INTERVIEW - Le procès de ce qu'on appelle communément la "cellule Cannes-Torcy" s'est ouvert le 20 avril. La cour d'assises spécialement composée pour l'occasion se penche sur le cas d'une vingtaine de présumés djihadistes. Eclairage avec Jean-Charles Brisard, président du Centre d'Analyse du Terrorisme.
C'est un procès "hors-normes" qui s'est ouvert ce 20 avril 2017 : celui de la cellule djihadiste de "Cannes-Torcy", longtemps considérée comme l'une des plus dangereuses de France. Pendant cinquante-cinq jours d'audience, vingt personnes sont jugées par la cour d'assises spéciale de Paris pour un attentat contre une épicerie casher de Sarcelles en 2012, des projets d'attaques contre des militaires et des départs en Syrie.
Cette cellule, démantelée en 2012, est pour les spécialistes, dont François Molins, le procureur de Paris, l'une des plus dangereuses depuis les attentats de 1995. Une organisation tentaculaire avec des ramifications qui s'étendent de Torcy à la Syrie en passant par Cannes.
Pour tenter de comprendre les enjeux de ce procès hors du commun, LCI a demandé son éclairage à Jean-Charles Brisard, président du CAT (Centre d'Analyse du Terrorisme).
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Le procès doit durer jusqu'au 7 juillet.