Val-d'Oise : un homme de 23 ans qui projetait de commettre un attentat le 14 juillet contre Macron mis en examen

Publié le 3 juillet 2017 à 10h47, mis à jour le 3 juillet 2017 à 12h42
Val-d'Oise : un homme de 23 ans qui projetait de commettre un attentat le 14 juillet contre Macron mis en examen

ENQUÊTE - Un jeune homme de 23 ans qui projetait de commettre un attentat contre Emmanuel Macron a été mis en examen le 1er juillet dernier pour "entreprise individuelle terroriste". C'est un signalement sur internet qui aurait alerté les services antiterroristes.

Un homme de 23 ans, soupçonné d'avoir voulu commettre un attentat contre Emmanuel Macron à l'occasion du défilé du 14 juillet, a été interpellé mercredi dernier à Argenteuil dans le Val d'Oise,  a appris Reuters lundi de source policière, confirmant une information de RMC. Le jeune homme, sans emploi, a été mis en examen et placé en détention provisoire samedi pour "entreprise individuelle terroriste".

Selon une information de L'Express confirmée à LCI, l'individu, qui n'est pas fiché S, s'est fait repérer après avoir posté des messages sur un site de jeux vidéo le 27 juin dernier, notamment pour se procurer une arme de type kalachnikov. Après les signalements de plusieurs internautes sur la plateforme Pharos, les policiers de la sûreté départementale du Val-de-Marne sont parvenus à localiser le jeune homme avant de l'interpeller à son domicile d'Argenteuil le 28 juin.

Quelles mesures sont présentes dans le projet de loi anti-terroriste ?Source : JT 13h Semaine

Déjà condamné en 2016 et en 2014

Ses propos en garde à vue sur sa volonté de s'en prendre au chef de l'Etat le 14 juillet, et contre les noirs, les arabes, les juifs et les homosexuels, ont conduit les policiers à le confier à la sous-direction anti-terroriste de la police judiciaire, confie une source policière à Reuters. Selon nos informations, aucune arme à feu n'a été retrouvée à son domicile lors des perquisitions, mais les policiers ont saisi trois couteaux dans son véhicule.

Selon nos informations, le jeune homme, qui se présente comme un nationaliste, avait déjà condamné pour provocation à la haine raciale apologie du terrorisme en 2016, des faits pour lesquels il avait écopé de trois ans de prison dont 18 mois avec sursis et mise à l'épreuve. Il avait également été condamné en 2014 pour détention d'engins explosifs, indique L'Express


La rédaction de TF1info

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