JUSTICE - L'homme accusé d'avoir agressé Nathalie Kosciusko-Morizet, en plein entre-deux-tours de la campagne des législatives, a été condamné jeudi à 1000 euros d'amende et trois mois de prison avec sursis. L'ancienne ministre se dit "soulagée" et "satisfaite".
La scène avait animé une bonne partie de la campagne d'entre-deux-tours des élections législatives. En pleine distribution de tracts dans un marché du 5e arrondissement, Nathalie Koscisusko-Morizet, candidate Les Républicains en fâcheuse posture, avait été agressée par un homme. Ce dernier a été condamné ce jeudi 7 septembre à 1000 euros d'amende et trois mois de prison avec sursis.
Maire d'une commune de l'Eure, cet homme de 55 ans, soutien de Henri Guaino, qui se présentait dans la même circonscription que l'ancienne ministre, risquait 4 mois de sursis et une amende de 1500 euros, selon les réquisitions prononcées lors de son procès, au tribunal correctionnel de Paris, le 11 juillet. A cette occasion, Nathalie Kosciusko-Morizet avait perdu l'équilibre, perdant connaissance, ce qui avait nécessité une hospitalisation.
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Dans un communiqué, NKM dit avoir "pris connaissance de la condamnation de son agresseur" "avec soulagement et satisfaction", remerciant "à nouveau" au passage "l'ensemble des personnes qui lui ont manifesté des témoignages de sympathie".