étaient insatisfaites de la description de la visite du président à Dayton par des élus Démocrates.


Car juste après le départ du président des Etats-Unis, le Sénateur de l'Ohio Sherrod Brown et la maire Nan Whaley ont tenu une conférence de presse. Un journaliste a alors demandé à cette dernière comment elle "caractérise la conversation" avec le président. "Pensez-vous qu’il vous a écouté ?" L'intéressée répond : "Je pense qu’il m’a entendu, mais je ne sais pas s’il agira. 

(...) Toutefois le Sénateur et moi-même avons tenu un discours sans détour au sujet de la législation autour des armes à feu."


Face à cet affront, l'assistant du président a décrit sur Twitter des "politiciens malhonnêtes, qui ne font que politiser une fusillade en masse". Il a ensuite publié des photos, en nombre, de la rencontre de Donald Trump en ajoutant qui'l avait été accueilli "comme une rock star!" Stephanie Grisham, l'attachée de presse à la Maison Blanche, en a ajouté une couche en accusant les élus Démocrates de ne pas reconnaître que les victimes, les familles, le personnel médical et les premiers intervenants étaient "si heureux" d’avoir la visite de Donald Trump. Concluant par : "C'est dégueulasse."


Trump lui-même a également pesé dans la bataille virtuelle. Publiant photos et vidéos avec "les meilleures personnes", il a dénoncé une conférence de presse comme étant une "fraude". 

TRUMP À EL PASO


Donald Trump est arrivé à El Paso où des responsables de la ville l'ont appelé à profiter de sa visite pour "condamner le racisme", quatre jours après qu'une fusillade à caractère xénophobe a eu lieu dans un centre commercial.


La conseillère municipale, Claudia Ordaz Perez, et le commissaire du comté, Vincent Perez, ont ainsi estimé dans une déclaration commune que si le président n’appelait pas à la fin de ces violences contre les Hispaniques, il exposerait ces communautés "à un risque accru d'attaques à motivation raciste".

"TEEEELLEMENT ENNUYEUX"


Donald Trump a répondu aux propos tenus par Joe Biden, qui a estimé que le président des Etats-Unis "attisait les flammes de la suprémacie blanche". S'exprimant comme à son habitude sur Twitter, il a décrit le discours du candidat "endormi" à la Présidentielle comme étant "teeeellement ennuyeux". Et d'ajouter : "Notre pays s'en sortira mal avec lui. Mais au moins, la Chine sera heureuse!"


Donald Trump avait déjà réagi à de telles critiques, plus tôt dans la journée, en accusant les Démocrates de vouloir marquer des "points politiques" en l'attaquant. 

TENSIONS À EL PASO


La tension est montée à côté du Mémorial pour les victimes de la fusillade d'El Paso, au Texas. Alors que des personnes étaient venues apporter leur soutien à la communauté mexicaine -  parmi les victimes figurent six Mexicains - et dire "non" à la présence de Donald Trump, le ton est monté.  Un homme proclamant être un ancien de la Marine américaine a interpellé le groupe, décrivant les migrants comme "des troupeaux de personnes amenées par des trafiquants sexuels" et a insulté un homme âgé qui le confrontait. 


Un membre des forces de l'ordre est rapidement intervenu. Et sur Twitter la police d'El Paso a demandé aux individus sur place de ne pas "déshonorer" les victimes de la fusillade en "s'affrontant" et les a prié de "mettre fin à la haine". 

"LE PRÉSIDENT N'EST PAS À LA HAUTEUR"


Joe Biden, favori de la primaire Démocrate pour les Présidentielles, a critiqué de façon plus que virulente le président Donald Trump lors d’un meeting à Burlington, dans l’Iowa. 


L’ancien vice-président de Barack Obama a regretté le fait que les Etats-Unis "vivent un moment rare dans l’histoire où [leur] président n’est pas à la hauteur." L’homme d’Etat a ainsi estimé que le locataire de la Maison Blanche "s'alignait avec les forces les plus sombres" du pays, rendant la "bataille pour l’âme de [la] nation encore plus dure." "Trump n'offre aucune direction morale, ne semble avoir aucun intérêt à unifier cette nation. Rien ne prouve que la présidence ait éveillé sa conscience."


Le Démocrate a ensuite décrit le langage du président comme étant "toxique" et ayant "attisé les flammes de la suprémacie blanche". Et de poursuivre : "Il adopté publiquement - et sans remords - une stratégie politique de la haine, du racisme et de la division ". Selon le candidat à la Maison blanche, le vocabulaire "corrosif et insidieux" de Donald Trump a même permis aux "pires désespérés de l'utiliser pour justifier leurs actions".

"WHITE SUPREMACY - WHITE HOUSE"


Des manifestants se mobilisent en nombre devant le centre commercial où a eu lieu la fusillade samedi dernier à quelques de l’arrivée de Donald Trump, comme le montrent ces images d'une journaliste de la chaîne NBC.


Leur slogan est sans appel : "Suprémacie blanche, violence blanche, Maison Banche."

"C'ÉTAIT UNE BONNE DÉCISION"


La maire de Dayton, Nan Whaley, estime que le choix de Donald Trump de faire profil bas était une "bonne décision", notamment car il n'est pas allé sur les lieux de la fusillade où l'annonce de sa venue avait provoqué "la colère et l'agitation dans la communauté'.


"Souvent, son discours peut être très controversé et c'est la dernière chose dont nous avons besoin à Dayton."

"CETTE INACTION DOIT CESSER"


200 députés Démocrates de la Chambre des Représentants demandent à Mitch McConnell, leader de la majorité Républicaine au Sénat, de mettre un terme à la pause estivale, qui devait durer tout le mois d’août, afin de reprendre le travail autour d’un projet de loi sur les armes à feu. Celui-ci, prévoyant une vérification "plus approfondie" des antécédents pour les acheteurs, a été adoptée par la Chambre des représentants en février dernier mais a été bloquée par le Sénat. 


Une loi "bi-partisane" qui "non seulement sauve des vies, mais bénéficie également du soutien de plus de 90% des Américains", d’après la lettre du groupe.


"Cette inaction doit cesser (…) Tout retard dans l'adoption de cette loi de bon sens ne fait qu’augmenter le risque pour un plus grand nombre d'innocents de subir des pertes tragiques et inutiles."

DIAPORAMA


La manifestation Anti-Trump de Dayton, dans l'Ohio, en série de photos prises par l'AFP.

EN ROUTE POUR EL PASO


Donald et Mélania Trump ont quitté l'Ohio pour se rendre au Texas après avoir passé moins de trois heures à Dayton. Le président, en visite dans un hôpital, n'a fait aucune déclaration sur place. 


D'après la conseillère du président, Kellyanne Conway, le locataire de la Maison Blanche a voulu "transmettre les condoléances d'une nation meurtrie et outrée". Et elle a assuré cette rencontre en huit clos s'est faite car Donald Trump veut faire "profil bas" pour permettre au pays de "panser ses plaies". 

"LOOKING FOR AMERICA"


Lana Del Rey a publié une chanson écrite en réaction aux deux fusillades. 


Intitulée "Looking for America", elle dépeint les Etats-Unis sans armes. "Je cherche encore ma propre version de l'Amérique, une Amérique sans armes à feu" chante-t-elle dans son refrain, confiant que "ce n’est qu’un rêve qu’[elle] avait en tête". Sur Instagram, où la vidéo a été mise en ligne, la chanteuse de 34 ans dit avoir été "profondément affectée" par les événements de ce week-end.  "Je sais bien que je ne suis pas une femme politique et je ne cherche pas à le devenir, mais excusez-moi d'avoir une opinion."

TRUMP AU CHEVET DES VICTIMES


Donald Trump et Mélania Trump se sont arrêtés "dans chaque chambre" de l'hôpital de Miami Valley pour remercier le personnel médical et montrer leur soutien à la trentaine de personnes blessées lors de la fusillade de Dayton, d'après l'attachée de presse de la Maison Blanche, Stephanie Grisham. 


