Photos de Kate seins nus : le couple princier réclame 1,5 million d'euros à "Closer"

Publié le 2 mai 2017 à 18h04, mis à jour le 2 mai 2017 à 22h45
Photos de Kate seins nus : le couple princier réclame 1,5 million d'euros à "Closer"

JUSTICE - Le procureur de Nanterre a requis, mardi, des "amendes très significatives" contre la directrice de la rédaction de "Closer", l'ancien président du groupe de presse Mondadori, et les deux photographes soupçonnés d'avoir pris des photos "topless" de Kate Middleton. Ces dernières avaient été publiées en couverture de l'hebdomadaire people en septembre 2012.

Le hasard du calendrier fait parfois mal les choses. Alors que Kate Middleton et le prince William célébraient ce mardi les deux ans de leur fille Charlotte, leur avocat parisien défendait leurs intérêts au tribunal correctionnel de Nanterre. Au coeur de ce procès pas comme les autres ? La publication, en septembre 2012, de photos de la duchesse de Cambridge seins nus en couverture du magazine français Closer

Par la voix de son avocat, Jean Veil, le couple princier a de son côté demandé "des sommes très importantes" au titre des dommages et intérêts, en réparation de son préjudice. Selon une journaliste présente à l'audience, la somme s'élèverait à 1,5 million d'euros. Me Veil a lu une déclaration du prince William dans laquelle il explique que tous deux ont été "choqués" par ces faits "particulièrement douloureux car ils nous rappellent le harcèlement à l'origine du décès de ma mère, Diana", morte à Paris en 1997 après une course-poursuite avec des paparazzis.

Amende avec sursis requise contre "La Provence"

Une ligne suivie par le procureur. Kate et son époux William, deuxième dans l'ordre de succession à la couronne britannique, "ne sont pas des victimes ordinaires, mais l'indécence de ce que vous avez à juger aurait choqué n'importe qui", a-t-il lancé. Laissant le tribunal "apprécier le quantum", il a requis "des amendes très significatives" à l'encontre Laurence Pieau, directrice de la rédaction de l'hebdomadaire, Ernesto Mauri, à l'époque président du groupe de presse Mondadori, propriétaire du titre, et les deux photographes d'une agence people soupçonnés d'avoir pris ces photos "topless", Cyril Moreau et Dominique Jacovides, tous jugés pour atteinte à l'intimité de la vie privée et complicité.

Kate et William : leur histoire d'amour douce-amère avec la FranceSource : Sujet JT LCI
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Présents à l'audience, les deux paparazzi ont nié être les auteurs de ces photos sur laquelle la jeune femme ne porte que son bas de maillot de bain. "On a tourné, tourné", assure Dominique Jacovides, 59 ans, "on cherchait à voir s'ils feraient du canoë, une balade", ajoute Cyril Moreau, 32 ans lors de l'audience, selon des propos relayés par l'AFP.

Une semaine avant Closer, c'est La Provence qui publiait une série de clichés pris au même moment mais sous un autre angle. Pour cette seule image qui "sans être indécente, sans être vulgaire, ne devait pas paraître", le procureur a requis des amendes avec sursis contre Marc Auburtin, alors directeur de publication du quotidien régional, et Valérie Suau, sa photographe - qui, elle aussi, nie avoir pris des clichés seins nus. Le couple princier leur réclame 50.000 euros. Le jugement sera rendu le 4 juillet.


La rédaction de TF1info avec AFP

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