Etats-Unis : une manifestation du Ku Klux Klan mise à mal par des militants antiracistes

La rédaction avec AFP
Publié le 9 juillet 2017 à 15h56
Etats-Unis : une manifestation du Ku Klux Klan mise à mal par des militants antiracistes

ANTI-RACISME- Une manifestation du KKK a été contrée, samedi, à Charlotesville aux Etats-Unis, par des contre-manifestants qui ne souhaitaient pas voir le groupuscule raciste défiler dans leur ville.

Le Ku Klux Klan remis à sa place. Des centaines de militants antiracistes américains sont parvenus, samedi, à mettre à mal un rassemblement du KKK à Charlottesville, dans l’Etat de Virginie. Les membres du "Klan" souhaitaient manifester contre le projet d'enlèvement d'une statue, celle du général sudiste Robert Lee, située dans un jardin public. Une démonstration de force, lourdement entourée par les forces de l'ordre, qui a néanmoins tourné court : les dizaines de participants n'ont pas tardé à repartir vers leurs voitures sous les huées et les injures...

Si certains des membres du groupuscule portaient la robe traditionnelle et tristement symbolique du Klan, la police a interdit le port de la cagoule. Néanmoins, certains ont poussé la provocation jusqu'à se coiffer d’un chapeau pointu tout en brandissant des drapeaux confédérés et des pancartes affichant des slogans antisémites. Mais le groupe a donc dû faire face à des centaines de contre-manifestants qui ont choisi de condamner le KKK par des actions pacifiques comme des prières silencieuses ou des farandoles enjouées sur fond de messages de tolérance. "Nous sommes ici une population très diverse. Ces gens tentent de  s'incruster dans notre ville mais ils n'ont rien à y faire", a expliqué Nina  Dowell, une animatrice de radio locale. "Nous ne pouvons accepter une organisation prônant un sectarisme fondé sur  la couleur de la peau", a encore précisé la femme de 37 ans.

Au final, l’évènement n’a fait que d’accentuer le profond déclin du KKK en Amérique tandis que, paradoxalement, certains mouvements d’extrême droite parmi les plus radicaux se sentent pousser des ailes depuis l’élection de Donald Trump. 


La rédaction avec AFP

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