Sur Twitter, celle qui a décrit "des moments très puissants pour tous" partage les mots du président envers une victime : "Dieu veillait sur vous. Je veux que vous sachiez que nous serons avec vous jusqu'au bout."

UNE IMAGE VAUT MILLE MOTS


Ce cliché, pris par un photo-journaliste de l’AFP et publié par ABW News, symbolise la défiance de certains habitants d’El Paso à quelques heures de l’arrivée de Donald Trump. 


Sur la pancarte, laissée devant un mémorial de fortune, son auteur interpelle le président : "Promettez d'écouter réellement les victimes et les familles que vous rencontrerez aujourd'hui. Soyez un homme et acceptez leurs critiques. Le Mal – inspiré par des mots que vous avez utilisés – est venu ici pour détruire notre belle, aimante et forte ville."

MANIFESTATION ANTI-TRUMP

 

Les manifestants, réunis par dizaines aux abords de l'Université de la ville de Dayton, se rendent à l'hôpital de Miami Valley, où le président est attendu, à quelques 800 mètres de là. 

GRÈVE CHEZ WALMART


Des centaines d'employés de l'enseigne Walmart organisent une grève ce mercredi après-midi pour protester contre la vente d'armes à feu dans les centres commerciaux de la firme où 24 personnes sont mortes ce samedi. Une pétition a également été lancée. Elle réunissait 27.000 signatures ce mercredi. 


Auprès du Wahsington Post, Kate, une employée qui participe à l'organisation de cette action, s'est justifiée : "Il est extrêmement ironique que Walmart continue à vendre des armes à feu, malgré les fusillades qui ont perpétuellement lieu dans ses magasins." En plus de l'attaque de samedi, deux personnes ont en effet été tuées le 30 juillet dans les rayons de ce géant américain des supermarchés. 


L'un des porte-parole de Walmart a déclaré lundi auprès de l’AFP ne pas prévoir de faire cesser la vente de ses armes à feu et munitions.

VISITE D'UN HÔPITAL


Donald Trump va se rendre à l'hôpital Miami Valley, à Dayton, selon la porte-parole de la Maison Blanche. Une visite dont l'objectif sera de "remercier" les premières personnes arrivées sur le lieu de la fusillade et le personnel de l'hôpital. Le président des Etats-Unis devrait également rencontrer "les victimes et leurs familles", selon la même source. 

RÉUNION AUTOUR DE L’EXTRÉMISME EN LIGNE


Après avoir estimé qu'internent avait "radicalisé des esprits perturbés", Donald Trump a invité des grandes compagnies du secteur à la Maison blanche ce vendredi. Une rencontre pour discuter de "l’extrémisme violent en ligne", d'après un journaliste de NBC.

"VOTRE HAINE N'EST PAS LA BIENVENUE"


Sans surprise, une centaine de manifestants anti-Trump se sont rassemblés à Dayton, selon des journalistes sur place. Leur slogan : "Pas une de plus!"


Sur les pancartes, le message est clair. Alors que certains regrettent la présence du président qui ne fait "qu'aggraver le traumatisme", d'autres l'interpellent en lui demandant de "faire quelque-chose!"

VERS PLUS DE CONTRÔLE?


Donald Trump et un sénateur Républicain auraient discuté "à plusieurs reprises" d’un projet de loi pour un plus grand contrôle des antécédents des acheteurs d’armes, selon une personne proche de Pat Toomey, l'élu conservateur. D'après cette source citée par CNN, une telle discussion serait désormais possible notamment parce que la NRA, le lobby pro-arme, "n’est plus aussi puissante qu’autrefois". Mais pour ce faire, cette même source estime que Donald Trump devra y mettre "toute son influence". 


Une confession qui résonne avec celle de Donald Trump. En partance pour Dayton, le président a fait savoir qu'il comptait  "convaincre certaines personnes de faire des choses qu'elles ne veulent pas faire". Depuis la pelouse de la Maison blanche, il a indiqué que les "contrôles d'antécédents étaient importants". "Je ne veux pas mettre des armes dans les mains de personnes s. 

   "Il est important de vérifier les antécédents. Je ne veux pas mettre des 

armes dans les mains de gens instables mentalement, ou de gens enragés, ou 

haineux, de gens malades."

TRUMP À DAYTON


Donald Trump vient d’arriver à Dayton, dans l’Ohio. Le président devrait y rencontrer des forces qui sont intervenues sur les scènes de la fusillade et, éventuellement, certaines victimes. 

LE FBI MAL ARMÉ CONTRE LE TERRORISME D'EXTRÊME DROITE


"Il est temps que nous luttions contre le terrorisme intérieur avec la même vigueur et les mêmes ressources que contre le terrorisme international." C'est ainsi que l'ancien directeur du Centre national de l'antiterrorisme, Nick Rasmussen, a décrit la situation sur MSNBC.  


Car d'après les données de New America, le nombre de personnes tuées par des membres de l'extrême-droite depuis les attaques du 11 septembre 2001 a dépassé celui des morts causées par des attaques jihadistes (109 contre 104). Et pourtant, au cours des neufs derniers mois, il y a eu plus d'interpellations dans le cadre d'enquête pour "terrorisme international" que pour "terrorisme intérieur.


Et pour cause, généralement menées par des individus décrits comme des "loups solitaires", ces fusillades pour "la suprémacie blanche" sont compliquées à prévoir. D'autant plus que la Constitution garantit la liberté d'expression, autorisant alors tous les discours - même les plus extrémistes - et compliquant la tâche des forces de l'ordre. Ces dernières réclament donc de nouvelles lois contre "le terrorisme intérieur", comme ce fut le cas après les attaques contre le World Trade Center. Celles-ci permettent en effet d'intercepter les communications avec des organisations classées comme terroristes. Sans une telle législation, la guerre contre le terrorisme intérieur sera longue. Comme le résume l’AFP : "Un Américain peut être poursuivi s'il discute sur un forum du groupe Etat islamique mais pas s'il échange avec un groupuscule néonazi situé aux Etats-Unis."

CONFESSION


En partance pour Dayton, le président s'est confié aux médias, disant vouloir "convaincre certaines personnes de faire des choses qu'elles ne veulent pas faire". 


"J'ai beaucoup d'influence, sur beaucoup de personnes, et je veux les convaincre de bien faire les choses."

VÉRIFICATION DES ANTÉCÉDENTS ?


Selon  la chaîne d'information en continu MSNBC, Donald Trump devrait encore une fois remettre sur la table la possibilité de mieux contrôler les antécédents des acheteurs d’armes. Le président des Etats-Unis a été vivement critiqué ces derniers jours car, après avoir proposé une telle réforme sur Twitter, il ne l'a pas évoquée lors de son discours à la nation lundi. 


Le président aurait ainsi déclaré qu'il ne voyait "aucun intérêt politique" à interdire les fusils d'assaut, mais qu'il voyait un "grand appétit pour la vérification des antécédents".

VIDÉOSURVEILLANCE 


Des images de vidéo surveillance, obtenues par CNN, montrent Connor Betts dans un bar la nuit où il a abattu neuf personnes. Selon les images de la chaîne américaine, il a passé plus d'une heure au bar le Blind Bob accompagné de sa sœur, victime de la fusillade, et d’une personne tierce. Arrivé vers 23h, il est vêtu comme tout autre client, avec un t-shirt un short et des baskets. Il ne porte pas encore le gilet pare-balles et le masque dans lequel il sera retrouvé, une fois battu. Près d’une heure après avoir franchi le pas de la porte, les images montrent Connor Betts à l’entrée, discutant avec le personnel du bar, avant de sortir. Sa sœur et le troisième individu restent, eux, dans le bar environ 45 minutes avant de sortir. 


Si les enquêteurs n’ont pas confirmé l’information, un responsable proche du dossier a confié à CNN que Connor Betts avait bel et bien passé le début de soirée au Blind Bob avant la fusillade. 

