"Hot water challenge" : le nouveau défi viral qui a déjà causé la mort d'une fillette aux Etats-Unis

Publié le 16 août 2017 à 10h37
"Hot water challenge" : le nouveau défi viral qui a déjà causé la mort d'une fillette aux Etats-Unis

INTERNET - Depuis le début du mois d'août, deux jeunes Américaines ont subi de graves brûlures des suites du "hot water challenge" (en français, "le défi de l'eau bouillante"). L'une d'elles a succombé à ses blessures. Ce défi, très dangereux, consiste à verser sur soi ou sur quelqu'un de l'eau bouillante.

On peut lire le mot "prank" ("farce" en français) dans de nombreux titres de ces vidéos. Pourtant, le "hot water challenge" n'a rien d'un défi potache. Depuis le début du mois d'août, il a déjà fait plusieurs victimes graves, et causé un décès. Ce défi, né il y a 4 ans, incite des jeunes à se filmer en train de se verser de l'eau bouillante sur soi ou un proche.

Attiré par l'insouciance de ces vidéos ou par l'envie de faire sensation sur Internet, les jeunes qui se soumettent à ce challenge sous-estiment les risques graves de brûlures. La douleur, sûrement mal perceptible en images, est pourtant bien réelle : l'eau bouillante peu causer des dommages irréversibles sur l'épiderme, et laisser les individus handicapés à vie.

Une fillette décédée, une autre gravement brûlée

Aux Etats-Unis, le challenge a déjà fait plusieurs victimes, principalement de jeunes enfants.  A 11 ans, la petite Jamoneisha Merritt dormait chez sa meilleure amie pour une soirée pyjama, lorsque celle-ci lui a versé un bol d'eau bouillante dans son sommeil. La jeune fille, gravement brûlée, au niveau du visage et des épaules, n'est pas sûre de garder la vue.

Quelques jours plus tôt, la petite Ki'ari Pope est décédée des suites de ses blessures le 4 août 2017, après qu'un de ses cousins l'ait défiée de boire de l'eau bouillante par une paille. Son tube digestif et sa trachée ont été profondément touchés. La petite de huit ans a succombé à ses blessures six jours après. Elle est décédée d'une incapacité respiratoire. 

Désormais, les parents des jeunes victimes cherchent à alerter l'opinion publique. "Faites attention à ce que vos enfants regardent sur Internet", a écrit dans un post Facebook la mère de la jeune Jamoneisha, qui incrimine la plateforme de partages de vidéos YouTube. 


La rédaction de TF1info

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