Le fait divers du jour : un ado américain doit montrer son sexe à la justice

Publié le 13 juillet 2014 à 16h20
Le fait divers du jour : un ado américain doit montrer son sexe à la justice

ETATS-UNIS - Pour authentifier les parties génitales d'un adolescent accusé d'avoir envoyé des images pornographiques à sa copine de 15 ans, la justice veut faire photographier son pénis en érection.

Metronews a fait le tour de la presse étrangère et vous livre le fait divers du jour...

Tenter d'aguicher son amoureux/se avec des photos sexuelles peut mener loin aux Etats-Unis. Dans l'Etat de Virginie, au sud de Washington, un adolescent de 17 ans a été contraint par la police de se laisser photographier le pénis afin que la justice puisse prouver que ce sont bien ses parties génitales qui apparaissent dans des vidéos envoyées à sa copine de 15 ans.

L'affaire a débuté en janvier dernier, après que celle-ci s'est plainte de recevoir trop d'images pornographiques de la part de son petit ami. L'histoire, anecdotique au départ, a pris une tout autre tournure en juin, après l'abandon du procès de l'adolescent pour vice de procédure et la formulation de nouvelles charges, plus lourdes, contre lui : possession et production d'images pornographiques infantiles . Arrêté et conduit dans une prison pour enfants par la police, le jeune homme de 17 ans affirme avoir alors été forcé à poser nu devant les policiers.

Des photos en érection

"J'ai demandé à mon neveu si les policiers étaient autorisés à le faire et il m'a répondu qu'il avait refusé de se laisser photographier par eux. Mais ils lui ont dit qu'ils emploieraient la force si besoin", a raconté sa tante à la chaîne de télévision NBC . Des méthodes surprenantes, mais qui ne s'arrêtent pas là... Lors de son nouveau procès début juillet, l'adolescent se serait vu proposer par le juge de plaider coupable ou alors d'accepter que la police prenne de nouvelles photos de son pénis... en érection, cette fois. Le cliché au repos ne leur avait apparemment pas permis de déterminer si le pénis était le même que celui des photos polémiques.

Choquée, son avocate a alors demandé comment la justice comptait s'y prendre. "On va l'amener à l'hôpital, lui faire une injection et prendre les photos dont on a besoin", s'est-elle entendu répondre selon le Washington Post . "C'est de la maltraitance d'enfant", s'est empressée de dénoncer sa tutrice. Pointé du doigt, le département de police de Manassas City a affirmé dans un communiqué ne pas – encore – avoir mis à exécution la requête formulée par le juge. Affaire à suivre.


La rédaction de TF1info

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