PROGRAMME


Ce mercredi, Donald Trump se rendra à Dayton et El Paso quatre jours après les tueries de masse qui ont endeuillées les deux villes. 


À 16h (heure française), le président sera à Dayton (Ohio) pour rencontrer des rescapés de la tuerie où 9 personnes ont perdu la vie.


À 18h (heure française), une manifestation est organisée à El Paso pour protester contre la venue du milliardaire, critiqué par les démocrates et de nombreux texans pour ses propos racistes et ses attaques contre les migrants.


À 22h (heure française), Donald Trump sera à El Paso pour rencontrer des responsables locaux, des survivants de la tuerie ainsi que des policiers ayant intervenu sur les lieux.

VISITE À HAUT RISQUE

El Paso et Dayton : visite à haut risque pour Donald TrumpSource : Sujet JT LCI

C'EST NON


Ce mercredi, Donald Trump doit se rendre à El Paso et Dayton ce mercredi. Dans les deux villes, de nombreux élus ont appelé le président à ne pas venir. 


EL PASO

Pour Veronica Escobar, élue démocrate du Texas à la Chambre des représentants, Donald Trump n'est pas le bienvenu à El Paso. "Il ne devrait pas venir ici pendant que nous faisons notre deuil", a-t-elle déclaré sur MSNBC. "Les mots ont des conséquences. Le président a désigné ma communauté et mon peuple comme des ennemis".


Le maire républicain d'El Paso, Dee Margo, a laissé entendre qu'il n'avait pas eu vraiment le choix. Accueillir le président "relève de (sa) fonction", a souligné celui qui avait dénoncé en février les mots utilisés par Donald Trump pour décrire sa ville.


Le candidat démocrate et natif d'El Paso, Beto O'Rourke a également appelé le président à ne pas venir ce mercredi. "Ce président, qui a aidé à créer la haine qui a rendue la tragédie de samedi possible, ne devrait pas venir à El Paso. (...) Il n' pas sa place ici", a-t-il affirmé sur Twitter.


DAYTON

Nan Whaley, la maire démocrate de Dayton (Ohio), où neuf personnes ont été abattues dans la nuit de samedi à dimanche, n'accueillera pas non plus Donald Trump à bras ouvert.


"Je peux seulement espérer qu'il vienne ici, en tant que président des Etats-Unis, parce qu'il souhaite apporter quelque chose à notre communauté", a-t-elle commenté, se disant "déçue" par le flou des propos présidentiels sur l'encadrement des ventes d'armes au lendemain de la double tragédie. "Je ne suis pas certaine franchement qu'il sache de quoi il parle".

ATTAQUE


Après un temps d'unité, le président américain n'a pas résisté. Tard dans la nuit de mardi à mercredi, le président a attaqué le candidat démocrate et natif d'El Paso, Beto O'Rourke sur Twitter.


Dans ce tweet, le président se moque du surnom d’enfance Beto, du candidat Robert Francis O’Rourke, "un faux nom pour indiquer un héritage hispanique", selon le président. Il se moque également des sondages qu'ils le donnent à 1% dans la primaire démocrate à la présidentielle.


Depuis la tuerie d'El Paso, Beto O'Rourke accuse le président d'être en partie responsable à cause de sa rhétorique raciste et de ses attaques contre les migrants.

ENQUÊTE À DAYTON

Un agent du FBI a fait état, lors d'un point presse mardi 6 août, de preuves faisant état du fait que le tueur de Dayton "s'intéressait à des idéologies violentes", sans en dire davantage. Le fait d'exprimer une "idéologie" ne donne toutefois pas plus de corps à l'hypothèse d'un crime "raciste" : "Il semble n'y avoir aucune motivation raciale" dans ce massacre. Les enquêteurs poursuivent en assurant que ce dernier avait des antécédents montrant "une obsession pour les tueries de masse".

TRUMP

Quel sera l'accueil réservé à Donald Trump, lorsqu'il se rendra ce mercredi à Dayton puis à El Paso ? Selon les témoignages recueillis par l'AFP, le président américain ne doit pas s'attendre à un bain de foule enthousiaste, ou même poliment indifférent. Nombre d'entre eux pointent ainsi du doigt la rhétorique clivante du chef d'Etat par rapport aux populations d'origine immigrées, visées lors de la tuerie d'El Paso. "Il est au coeur du problème", pointe ainsi l'un d'entre eux, qui se rappelle que le candidat Trump avait traité "les Mexicains de criminels, meurtriers et violeurs". Des propos qui ne faisaient qu'anticiper la liste illimitée de propos racistes dont il s'est fendu depuis son arrivée à Washington.


Candidat démocrate à la présidentielle originaire d'El Paso, Beo O'Rourke accuse ainsi Trump, sans le citer, "d'avoir alimentéla haine ayant rendu possible la tragédie de samedi". Il "ne doit pas venir à El Paso", poursuit-il.


A Dayton, où le caractère raciste de la tuerie n'a pas (encore ?) été souligné par les enquêteurs, c'est l'attitude de Trump sur l'encadrement des armes qui suscite la désillusion. Si la maire démocrate de la ville Nan Whaley a dit "espérer qu'il vienne ici apporter quelque chose à notre communauté", elle s'est dite "déçue" par les déclarations présidentielles sur le port d'armes : "Je ne suis pas certaine qu'il sache de quoi il parle".

BILAN


Qui sont les 31 victimes ?

BILAN


La liste des 22 victimes de la tuerie de masse d'El Paso :


Andre Pablo Anchondo, 23 ans

Jordan Anchondo, 24 ans

Arturo Benavidez, 60 ans

Leonard Cipeda Campos, 41 ans

Maria Flores, 77 ans

Raul Flores, 77 ans

Jorge Calvillo Garcia, 61 ans

Adolfo Cerros Hernandez, 68 ans

Alexander Gerhard Hoffman, 66 ans

David Alvah Johnson, 63 ans

Luis Alfonzo Juarez, 90 ans

Maria Eugenia Legarrega Rothe, 58 ans

Elsa Libera Marquez, 57 ans

Maribel Loya, 56 ans

Ivan Hilierto Manzano, 46 ans

Gloria Irma Marquez, 61 ans

Margie Reckard, 63 ans

Sarah Esther Regaldo Moriel, 66 ans

Javier Rodriguez, 15 ans

Teresa Sanchez, 82 ans

Angelina Sliva-Elisbee, 86 ans

Juan Velazquez, 77 ans


13 des victimes sont de nationalité américaine, 7 sont de nationalité mexicaine, une de nationalité allemande et une personne dont on ne connaît pas encore la nationalité.

APPEL


Le candidat à la primaire démocrate et natif d'El Paso, Beto O'Rourke, appelle le président Donald Trump à ne pas venir mercredi, alors que la Maison blanche a annoncé sa venue lundi soir. "Nous n'avons pas besoin de plus de division. Nous avons besoin de nous faire notre deuil. Il n'a pas sa place ici", affirme Beto O'Rourke sur Twitter.

EL PASO


Un ressortissant allemand figure parmi les 22 victimes de la fusillade perpétrée samedi dans un supermarché d'El Paso, ont indiqué lundi les autorités texanes.


Le chef de la police locale Greg Allen a précisé lors d'une conférence de presse la nationalité des victimes: "Nous avons un Allemand, 13 citoyens américains, une personne de nationalité indéterminée, sept ressortissants mexicains".


Le ministre mexicain des Affaires étrangères Marcelo Ebrard, évoquant "un acte de terrorisme contre les Mexicains", a fait état quant à lui de huit victimes mexicaines.

EL PASO


Le président américain Donald Trump va se rendre mercredi dans la ville texane d'El Paso, endeuillée ce week-end par une violente fusillade ayant fait 22 morts, a annoncé lundi son maire Dee Margo. 


Le milliardaire républicain a condamné plus tôt dans la journée lors d'une allocution "le racisme, le sectarisme, et le suprémacisme blanc", idéologies du tireur que le président est lui-même accusé d'alimenter par sa rhétorique. 

