Otan : début d'une coalition internationale pour "vaincre" l'Etat islamique

Publié le 6 septembre 2014 à 9h25
Otan : début d'une coalition internationale pour "vaincre" l'Etat islamique

MONDE – Lors de la cérémonie de clôture du sommet de l'Otan tenu au Royaume-Uni vendredi, le président américain Barack Obama s'est dit "confiant" quant à la constitution d'une vaste coalition internationale pour vaincre les jihadistes de l'Etat Islamique.

"Je m’en vais, confiant". Après l'inquiétante avancée de l'Etat islamique , responsable d’atrocités en Irak et en Syrie, le président américain Barack Obama s'est, au cours de sa conférence de presse à la clôture du sommet de l’Otan vendredi à Newport (Royaume-Uni) , félicité des discussions échangées avec ses alliés pour combattre le terrorisme. Et a même annoncé le début d'une coalition internationale pour mettre fin aux atrocités des jihadistes.

"Cela ne va pas se faire du jour au lendemain, mais nous avançons dans la bonne direction. Nous allons affaiblir et, in fine, vaincre l’Etat islamique", a-t-il déclaré avant d'assurer que "les Alliés de l’Otan et leurs partenaires sont prêts à rejoindre une vaste coalition internationale".

"La ligne rouge est : pas de troupes au sol"

Dans la matinée, les représentants de dix pays (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Allemagne, Italie, Turquie, Pologne, Danemark, Canada, Australie) s’étaient en effet réunis pour jeter les fondements de cette coalition, en marge de ce sommet. "Il n’y a pas de temps à perdre", avaient plaidé le secrétaire d’Etat américain John Kerry et le secrétaire à la Défense Chuck Hagel, souhaitant que celle-ci soit constituée d’ici à l’Assemblée générale de l’ONU fin septembre à New York.

Mais si le Canada a par exemple déjà annoncé vendredi qu’il allait déployer "plusieurs dizaines" de militaires en Irak "pour fournir des conseils et de l’assistance" à l’armée irakienne, les objectifs, la nature et les contours de cette coalition restent encore flous.

Seule certitude, les Etats ne veulent pas d'une guerre terrestre. "La ligne rouge est: pas de troupes (de combat) au sol", a ainsi résumé John Kerry, avant de préciser l'objectif des Etats-Unis : "soutien militaire à nos partenaires irakiens, stopper le flux des combattants étrangers, contrer le financement de l’Etat islamique, traiter la crise humanitaire et délégitimer son idéologie". De son côté, François Hollande dit prêt à participer à une coalition "dans le respect du droit international", refusant de donner plus de détails sur les futures actions de la France.


La rédaction de TF1info

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