Médiation. Trop de xénophobie…chez les autres.

Publié le 19 septembre 2016 à 16h12
Médiation. Trop de xénophobie…chez les autres.

Je n'écris jamais aux télévisions mais le journal du 16/09 m'a laissée très perplexe...vous traitez sans broncher 52% de l'électorat britannique de xénophobes. Donc voter oui au Brexit, c'est être xénophobe. Le raccourci est pitoyable et consternant.

17,4 millions de britanniques ont voté pour le Brexit, L’immigration a été au centre de la campagne des partisans du "non" à l’UE. Depuis ce référendum, la communauté polonaise assure être la cible d’actes xénophobes et de messages hostiles. Varsovie a tiré la sonnette d’alarme, 800 000 de ses ressortissants étant installés au Royaume Uni. Certes tous les citoyens européens ne subissent pas des attaques verbales ou physiques, tous les sujets de la Couronne qui ont rejeté Bruxelles ne sont pas opposés à leur présence en Grande Bretagne mais des agressions violentes existent… des faits avérés qui nous ont conduits outre-Manche. Tous les électeurs qui ont dit oui au Brexit ne sont, bien évidemment, pas xénophobes. Rassurez-vous,  nous n’avons jamais prétendu le contraire, comme le prouve notre texte du 16/09 ci-joint :

"Le Brexit au coeur de cette crise profonde donc, un vote contestataire de la part des Britanniques, dont beaucoup ont aussi exprimé le rejet de l'immigration. Une xénophobie qui touche  les autres Européens,  les Polonais sont particulièrement visés parfois physiquement. Plusieurs agressions violentes ont eu lieu ces derniers mois à tel point que la Pologne a dépêché des policiers sur place."


La rédaction de TF1info

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