BAD BUZZ - Après l'épisode Fianso il y a un mois, Booba et Lacrim ont vu le tournage de leur clip être écourté par la police à Aulnay-sous-Bois. Des incidents ont également éclaté avec les forces de l’ordre, le tournage du clip n'ayant pas été autorisé.
Décidément il ne fait pas bon tourner ses clips à Aulnay-sous-Bois en ce moment. Dimanche 21 mai, Booba et Lacrim, deux des plus grandes pointures du rap français, tournent un clip non autorisé dans la cité des Etangs à Aulnay-sous-Bois (Seine-St-Denis). Près de 150 personnes sont alors réunies autour des deux rappeurs, les premières scènes sont filmées et des fumigènes sont lancés du toit du centre commercial du quartier.
Des affrontements avec la police
Rapidement, les policiers de la bac interviennent pour mettre fin au petit spectacle, le tournage du clip n'ayant pas reçu d'autorisation des pouvoirs publics. Les forces de l'ordre sont alors visées par des jets de projectiles avant de répondre par des tirs de gaz lacrymogènes pour disperser la foule venue assister au tournage d’Oh bah oui, l’un des titres de Force et Honneur, le nouvel album de Lacrim. Après dispersion de la foule, quelques poubelles sont brûlées, avant un retour au calme dans la soirée selon Le Parisien.
Oh bah oui 🔥🔥🔥 #booba #lacrim pic.twitter.com/dihZGgbWQ1 — Trône (@piraterie92) 22 mai 2017
Fin avril, le même incident avec un autre rappeur
Il y a moins d’un mois, le même scénario s’était produit dans la cité de la Rose des Vents avec cette fois-ci le rappeur Fianso, originaire de la ville voisine de Bondy. Le chanteur, qui ne bénéficiait d’aucune autorisation de tournage, avait mobilisé une centaine de personnes qui avaient perturbé la circulation. Là encore, la police était intervenue pour mettre fin au tournage, elle avait également subi des jets de projectiles. Le rappeur avait alors été placé en garde à vue avant d'être mis sous contrôle judiciaire.