COMPTE-RENDU

67% DES AMÉRICAINS POUR DES LOIS PLUS STRICTES


Les Américains commencent à désirer plus de contrôle des armes à feu. C’est en tout cas ce que montrent de récents sondages diffusés par The Economist

D’après une étude réalisée en mars 2019, 67%  la population se dit favorable à l’instauration de lois plus strictes sur les armes à feu. Un chiffre qui a augmenté de plus de 10% en six ans. Les Américains n’étaient ainsi qu’une courte majorité (55%) à le vouloir en octobre 2013. Et ils sont désormais même une écrasante majorité (60%) à demander une interdiction totale des armes semi-automatiques, comme celles utilisées lors des fusillades ce week-end.

HILARY CLINTON RÉAGIT 


Après l'ancien président, c'est au tour de l'ex-candidate à la Maison Blanche de tacler Donald Trump. Hillary Clinton, en course contre l'actuel président lors des présidentielles de 2016, s'est fendue d'un tweet sans scrupule. "Les gens ont des troubles mentaux dans tous les pays et les gens jouent aux jeux vidéo dans tous les pays. La différence, ce sont les armes à feu."

LA  NRA SALUE LE DISCOURS DE TRUMP


Dans un communiqué, la National Rifle Association (NRA) a salué le discours du président. Selon cette association, dont l'activité de lobbying consiste à défendre le droit de porter des armes, Donald Trump montre qu'il compte "s'attaquer aux causes profondes des horribles actes de violence perpétrés dans notre pays". A savoir, le problème des "individus jugés dangereux". 

OBAMA RÉAGIT


Barack Obama a diffusé sur Twitter un communiqué dans lequel il déplore la mort des victimes des fusillades. Et en profite pour demander un changement de législation sur les armes à feu. Car selon lui "aucun autre pays développé ne tolère un tel niveau de violences par armes à feu". 


Après cette requête, l’ancien président des Etats-Unis dénonce clairement une action terroriste. S'il rappelle que "les motivations derrière ces fusillades ne sont pas encore bien connues", il note que l’attaque d’El Paso "suit une tendance dangereuse". Celle d’"individus troublés qui adhèrent à des idéologies racistes et se sentent obligés de se comporter de manière violente pour préserver la suprémacie blanche". L’ex-chef d’Etat en vient même à comparer ces assaillants à des membres du groupe Etat Islamique, estimant que, bien qu’ils "agissent en solitaire", ils ont été "radicalisés" sur internet. 


Pour finir, l’ancien locataire de la Maison Blanche tacle son successeur, qui est accusé par l'opposition d'avoir "alimenté le racisme". Sans le nommer explicitement, il appelle à "rejeter fermement les discours prononcés par n'importe lequel de nos dirigeants, alimentant un climat de peur et de haine ou normalisant les sentiments racistes".

HAINE EN LIGNE


Alors que le principal suspect de la fusillade qui a eu lieu à El Paso aurait mis en ligne son "manifeste" sur le très controversé forum 8chan, celui-ci était fermé ce lundi. Lâché par son fondateur et par sa sécurité informatique, celui qui a longtemps été décrit comme "l'Eldorado de la liberté d’expression sur le net" pourrait-il disparaître?

LE TIREUR N'A "AUCUN REGRET"


Détenu dans un centre du comté d'El Paso, Patrick Crusius n'a exprimé "aucun remorde, ni regret", selon plusieurs sources policières interrogées par CNN. 


Un autre responsable de la police, témoin de l'arrestation du tireur qui a fait 23 victimes dans un centre commercial, a déclaré à la chaîne américaine que le jeune homme affichait un "air glacial". "C'était un regard que je n'avais jamais vu auparavant, et cela fait 31 ans que je suis dans le métier."

BILAN REVU À LA HAUSSE


L'attaque terroriste qui a eu lieu à El Paso a fait une autre victime, relevant le bilan à 22 morts, selon un tweet du département de police. 


Le directeur du centre médical de Del Sol, où étaient hospitalisées les victimes, s'est dit "terriblement désolé" de cette annonce, lors d'une conférence de presse. "Une femme âgée est décédée au milieu de la nuit, et un autre patient est décédé récemment", a précisé David Shimp. 

COUP DE GUEULE


Rihanna s'en est pris au président américain sur Instagram en critiquant son incapacité à qualifier d'attaques terroristes les deux fusillades de ce week-end. "Hum... Donald, vous avez mal épelé 'terrorisme' !" Le principal intéressé a, tout au long du week-end, préféré évoquer des "actes de lâcheté". 

CRITIQUES MÉDIATIQUES


Alors que Donald Trump avait accusé les médias de "grandement" contribuer à "la colère et la rage" aux Etats-Unis, les grands journaux nord-américains sont également très critiques envers le locataire de la Maison Blanche. Le très prestigieux New York Times souligne ainsi un paradoxe, après le discours du président : celui de critiquer la place des réseaux sociaux dans la diffusion de la haine sans en reconnaître "sa propre utilisation". Il dénonce également l’absence de mise en place de "mesures de contrôle des armes à feu à un sens plus large". Une réforme demandée depuis des décennies par des militants et des survivants et plus récemment par certains conservateurs, comme le magazine préféré de Donald Trump, qui interpelle le magnat de l'immobilier en Une. 


Du côté du Washington Post, on titre sur un autre paradoxe : celui d'une personne critique envers le racisme tout en étant le "mégaphone" de cette "idéologie nationaliste". "Le discours de Trump serait risible s’il n’était pas si énervant", écrit ainsi une éditorialiste du quotidien. 

BILAN REVU À LA HAUSSE


Selon un tweet du département de police, l'attaque terroriste qui a eu lieu à El Paso a fait une autre victime, relevant le bilan à 21 morts, après le décès de l'une d'elles à l'hôpital. 

EN UNE


Les Unes du jour de certains quotidiens américains, qui se désole de ces 250è et 251èmes fusillades de masse de l'année.  "Voilà ce que nous sommes devenus", écrit, fataliste, le Boston Globe, quand le Austin American-Statesman titre : "Nous valons mieux que ça. N'est-ce-pas?"

"RIEN N'INDIQUE UN MOBILE RACISTE"


Selon le préfet de Dayton, "pour l'instant, rien n'indique un mobile raciste" dans la tuerie de l'Ohio. Lors d'une conférence de presse, Richard Biehl a indiqué qu'il y avait cependant encore "beaucoup d'éléments à analyser. "Tant que nous n'avons pas examiné toutes les preuves, nous ne pouvons pas exclure ce mobile."


Interrogé sur la façon dont le jeune homme avait pu se procurer une telle arme à feu, le chef de la police a confié que cette question était "problématique", selon lui. "Il est fondamentalement problématique que des armes d'un tel niveau soient disponibles dans un environnement civil de façon non réglementée."


De plus, les autorités ont revu le bilan des personnes blessées à la hausse, faisant passer de 27 à 37 le nombre de blessés. Parmi eux, quatorze ont été directement touchés par une arme à feu, tandis que les autres sont victimes du mouvement de foule. Onze personnes sont toujours hospitalisées, d'après les pompiers.

LE VENT TOURNE?


Un quotidien conservateur américain fait sa Une sur les armes à feu. Habituellement pro-Trump, il interpelle directement le président des Etats-Unis et lui demande d'interdire les fusils d'assaut, ces armes de guerre utilisées dans les attaques de ce week-end. 

"NOUS DEVONS CONDAMNER LE RACISME"


Revoir cet extrait de l'allocution de Donald Trump qui dénonce une "haine qui dévore les âmes et détruit les cœurs", et ce alors que de nombreux candidats Démocrates à la présidentielle américaine de 2020 ont pointé du doigt la responsabilité du locataire de la Maison Blanche qui "attise le racisme".


"Nous devons condamner le racisme, la bigoterie et la suprémacie blanche d’une seule voix dans notre pays."

