Après François de Rugy, Aurore Bergé, et Christophe Castaner veulent aussi la présidence du groupe LaREM à l'Assemblée

Publié le 1 août 2020 à 14h30
Après François de Rugy, Aurore Bergé, et Christophe Castaner veulent aussi la présidence du groupe LaREM à l'Assemblée
Source : Christophe ARCHAMBAULT / AFP

MAJORITÉ - La députée des Yvelines et porte-parole de LaREM a annoncé dans une note adressée aux députés son souhait de d'être présidente du groupe. Également en lice pour le poste : Christophe Castaner et François de Rugy.

Faute de place au gouvernement, c’est le poste de présidente du groupe LaREM, qu’Aurore Bergé convoite désormais. La députée des Yvelines, a en effet officialisé samedi 1er août sa candidature à la présidence du groupe majoritaire à l’Assemblée, dans un message que l’AFP s’est procuré. La veille, c’est l’ex-ministre Christophe Castaner, qui avait officialisé sa candidature.  

"Oui, j'ai envie d'être candidat à la présidence de notre groupe. Envie de porter avec vous nos valeurs. Envie de renouer pleinement, à vos côtés, à l'Assemblée, avec cet esprit de conquête né pendant la campagne", écrivait Christophe Castaner dans son message aux députés LaREM.  

Comme lui, Aurore Bergé a finalement adressé son “envie” d’être présidente du groupe, en insistant sur les valeurs du collectif, en perdition selon elle : "Nous avons souvent douté. Certains sont partis, d’autres ne viennent plus : cela doit clairement et collectivement nous interpeller." Elle dit vouloir défendre un groupe "qui efface ses combats personnels au bénéfice des seuls combats qui valent : ceux de notre collectif". 

La députée a également exprimé sa volonté de rediriger la ligne politique du groupe LaREM  : "Si j’ai justement choisi de quitter la droite, ce n’est pas pour que les idées de la droite conservatrice l’emportent mais pour "construire autre chose, d’autres idées, d’autres méthodes", explique cette ancienne juppéiste, proche de l'ex-Premier ministre Edouard Philippe.

Une majorité fragilisée

Ne comptant plus que 280 membres, le groupe des marcheurs a perdu la majorité absolue à l’Assemblée. Ces départs ont abouti à la formation en mai, de deux nouveaux groupes politiques de chaque côté de l'échiquier politique. Jeudi 16 juillet, le chef de file de La République en Marche à l'Assemblée nationale, Gilles Le Gendre avait annoncé sa démission, déclarant souhaiter un “nouvel élan” pour la fin du quinquennat. 

Aussitôt dit, l’ex-ministre de l’écologie, François de Rugy avait fait acte de candidature 12 heures après l’annonce de Gilles Le Gendre. Celui qui avait succédé à Richard Ferrand en septembre 2018, était de plus en plus critiqué en interne. Une note secrète, révélée par Marianne, dans laquelle il se permettait de suggérer des noms pour un nouveau gouvernement -et l’éviction d'Edouard Philippe-, avait suscité de vives réactions au sein du groupe, notamment par Aurore Bergé. Le scrutin est prévu les 9 et 10 septembre.


La rédaction de TF1info

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