VIDÉO - Le Top 5 des plus grands tubes de Michel Delpech

par Sabine BOUCHOUL
Publié le 3 janvier 2016 à 13h14
VIDÉO - Le Top 5 des plus grands tubes de Michel Delpech

PLAYLIST - Michel Delpech est parti mais il laisse derrière lui un répertoire éternel. Retour sur ses cinq plus gros tubes qui ont marqué des générations entières et traversé le temps.

Pour un flirt (1971) : C'est l'histoire d'un tube qui a fait swinguer la France entière et a propulsé Michel Delpech au rang de superstar de la chanson populaire française. Nous sommes au début des années 70. De sa voix romantique et traînante, il chante "pour un flirt, avec toi, je ferai n'importe quoi". Sur une mélodie entrainante, guillerette, composée par Roland Vincent, le poète pose ses mots d'amoureux transi. C'était une chanson pour s'amuser, une chanson sans enjeu, sans crainte qui va pourtant exploser dans les charts français, mais aussi européens. Michel Delpech, l'insouciant, le bienheureux, dira qu'il n'avait pas vu l'impact du morceau. Pour lui, elle était, à l'origine, sympathique mais sans plus.


Chez Laurette (1965) : Viré de sa maison de disque, après son premier disque, Michel Delpech traîne ses galettes et ses galères de label en label. Sans vraiment de succès, jusqu'à rencontrer un groupe de musique malgache, les Surfs. Avec eux, il écrit et compose "Chez Laurette". Il a dix-sept ans à l'époque et fréquentait parfois cette brasserie où il allait avec ses potes, non loin de son lycée. On n'a pas grand chose à raconter quand on a dix-sept ans et c'est exactement ce qu'il fait avec "Chez Laurette". Un intemporel.


Que Marianne était jolie (1973) :  A sa façon, Michel Delpech a contribué à écrire sur la politique française et a dressé le tableau d'une époque tourmentée. Marqué par les événements de mai 68 et ses conséquences, il écrit en 1973 "Que Marianne était jolie", une guillerette allégorie à ce symbole de liberté. Subtilement, c'est l'histoire récente de France qu'il aborde. De la naissance de Marianne, ses origines révolutionnaires, ses "cinq enfants dont quatre sont morts" à la cinquième République qui va mal (par quatre enfants comprendre : les quatre premières République). Et, évidemment, il fait aussi une allusion poétique à mai 68 ("les printemps qui brillaient sous son soleil").


Quand j'étais chanteur (1975) : Chanson phare du répertoire de Michel Delpech, l'artiste se projette dans un futur, à l'époque très lointain. Dans la chanson, il dit avoir 73 ans, il voit l'échéance finale venir et se remémore ses souvenirs d'artiste en pleine gloire. La chanson devait être traduite en anglais pour Elvis Presley, malheureusement la mort à faucher le King avant que le projet n'aboutisse.


Loir-Et-Cher (1977) : A la fin des années 70, Michel Delpech se fait, malgré lui, l'ambassadeur du Loir-et-Cher, car si la chanson est un succès et fait la fierté de la région, le sujet n'est pourtant pas très heureux. S'il parle des habitants, il aborde surtout le difficile thème de ses relations familiales pas vraiment au beau-fixe. L'homme, très pris par ses obligations professionnelles et sa nouvelle vie, creuse un fossé avec sa famille qui lui reproche, pas ouvertement du moins, de ne plus trop venir les voir, d'où le "on dirait que ça te gène de dîner avec nous".
 


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Sabine BOUCHOUL

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