Donald Trump : "Nous devons condamner le racisme et le suprémacisme blanc"Source : TF1 Info

RÉFORMER LES "LOIS SANTÉ MENTALE"


Revoir la proposition de Donald Trump  de "réformer les lois de santé mentale pour mieux identifier les personnes qui sont déséquilibrées" et de "faire en sorte que ces personnes n’aient pas accès aux armes à feu".

Trump veut interdire les accès aux armes pour les personnes "déséquilibrées"Source : TF1 Info

CE QU'IL FAUT RETENIR


Notre correspondante aux Etats-Unis revient sur cette allocution d'un peu plus de dix minutes de Donald Trump. Marie Chantrant décrit l'"exercice d'équilibriste" réalisé par le président des Etats-Unis, entre son "lien très puissant avec le lobby des armes à feu", la NRA, et  son appel à "l'union nationale" autour de ce nouveau texte. 

Ce qu'il faut retenir de l'intervention de Donald TrumpSource : TF1 Info

UNE EXÉCUTION "RAPIDE" DES COUPABLES


Donald Trump a ensuite considéré qu'afin de luter contre le "fléau" des tueries de masse, il fallait que chaque personne ayant perpétré un tel acte reçoive "la peine de mort rapidement". Le président a indiqué avoir "ordonné au ministère de la Justice de proposer une législation garantissant que ceux qui commettent des crimes haineux et des meurtres de masse encourent la peine de mort".

UNE "LOI DE SANTÉ MENTALE"


Après avoir estimé qu'"internet" et"les jeux vidéos", étaient à la source des tueries de masse, Donald Trump a indiqué vouloir réagir en mettant un contrôle sur les armes à feu. Mais uniquement sur les "personnes identifiées comme violentes", et ce grâce à une "loi santé".


Au delà de ce contrôle, le président n'a pas proposé de réformes autour de la vente de ces armes car, selon lui, "ce sont ces personnes qui mènent aux actes violents, et non pas les armes."

LES JEUX VIDÉO "IDÉALISENT LA VIOLENCE" 


Donald Trump a estimé qu'il fallait mettre en place plusieurs réformes afin de lutter contre "le passage à l'acte" de "personnes dégénérées". 


Le président des Etats-Unis a ainsi indiqué vouloir mieux "identifier les signes précoces d'alerte" d'une "tuerie de masse avaient qu'elle ait lieu" grâce à de nouveaux "outils". D'une part, il a estimé qu'"internet" et "les jeux vidéos" poussaient ces jeunes à perpétrer des tueries de masses en créant une "culture qui célèbre la violence". "Nous devons reconnaître qu’internet est devenu une voix dangereuse de radicalisation des esprits perturbés", a-t-il dit, avant d'ajouter qu'il fallait "réduire significativement" la présence de jeux vidéos violents. "Le changement culturel, c'est difficile, mais il faut se diriger vers une culture qui célèbre la vie humaine."

"NOUS DEVONS CONDAMNER LE SUPRÉMACISME BLANC"


Après avoir fait part de ses condoléances envers "la communauté mexicaine", Donald Trump dit vouloir réagir contre les personnes "consommées d'haine raciste". "Nous devons condamner la haine et la suprémacie blanche d'une seule voix."

DES "MONSTRES DÉGÉNÉRÉS"


Après avoir principalement communiqué via Twitter, Donald Trump s’est dit "choqué" et "triste" face à ces deux attaques, décrites comme "diaboliques", lors d'une allocution à la Maison Blanche. 


Le président américain a estimé, comme il l'a fait tout au long du week-end, que les tueurs étaient "fous" et "déséquilibrés", des "monstres dégénérés". 

"Ces assauts barbares sont une attaque envers nos communautés, envers notre Nation et c'est un crime envers toute l'Humanité". 

UNE "HIT LIST" AU LYCÉE 


Selon quatre personnes, interrogées par CNN, le tueur de l’Ohio possédait une "hit list" de personnes lorsqu'il était au lycée. Divisée en deux colonnes, elle comprenait le nom des garçons "à abattre" et des filles "à violer". D’après ces sources, qui étaient des camarades de classe de Connor  Betts, le tireur, ce dernier aurait créé cette liste il y a environ neuf ans, alors qu’il était en Première.  


Parmi ces quatre anciens témoins, tous se rappellent avoir été contacté à l'époque par des responsables de leur établissement après l’ouverture d’une enquête par la police sur ce garçon décrit comme "mystérieux et dépressif". Interrogée par la chaîne américaine, l' établissement en question assure recueillir "des informations supplémentaires" sur le tireur avant de communiquer. 

TRUMP ACCUSE (ENCORE) LES MÉDIAS 


Le président américain Donald Trump accusent les médias de "grandement" contribuer, en propageant des "fake news", à "la colère et la rage" aux Etats-Unis, au lendemain d'un week-end marqué par deux fusillades ayant causé la mort de 29 personnes.


"Les médias ont une grande responsabilité quant aux vies et à la sécurité dans notre pays. Les fake news ont grandement contribué à la colère et la rage qui se sont développées durant de nombreuses années", a-t-il écrit sur Twitter. 

ARMES A FEU 


Donald Trump propose de davantage encadrer les ventes d'armes à feu et appelle à une réforme de l'immigration. "Nous ne pouvons pas laisser ceux qui sont morts à El Paso, au Texas, et à Dayton, dans l'Ohio, mourir en vain", a-t-il écrit sur Twitter. "Les républicains et les démocrates doivent se rassembler et obtenir des vérifications d'antécédents robustes, peut-être en couplant cette loi à une réforme migratoire désespérément nécessaire." 

TIMING 


Pendant ce temps-là ... 

ALLOCUTION DE DONALD TRUMP


Le président américain devrait prononcer une allocution à la nation, depuis la Maison Blanche, aux alentours de 16 heures (Heure de Paris). 

EL PASO


Le ministre mexicain des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard, a annoncé qu'il se rendrait CE lundi à El Paso pour y rencontrer des personnes affectées par la tuerie commise dans cette ville américaine frontalière du Mexique.


"Je serai demain à El Paso pour me réunir avec les personnes affectées et leur donner l'entier soutien du gouvernement du Mexique", a écrit M. Ebrard sur Twitter.


Il a actualisé dans ce message le bilan des Mexicains tués dans la fusillade, qui passe de six à sept.

GESTE POLITIQUE

DÉCLARATION DU FBI 


Dans un communiqué, le Bureau Fédéral d'Investigation a indiqué qu'elle allait mettre en oeuvre tous les moyens à sa disposition, pour cette enquête.


 "Au nom du FBI, je présente mes sincères condoléances aux victimes, aux familles et aux communautés touchées par les violences de ce week-end, et nous les soutenons pendant cette période difficile. Nous allons mobiliser toutes les ressources du FBI pour que justice soit rendue aux victimes de ces crimes", a déclaré le directeur du FBI, Christopher Wray, dans ce communiqué. 


Il précise que le FBI se dit préoccupé par ces actes et par l'inspiration qu'ils pourraient donner à des extrémistes "violents basés aux Etats-Unis". "Le FBI demande au public américain de signaler aux forces de l'ordre toute activité suspecte observée en personne ou en ligne", conclut le communiqué. 

CE QUE L'ON SAIT DU TERRORISTE PRÉSUMÉ D'EL PASO 

MEXIQUE


Le ministre mexicain des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard, a annoncé sur Twitter, qu'il se rendrait ce lundi, à El Paso pour y rencontrer des personnes affectées par la tuerie commise dans cette ville américaine frontalière du Mexique.


"Je serai demain à El Paso pour me réunir avec les personnes affectées et leur donner l'entier soutien du gouvernement du Mexique", a écrit M. Ebrard sur Twitter. Il a actualisé dans ce message le bilan des Mexicains tués dans la fusillade, qui passe de six à sept.

CE QU'IL FAUT RETENIR


LES FAITS


- Samedi 3 août à El Paso (Texas), un homme blanc âgé de 21 ans a ouvert le feu sur des gens venus faire leurs courses dans un hypermarché Walmart. 22 personnes ont été tuées selon un bilan revu à la hausse lundi. Il a également fait 24 blessés, dont plusieurs sont dans un état critique. 


