François Hollande : "Tout sera fait pour que le site de Belfort soit pérennisé"

Barbara Azaïs
Publié le 13 septembre 2016 à 8h19, mis à jour le 13 septembre 2016 à 11h12
François Hollande : "Tout sera fait pour que le site de Belfort soit pérennisé"
Source : AFP

ALSTOM - En réponse au communiqué de la direction d'Alstom, qui estimait "impossible d'assurer un avenir" à Belfort, François Hollande a assuré que "tout sera fait pour que le site soit pérennisé, c'est-à-dire pour plusieurs années."

L'annonce de François Hollande, en réponse au communiqué de la direction du site de Belfort ne s'est pas fait attendre. "Tout sera fait pour que le site de Belfort soit pérennisé, c'est-à-dire pour plusieurs années." Plutôt la matinée, la direction de Belfort avait annoncé qu'il "apparaît impossible d'assurer un avenir pérenne" au site, ajoutant qu'ils se donnaient "deux ans" pour "envisager des solutions alternatives" avec les salariés impactés.

Le gouvernement "n’était pas informé de la proposition formulée par le PDG d’Alstom qui aboutit à la fermeture du site de Belfort", selon Christophe Sirugue. Invité sur LCI ce mardi matin, le secrétaire d’Etat à l’Industrie a confirmé que le PDG du groupe n’avait pas informé l’Etat, pourtant actionnaire majoritaire, de sa décision de délocaliser la chaîne de production de locomotives du site de Belfort à Reichshoffen (Bas-Rhin) d'ici 2018. "Pour la bonne raison qu’il n’a pas fait cette proposition devant les instances normales, c'est à dire le conseil d'administration". 

EXTRAIT - Alstom : l'Etat n'était pas informé de la fermeture du site d'AlstomSource : Sujet JT LCI
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L’Etat n’apportera pas de contribution financière au capital du groupe

Le débat reste donc entier, alors que Christophe Sirugue doit recevoir les syndicats cet après-midi à Bercy. Le mot d’ordre est simple : empêcher la fermeture du site et maintenir son activité à la demande de François Hollande. "Nous avons une feuille de route très claire". Pour autant, l’Etat n’apportera pas de contribution financière au capital, mais pourrait accompagner les opérations à venir. "Nous verrons", a répondu le secrétaire d’Etat, selon qui le secteur industriel et le savoir-faire du site de Belfort ont de l’avenir. Encore faut-il que la direction fasse preuve de la même "agressivité à l’intérieur", qu’à "l’export". 

A la sortie d’une réunion interministérielle organisée lundi sur le sujet, le ministre des Finances avait annoncé que ce "début de semaine serait décisif en termes de rencontres, de concertations, de décisions pour l'avenir du site de Belfort d'Alstom". Condamnant de nouveau la façon "inacceptable" avec laquelle la direction du groupe a annoncé le transfert de sa chaîne de production, Michel Sapin a indiqué que le gouvernement voulait "redonner de l'espoir aux salariés" et "du travail pour ceux qui aujourd'hui sont inquiets pour leur avenir".

Alstom : l'Etat affirme qu'il ne savait pasSource : Sujet JT LCI
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Barbara Azaïs

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