SYRIE - Après la prise d’Alep et le départ des premiers convois de réfugiés, jeudi, l’évacuation des civils et des combattants rebelles s’est effectuée dans la confusion vendredi. Un convoi de 800 personnes a été arrêté par des hommes en armes. Des réfugiés accusent des miliciens iraniens pro-Bachar, et le régime évoque des rebelles lourdement armés.
L'évacuation des habitants d'Alep aura duré un jour avant ce premier incident. Au matin du vendredi 16 décembre, un convoi de 800 personnes a été arrêté par des hommes en armes, appartenant à des milices chiites pro-Bachar Al-Assad.
Les deux camps se renvoient la responsabilité de ce bloquage, qui suspend l'application de l'accord trouvé entre la rebellion et le régime de Bachar Al-Assad.
L'opposition et les combattants anti-Bachar accusent des milices chiites d'entraver l'évacuation et d'avoir kidnappé 800 personnes évacuées d'Alep afin d'alléger le siège de deux villages chiites de la province d'Idlib.
La télévision d'état syrienne, elle, affirme que les occupants du convoi ont essayé de faire sortir des armes lourdes d'Alep.
Le doute persiste en revanche sur le nombre de civils qu'il reste à évacuer d'Alep.