 - Treize heures plus tard à Dayton dans l'Ohio, dans le nord-est du pays, un  homme ouvre le feu dans un quartier animé du centre-ville peu après une heure  du matin  faisant neuf morts et 37 blessés, d'après un dernier bilan, là encore revu à la hausse. Le suspect, qui utilisait un fusil  d'assaut équipé de chargeurs à grande capacité, avait des munitions  supplémentaires et un gilet pare-balles. Il a été tué moins d'une minute après  avoir ouvert le feu par des policiers qui étaient en patrouille dans les  environs.


QUI SONT LES TIREURS ?


- Le tireur d'El Paso est un homme blanc de 21 ans originaire d'Allen, près  de Dallas, à neuf heures de voiture du lieu du crime. Selon certains médias, il  s'appelle Patrick Crusius et aurait agi pour un motif raciste. L'affaire est traitée comme un cas de  "terrorisme intérieur", a annoncé la justice fédérale.  La police enquête sur  un manifeste, qui lui a été attribué et qui circule sur internet. L'auteur y dénonce notamment "une invasion hispanique du Texas" et fait  référence à la tuerie commise par un suprémaciste blanc dans des mosquées de  Christchurch en Nouvelle-Zélande. L'homme a été inculpé pour meurtres, a annoncé la  police. Les autorités ont déclaré qu'elles allaient requérir la peine de mort à son  encontre.

-  La police a annoncé que l'auteur de la fusillade de Dayton était Connor  Betts, un homme blanc de 24 ans. Sa sœur, Megan Betts, figure parmi les  victimes. Si on ne connait pas encore les motivations de ce tireur, la police ayant annoncé que "rien" n'indiquait "un mobile raciste", le FBI a toutefois annoncé mardi 6 août avoir découvert des preuves selon lesquelles le tireur "s'intéressait aux idéologies violentes".


QUI SONT LES VICTIMES ?


Parmi les victimes de la tuerie d'El Paso, qui n'ont pas encore été  identifiées, figurent six Mexicains. Selon certains médias, les blessés sont  âgés de deux à 82 ans. Une femme de 25 ans est morte en protégeant son bébé de  deux mois, a affirmé sa sœur.

Dans l'Ohio, la police a identifié les neuf victimes du tireur comme étant  cinq hommes et quatre femmes. Parmi elles, six étaient noires et trois  blanches. La plus jeune, la sœur du tireur, avait 22 ans et le plus vieux, 57  ans. La fusillade a duré si peu de temps qu'il est "difficile d'imaginer" que  le tireur ait choisi sciemment toutes ses victimes, a souligné un policier.


QUELLE RÉPONSE DE DONALD TRUMP ?


Après avoir condamné le "racisme et le suprémacisme blanc", lors d’une allocution à la Maison Blanche, Donald Trump a proposé de lutter contre les fusillades de masse par plusieurs moyens : 

- "Réformer les lois santé mentale" afin d’interdire aux "personnes identifiées comme déséquilibrées" d’avoir accès aux armes à feu.

- Lutter contre le "passage à l’acte" en "réduisant significativement" les jeux vidéos "atroces et sinistres"qui "célèbrent la violence".

- Exécuter "rapidement" les auteurs de ces fusillades avec une nouvelle loi que le président a "ordonné au ministère de la Justice".

- Des mesures mises en place car, selon Donald Trump, "ce sont les personnes qui mènent aux actes violents, et non pas les armes".

Urgent

EL PASO


L'auteur de la tuerie de masse d'El Paso, dans le sud des Etats-Unis, a été inculpé pour meurtres, a déclaré dimanche un responsable de la police locale.


Le tireur, un homme blanc de 21 ans qui s'était rendu après son carnage, encourt la peine capitale, a précisé Robert Gomez lors d'un point-presse. 


Les autorités fédérales avaient dit qu'elles souhaitaient requérir la peine de mort à l'encontre de cet homme soupçonné d'avoir été motivé par une haine envers les Hispaniques.

RÉACTION 


Peu avant la prise de parole de son père, Ivanka Trump a estimé sur Twitter que  "la suprématie blanche, comme toute autre forme de terrorisme, est un fléau  qui doit être détruit". Un terme que Donald Trump s'est, lui, gardé d'utiliser, jugeant qu'il y avait "un problème de maladie mentale dans ces deux cas" en évoquant les tueries d'El Paso et Dayton. "Ces gens souffrent d'une maladie mentale très grave", a-t-il fait valoir, avant de déclarer sans plus de précisions qu'il ferait une annonce demain matin. 

RÉACTION


La chanteuse Rihanna a réagi aux propos de Donald Trump. Dans un message publié sur Twitter, la chanteuse s'en est pris directement au chef de l'Etat : "Imagine un monde où il est plus facile d’obtenir un AK-47 qu’un VISA ! Imagine un monde où ils construisent un mur pour garder les terroristes en AMÉRIQUE !!!"

RÉACTION


Donald Trump a assuré depuis le New Jersey dans sa première apparition télévisée depuis les tueries d'El Paso et de Dayton que la "haine" n'avait pas sa place aux Etats-Unis, imputant les fusillades dans le pays à un "problème de maladie mentale".


"Il faut que ça s'arrête. Ça dure depuis des années", a poursuivi le président américain, cible de nombreuses critiques de l'opposition. "On a déjà fait beaucoup mais peut-être qu'on doit faire davantage", a-t-il encore souligné. Sans plus de détails, le locataire de la Maison-Blanche a indiqué qu'il ferait une annonce demain matin. 

LE POINT SUR LES VICTIMES


Au Texas : selon des responsables mexicains, trois Mexicains ont été tués dans la tuerie à El Paso et six font partie des blessés. Selon certains médias, les blessés, dont certains sont toujours dans un état grave, sont âgés de deux à 82 ans. Une femme de 25 ans est morte en protégeant son bébé de deux mois, a affirmé sa soeur.


Dans l'Ohio : la police a identifié les neuf victimes du tireur comme étant cinq hommes et quatre femmes. Parmi elles, six étaient noires et trois blanches. La plus jeune, la soeur du tireur, avait 22 ans et le plus vieux, 57 ans. La fusillade a duré si peu de temps qu'il est "difficile d'imaginer" que le tireur ait choisi sciemment toutes ses victimes, a souligné un policier.

ENQUÊTE


Quelles étaient les motivations des tireurs ? La police, qui soupçonne un motif raciste et traite l'affaire comme un cas de "terrorisme intérieur", enquête sur un manifeste attribué au tireur d'El Paso, dénonçant notamment "une invasion hispanique du Texas" et faisant référence à la tuerie commise par un suprémaciste blanc dans des mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande (51 morts, le 15 mars).


Dans l'Ohio, les autorités ont estimé qu'il était prématuré de spéculer sur les motifs du tireur. Le fait que ce dernier ait été lourdement armé suggère cependant qu'il avait l'intention de tuer un grand nombre de personnes.

RÉACTION


Le chef de l'Etat français a réagi aux événements, adressant ses "pensées solidaires aux victimes, à leurs proches et au peuple américain".

OHIO


Plusieurs heures après le drame, des détails commencent à filtrer sur le profil du tueur. "Le tireur était Connor Betts, homme blanc, 24 ans", a déclaré Matt Carper, responsable de la police de Dayton lors d'une conférence de presse. Megan Betts, "une femme blanche de 22 ans", figure parmi les victimes, a-t-il poursuivi. Selon lui, "c'est la soeur" du tireur.


La police a lancé une enquête auprès de son entourage et sur les réseaux sociaux pour tenter de déterminer les motifs de son acte, mais s'est refusé à "spéculer" avant d'en savoir plus. Sa soeur est la plus jeune des personnes tuées, selon Matt Carper qui a nommé les huit autres victimes: trois femmes noires, trois hommes noirs et deux hommes blancs, âgés de 25 à 57 ans.

