Il rencontrait ses partenaires sur Grindr et essayait de les contaminer avec le sida

par Mélinda DAVAN-SOULAS
Publié le 7 octobre 2017 à 15h37
Il rencontrait ses partenaires sur Grindr et essayait de les contaminer avec le sida

GLAUQUE – Un coiffeur anglais séropositif est jugé en Angleterre pour avoir volontairement contaminé plusieurs partenaires. Il leur envoyait ensuite des SMS moqueurs pour les prévenir qu’il était séropositif. Comble du sordide, il avait élaboré une stratégie pour les infecter.

"Tu as peut-être de la fièvre. Je t’ai pénétré et je suis séropositif. LOL. Oops !" Voici le message SMS reçu par plusieurs hommes qui ont croisé le chemin de Daryll Rowe. Le jeune homme de 26 ans est actuellement jugé en Angleterre pour avoir volontairement contaminé avec le VIH des hommes rencontrés par le biais de l’appli Grindr.

Ce coiffeur écossais est accusé d’avoir infecté quatre hommes avec le virus du sida et tenté d’en infecter six autres entre octobre 2015 et décembre 2016, rapporte le Times. Il aurait ainsi insisté pour avoir des rapports sexuels non protégés avec ses partenaires auxquels il avait déclaré être séronégatif. Pour ceux qui insistaient néanmoins pour qu’il mette un préservatif, Daryll Rowe avait élaboré une stratégie : percer le préservatif. "J'ai déchiré le préservatif. Tu es tellement stupide. Tu n’avais même pas remarqué," a-t-il déclaré au téléphone à un ancien amant.

Ni traitement, ni vaccination

A l’époque, l’accusé vivait dans le sud de l’Angleterre, près de Brighton. "Une campagne cynique et délibérée pour infecter d’autres hommes avec le VIH", c’est ainsi que la procureure a décrit ses agissements. Et pourtant, il nie les faits.

Les médecins venus témoigner ont expliqué que Rowe avait été diagnostiqué en 2015 après avoir été contaminé par un ancien partenaire. S’il a semblé se faire à cette idée, il a refusé d’être vacciné pour les maladies courantes auxquelles peuvent être exposé les patients malades comme la pneumonie. Il a également toujours refusé les antirétroviraux qui retardent le développement de la maladie et rendent surtout les malades moins contagieux.


Mélinda DAVAN-SOULAS

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