Bide face à la Reine : top 5 des blagues ratées de François Hollande

Publié le 8 juin 2014 à 14h07
Bide face à la Reine : top 5 des blagues ratées de François Hollande

FLORILÈGE – Avec sa petite blague lors du dîner d'Etat en l'honneur d'Elizabeth II, François Hollande n'a même pas arraché un sourire à la reine d'Angleterre. C'est loin d'être la première fois qu'une plaisanterie du Président fait un flop. Metronews dresse le top 5 de ses pires blagues.

Longtemps surnommé "Monsieur petites blagues" par ses adversaires, François Hollande ne résiste jamais à un bon mot. Pour le meilleur et pour le pire. Alors que le chef de l'Etat vient de faire un flop retentissant en présence de la Reine, metronews a retenu cinq des plus gros bides du chef de l'Etat.

1 – La bouffonade qui laisse la Reine de marbre
C'est son dernier trait d'esprit raté , et il mérite bien la première place de notre top 5. François Hollande a vécu un moment de solitude vendredi soir avec son bide royal. Dans son discours lors du dîner d'État donné à l'Élysée en l'honneur de la reine d'Angleterre, le Président a cité dans un anglais un peu hésitant l'adage britannique de la Second guerre mondiale "Keep calm and carry on". Soit, en VF, "Rester calme et persévérer". "Je n'ose en faire ma devise", s'est-il alors permis d'ajouter, en se tournant vers Elizabeth II dans l'attente d'une réaction. Mais celle-ci n'a rien exprimé.

2 – La boutade qui vexe les Algériens
Pire que les blagues qui ne font pas rire l'auditoire, il y a celles qui fâchent. En décembre dernier, en se félicitant sur le ton de la plaisanterie, lors d'une récente réception à l'Elysée du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), que Manuel Valls soit rentré "sain et sauf" de son déplacement à Alger, le chef de l'Etat s'était attiré les foudres des autorités du pays. C'est un "incident regrettable" et une "moins-value" pour les relations franco-algériennes, avaient-elles dénoncé. Pour clore la polémique, l'Elysée avait été contraint de faire part des «sincères regrets» de François Hollande dans un communiqué officiel.

3 – La blague coquine qui fait pshitt
François Hollande tente parfois une incursion sur le terrain de Jean-Marie Bigard. Et là aussi, les effets sont loin d'être garantis. Mi-avril, lors d'une visite de l'usine Michelin de Clermont-Ferrand (Auvergne), l'hôte de l'Elysée s'était adressé aux ouvriers pour expliquer l'intérêt sa venue : "L'idée de ce déplacement, elle est venue d'une visite que j'avais faite avec le ministre du Redressement productif au salon de l'Auto. Le président Sénard (PDG de Michelin, NDLR) m'avait pris... Enfin, tout à fait correctement, avec beaucoup d'égards". La blague graveleuse n'avait que très modérément fait rire l'auditoire.

4 – La plaisanterie qui vole haut
Quelques mois plus tôt, en novembre, le chef de l'Etat s'était déjà essayé au bon mot potache. Alors qu'en déplacement dans la principauté monégasque, il visitait les ateliers de fabrication et le bureau d’étude de la société Venturi Automobiles, on lui avait présenté une voiture électrique baptisée "Volage". Hollande, du tac-au-tac : "Ce n’est pas parce que le prince l’a conduit ?". Charlène Wittstock a dû apprécier.

5 – Le bon mot "déplacé" sur le pape
En février 2013, François Hollande n'avait pas hésité à ironiser sur l'élection du nouveau pape. Lors d'une conférence de presse en compagnie du président nigérian, il avait exprimé son souhait de "laisser l'Église catholique déterminer comment elle entend organiser (la) succession" de Benoît XVI, avant d'ajouter, sourire aux lèvres : "Nous ne présentons pas de candidat". La plaisanterie n'avait déclenché aucun rire dans l'assistance, mais elle avait suscité les railleries de la droite, Nadine Morano ou Claude Guéant fustigeant une blague "déplacée".


La rédaction de TF1info

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