FUSILLADE DANS L'OHIO


Selon les autorités, la soeur du tireur figure parmi les victimes. Megan Betts, "une femme blanche de 22 ans", figure parmi les victimes, a déclaré le policier Matt Carper. "C'est la soeur" du tireur Connor Betts, a-t-il ensuite précisé.

ENQUETE AU TEXAS


La police a annoncé que les autorités étaient en possession d’un manifeste rédigé par le suspect, laissant supposer un lien potentiel avec "un crime de haine". Dans ce document de quatre pages publié sur le site controversé 8chan, l’attaque est présentée comme une "réponse à l’invasion hispanique au Texas".

ENQUÊTE AU TEXAS


Le procureur fédéral a annoncé que l’attaque est considérée comme "un acte de terrorisme intérieur". L’attentat "a été conçu pour terroriser une population civile en particulier", a-t-il affirmé.

HOMMAGE


Donald Trump annonce que les drapeaux américains des bâtiments officiels vont être mis en berne jusqu'au 8 août en mémoire des victimes des deux fusillades. "En marque de respect solennel pour les victimes de ces terribles actes de violence (...) j'ordonne la mise en berne du drapeau des Etats-Unis à la Maison Blanche et sur tous les bâtiments publics", a déclaré le président américain.

OHIO


Les autorités ont révélé l'identité de l'individu responsable de la tuerie à Dayton : il s'agit de Connor Betts, un jeune homme de 24 ans. Ce dernier a utilisé un fusil d'assaut équipé de chargeurs à grande capacité, et portait un gilet par balles. Il a été abattu par les forces de l'ordre.

TEXAS


La peine de mort sera requise contre le tireur d'El Paso, annonce les autorités.  "Le chef d'accusation de l'Etat est la peine capitale et donc il encourt la peine de mort, nous allons requérir la peine de mort", a déclaré, au cours d'une conférence de presse, Jaime Esparza, procureur d'El Paso.     


L'auteur présumé a fait 20 morts et 26 blessés avant de se rendre.

HOMMAGE


Une veillée en hommage aux victimes sera organisée dimanche soir à Dayton, une ville de 140.000 habitants.

REACTION


Le tireur de Dayton a été "neutralisé" "en moins d'une minute" par la police, mais il avait déjà eu le temps de faire 9 morts et 27 blessés, a déclaré dimanche la maire de cette ville du nord des Etats-Unis.


"En moins d'une minute les premiers policiers sur les lieux ont neutralisé le tireur", a dit Nan Whaley. Elle a aussi indiqué que sur les 27 blessés, 15 étaient sortis de l'hôpital ce matin.  

REACTION


Depuis la tuerie d'El Paso, au Texas, le candidat à la primaire démocrate Beto O'Rourke réagi sur Twitter, lui qui originaire de cette ville. L'élu a rendu visite a des victimes, comme en témoigne ce tweet. Il a également vilipendé Donald Trump, qu'il accuse d'encourager le racisme aux Etats-Unis :  "Nous assistons à une augmentation des crimes haineux chaque année depuis trois ans, sous une administration dont le président traite les Mexicains de violeurs et de criminels"

REACTION


"C'est une journée que l'on appréhendait tous." Nan Whaley, la maire de Dayton où une tuerie a fait neuf morts cette nuit dans l'Ohio, a donné une conférence de presse. "Il y a 26 personnes blessées. Les policiers ont neutralisé le tireur en moins d'une minute", a-t-elle déclaré.

REACTION


"Que Dieu bénisse les habitants d'El Paso, au Texas. Que Dieu bénisse ceux de Dayton, Ohio", a commenté le pérident américain sur Twitter.

DAYTON


La fusillade, qui a fait au moins 9 morts et 16 blessés, s'est produite un peu après 1h du matin dans le quartier animé d'Oregon, habituellement "une zone très sûre du centre-ville" de Dayton, a déclaré à la presse un officier de la police locale, Matt Carper. Le suspect, abattu, a ouvert le feu dans la rue "avec une arme à canon long et de nombreuses munitions", a-t-il ajouté. "Par chance, nous avions plusieurs policiers dans le quartier lorsque cet incident a débuté, aussi y a-t-il eu un très court épisode de violence, on a eu beaucoup de chance".

DAYTON


La police de Dayton fait état de 9 morts et 16 blessés. L'assaillant a été tué. 

DAYTON


Selon les médiaux locaux, il y aurait au moins 7 morts et 24 blessés. 

DAYTON


La police de Dayton enquête actuellement sur la fusillade et la possible présence d'un deuxième tireur. "Évitez la zone", ont indiqué les forces sur Twitter.

DAYTON


Quelques heures après la tuerie d'El Paso, une fusillade vient de survenir ce dimanche à Dayton dans l'Ohio. Il était 1h55 du matin, heure locale, quand la police a été appelée pour "un tireur actif" dans ou près d'un bar situé dans le District d'Oregon. Plusieurs personnes auraient été tuées ou seraient blessées pendant cette attaque selon un bilan toujours provisoire. Le tireur présumé, lui, aurait été abattu par les forces de l'ordre.

ENQUÊTE


Selon ABC, citant des sources judiciaires, le suspect présumé de la tuerie de masse d'El Paso a indiqué aux enquêteurs qu'il voulait tirer "le plus de Mexicains possible."

ENQUÊTE


Les forces de l'ordre ont perquisitionné, ce qui semble être, la maison de Patrick Crusius dans la ville d'Allen, dans la banlieue de Dallas, à neuf heures de route d'El Paso.

HOMMAGE


Une minute de silence a été respectée pour le victimes avant le match de baseball des Texas Rangers, franchise de MLB située à Arlington, dans la banlieue de Dallas.

MANIFESTATION


Des militants de l'organisation "Moms demand action" ("Les mères exigent des actes") se sont réunis spontanément devant la Maison Blanche à Washington pour réclamer une meilleure régulation des armes à feu. Leur slogan : "Not one more" ("Pas une de plus").

RÉACTION


"Nous devons agir maintenant pour mettre un terme à notre épidémie de violence par armes à feu", a indiqué la candidate à la primaire démocrate, Elizabeth Warren, "dévastée" par la fusillade survenue à El Paso. "J'ai le cœur brisé en pensant aux victimes et leurs familles."

RÉACTION


"Nous portons les victimes dans notre cœur et promettons de continuer à agir en leur honneur", a tweeté l'organisation militante "Moms demand action" ("Les mères exigent des actes"), qui réclame une meilleure régulation du marché des armes à feu.

ENQUÊTE


La chaîne de supermarchés Walmart a publié une déclaration dans laquelle il déclare travailler avec les forces de l'ordre et "prier pour les victimes, la communauté et nos collaborateurs, ainsi que pour les premiers intervenants" sur les lieux de la tuerie.

TUERIE DE MASSE


Il s'agit de la sixième fusillade la plus meurtrière aux États-Unis depuis 25 ans. Et la 250e (!) depuis le début de l'année 2019 outre-Atlantique, soit plus d'une par jour. 

RÉACTION


"L'Amérique est attaquée par un terrorisme intérieur de nationalistes blancs", a dénoncé le maire de South Bend, Pete Buttigieg, candidat lui aussi à la primaire démocrate.

RÉACTION


"Il est grand temps d'agir et de mettre un terme à cette épidémie de violences liée aux armes", a ainsi tweeté le favori de la course à la primaire démocrate Joe Biden.

RÉACTION


Le candidat à la primaire démocrate Beto O'Rourke, originaire d'El Paso dont il a jusqu'à récemment été le représentant au Congrès, a accusé Donald Trump d'encourager le racisme aux États-Unis. "Nous assistons à une augmentation des crimes haineux chaque année depuis trois ans, sous une administration dont le président traite les Mexicains de violeurs et de criminels", a-t-il dénoncé après avoir rendu visite aux victimes dans un hôpital d'El Paso. "Trump est un raciste et il attise le racisme dans ce pays", a-t-il accusé.

Urgent

ENQUÊTE


La chaîne CNN rapporte que le FBI a ouvert une enquête pour des faits de "terrorisme intérieur" après la tuerie d'El Paso. Mi-mai, un responsable du FBI avait indiqué que la police fédérale américaine enquêtait alors sur 850 affaires de terrorisme intérieur aux États-Unis, visant en grande majorité des militants d'extrême-droite ou opposés au gouvernement

RÉACTION 


Donald Trump a de nouveau réagi sur Twitter. "La fusillade d’aujourd’hui à El Paso, au Texas, était non seulement tragique, mais aussi un acte de lâcheté", écrit le président américain, assurant se tenir aux côtés "de tout le monde dans ce pays pour condamner cet acte haineux". 


"Aucune raison ni excuse ne justifiera jamais de tuer des innocents", poursuit-il. "Melania et moi-même adressons nos sincères pensées et nos prières au grand peuple du Texas."

PROFIL

ENQUÊTE 


Un manifeste rédigé par le tireur présumé indique un "possible" crime motivé par la haine, ont déclaré les autorités américaines, affirmant enquêter d'arrache-pied sur la question. "Nous avons un manifeste de cet individu qui indique, dans une certaine mesure, un lien possible avec un crime de haine", a déclaré à la presse le chef de la police d'El Paso, Greg Allen. Aux Etats-Unis, ce qualificatif désigne traditionnellement un acte dirigé contre une personne ciblée en raison de certaines caractéristiques comme la race, la religion ou l'orientation sexuelle.     

Urgent

BILAN OFFICIEL


Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, et plusieurs responsables des forces de l'ordre indiquent au cours d'une conférence de presse que 20 personnes ont été tuées et au moins 26 autres blessées, dont plusieurs grièvement. 

SUSPECT 


Plusieurs médias américains, à l'instar de CNN, NBC News ou CNBC, affirment que le tireur présumé a été identifié comme étant Patrick Crusius, un jeune homme de 21 ans résident des environs de Dallas, au Texas.  

Urgent

BILAN PROVISOIRE


Au moins 15 personnes ont été abattues dans la fusillade, rapportent les médias américains, citant des responsables locaux. Le bilan n'est pas définitif, mais il y a "probablement entre 15 et 20 morts", a déclaré le procureur adjoint du Texas, Ken Paxton, à la chaîne CBS. 


Citant des sources proches de l'enquête, NBC News et CNBC indiquent quant à elles que 19 personnes ont été tuées et 40 autres blessées.

VIDÉO


Les premières images tournées peu après la fusillade.

Fusillade au Texas : plusieurs personnes tuées, le tireur présumé arrêtéSource : Sujet JT LCI

SECOURS


La police d'El Paso a relayé sur Twitter un appel au don de sang.

CONTEXTE


Les Etats-Unis sont régulièrement endeuillés par des fusillades. Deux personnes ont été tuées et un policier blessé mardi dans un supermarché de la chaîne Walmart dans le Mississippi. Dimanche, trois personnes, dont un garçon de six ans, ont été tuées lorsqu'un tireur de 19 ans a ouvert le feu lors d'un festival de gastronomie à Gilroy en Californie, au sud de San Francisco.

RÉACTION


Donald Trump déplore une "terrible" fusillade au Texas et évoque "beaucoup de morts". Le président américain dit avoir été en contact avec le gouverneur du Texas, lui assurant le soutien du gouvernement.

ENQUÊTE


Selon la police, il n'y aurait finalement pas eu plusieurs tireurs mais un seul. Il s'agirait de l'individu qui a été interpellé. Le maire de la ville et les forces de l'ordre avaient dans un premier temps fait état de l'arrestation de trois suspects au total. 

MAISON-BLANCHE


La Maison-Blanche fait savoir que le président américain Donald Trump a été informé de la fusillade à El Paso et continue de suivre la situation. 

Urgent

BILAN PROVISOIRE


"Nous avons entre 15 et 20 victimes, nous ne connaissons pas le nombre de morts", a déclaré sur Fox News le gouverneur adjoint du Texas, Dan Patrick.  De son côté, le maire d'El Paso, Dee Margo, a fait état sur CNN de "plusieurs morts" et indiqué qu'il y avait "trois suspects en garde à vue".

Urgent

BILAN PROVISOIRE


"Plusieurs personnes ont été tuées", a déclaré la directrice de cabinet du maire d'El Paso, Olivia Zepeda, citée par la chaîne CNN. Des suspects ont été arrêtés, a-t-elle ajouté sans donner plus de précision. 

TÉMOIGNAGE


Une femme, qui venait faire ses courses dans un supermarché Walmart, a expliqué sur Fox News avoir entendu "comme des feux d'artifices" alors qu'elle cherchait une place de parking.


"Je me suis dirigée vers la sortie", a poursuivi cette témoin prénommée Vanessa. "J'ai vu un homme avec un T-shirt noir et un pantalon camouflage qui portait ce qui m'a semblé être un fusil. Il visait les gens et tirait directement sur eux. J'en ai vu trois ou quatre tomber par terre", a-t-elle poursuivi.

BILAN PROVISOIRE


La chaîne locale KTSM9 fait état d'un bilan, non confirmé, de 18 personnes touchées.

RÉACTION


Selon la police locale, plusieurs tireurs auraient été aperçus sur les lieux. 

FUSILLADE


D'après des médias locaux, les coups de feu ont été échangés dans un supermarché Walmart. Aucun détail n'était disponible dans un premier temps.

FUSILLADE


"Alerte fusillade, restez loin de la galerie de Cielo Vista, la situation est toujours en cours", a tweeté la police peu après midi (17H00 heure française).

BIENVENUE 


Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans ce live consacré à la fusillade en cours dans la ville d'El Paso, au Texas. Selon la police, qui évoque "plusieurs tireurs" les faits ont lieu près de la galerie commerciale Cielo Vista. 

C'est l'une des tueries les plus meurtrières de ces 25 dernières années. Une attaque terroriste par arme à feu a éclaté samedi 3 août dans le complexe commercial Cielo Vista, à El Paso, au Texas. 22 personnes ont été tuées et une vingtaine d'autres blessées. Les forces de l'ordre ont rapidement arrêté le tireur présumé et l'ont placé en garde à vue. Il a été identifié comme étant Patrick Crusius, un jeune homme de 21 ans résidant dans les environs de Dallas, à neuf heures de route. 

Tout juste 13 heures plus tard, une autre attaque a eu lieu ce dimanche dans le quartier animé d'Oregon, habituellement "une zone très sûre du centre-ville" de Dayton, dans l'Ohio, au nord-est des États-Unis. Neuf personnes ont perdu la vie en à moins d'une minute et 16 autres ont été blessées. L'assaillant, identifié comme Connor Betts, un homme blanc de 24 ans, a été abattu par les tirs de riposte de la police. Si ses motivations demeurent pour l'instant inconnues, sa sœur âgée de 22 ans fait partie des victimes.

Les Etats-Unis sont régulièrement endeuillés par des fusillades et tueries de masse. Mardi, deux personnes ont été tuées et un policier blessé dans un supermarché Walmart dans le Mississippi, tandis que dimanche, trois personnes, dont un garçon de six ans, ont été tuées lorsqu'un tireur de 19 ans a ouvert le feu lors d'un festival de gastronomie à Gilroy (Californie), au sud de San Francisco.

Selon l'ONG Gun Violence Archive, en 2019, plus de 8700 personnes ont été tuées par armes à feu aux Etats-Unis et plus de 17.200 autres blessées. Après ces attaques sanglantes, on compte désormais 251 tueries de masse, cette année, dans ce pays.

Pas de quoi inciter le président américain à renforcer les lois sur le contrôle des armes ou interdisant la vente, par exemple, de fusils d'assaut. Donald Trump se voit d'ailleurs reprocher, depuis les fusillades, avec un peu plus de véhémence ses propos particulièrement clivants à l'endroit des communautés d'origine immigrée.


La rédaction de TF1info

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